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Environnement : baisse minime des quotas de pêche du thon rouge pour 2011

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Un thon rouge comparé à un homme.

Publié le 28 novembre 2010
Réunis hier à Paris, les États pêcheurs de thon rouge ont décidé de laisser quasi inchangés les quotas de pêche pour 2011, au grand dam des écologistes qui exigeaient une réduction de moitié pour sauver cette espèce menacée. Les ONG[1], dont Greenpeace et le WWF[2], exigeaient une réduction drastique des quotas de pêche de thon rouge, de l'ordre de 6 000 tonnes. Ils devront se contenter du dixième, car les 48 membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), basée à Madrid, ont décidé une réduction de 600 tonnes pour 2011. Les quotas de pêche de thon rouge passeront donc de 13 500 à 12 900 tonnes.

Les ONG souhaitaient une réduction du quota à 6 000 tonnes ainsi que l'instauration de sanctuaires dans les zones de reproduction pour le thon rouge en Méditerranée et dans le golfe du Mexique. En séance l'idée a été « balayée en cinq minutes et sans la moindre réaction des États membres », a précisé à l'AFP Charles Braine du WWF, qui participait aux réunions comme observateur.

Le Japon, qui absorbe 80 % des thons rouges pêchés en Méditerranée, avait, lui, réclamé des contrôles plus sévères pour enrayer la pêche illégale et le marché noir de cette espèce dont la chair raffinée est très recherché pour les sushis et sashimis.

La France, sous la pression de ses pêcheurs souhaitait le maintien des quotas de pêches de cette année, mais elle n'a pas obtenue l'annulation de sa dette. Car la France a trop pêché ces dernières années, et elle devra donc pêcher moins de thons rouges dans les deux années à venir.

Depuis les années 1970, les stocks de thon rouge ont chuté de plus de 80 %, selon les scientifiques occidentaux.

Notes

Sources



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