Thierry Caro
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L'Âme de la FranceL’Âme de la France est le nom donné par le sculpteur français Carlo Sarrabezolles à trois statues monumentales identiques qu’il a réalisées dans trois matériaux différents durant l’entre-deux-guerres, la première en plâtre en 1921, la deuxième en pierre en 1922 et la dernière en bronze en 1930. D’une hauteur de 3,20 mètres, elles représentent une guerrière aux seins nus levant les bras vers le ciel. Réalisée à partir du premier des trois modèles, la sculpture la plus récente est actuellement installée sur un piédestal à l’entrée d’Hell-Bourg, dans les Hauts de l’île de La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien. Elle a été offerte par le député Lucien Gasparin à la commune de Salazie en 1931 et a depuis lors traversé l’histoire réunionnaise d’une façon irrégulière. |
Créteil SoleilCréteil Soleil est un centre commercial français situé à Créteil, dans le Val-de-Marne, en Île-de-France. Ouvert le , il a été construit dans le cadre du programme urbain appelé Nouveau Créteil puis rénové au début des années 2000. Désormais doté d’une superficie commerciale de 124 000 m2 répartie sur trois niveaux, il abrite plus de 200 commerces autour d’un hypermarché Carrefour. Bien desservi par les transports en commun, notamment le métro parisien, Créteil Soleil attire plus de 25 millions de visiteurs par an. Il génère un chiffre d’affaires approchant les 200 millions d’euros à l’origine de près de 3 000 emplois. Aussi, le centre commercial est parmi les plus importants en Europe. |
Jacques DelisseJacques Delisse, né le à Dax et mort le à Bordeaux, est un botaniste et pharmacologue français qui participa à la première partie de l'expédition vers les Terres australes commandée par Nicolas Baudin au départ du Havre à compter du . Installé à bord du Naturaliste, il herborisa à Tenerife puis descendit à l'île de France, l'actuelle île Maurice, durant une escale qui vit plusieurs autres membres renoncer à la suite du voyage d'exploration scientifique dans lequel ils étaient engagés. Il demeura dans la colonie de l'océan Indien malgré la capture de cette dernière par les Britanniques, y ouvrit la première pharmacie connue et fut par la suite le cofondateur de la Société d'histoire naturelle de l'île Maurice et d'une banque appelée banque de Maurice. Il ne rentra en France avec ses enfants qu'à la mort de sa femme rencontrée sur place. |
Déprise (sociologie du vieillissement)La déprise est un concept sociologique utilisé par la sociologie de la vieillesse et du vieillissement française qui permet d’envisager l’individu âgé avançant en âge comme un acteur pris dans un travail de négociation dont l’enjeu serait le maintien de son identité en dépit des éventuelles implications biologiques et sociales du passage du temps telles qu’une dégénérescence physiologique ou un veuvage. Ce concept a été forgé au tournant des années 1980 et 1990 à l’aune de la théorie du désengagement apparue aux États-Unis en 1961, soit une trentaine d’années plus tôt dans l’histoire de la discipline, mais aussi à partir des remises en cause variées dont cette théorie fonctionnaliste psychologisante a fait l’objet jusqu’à leur cristallisation au milieu des années 1970 dans le même pays. Inscrit dans des logiques proches de celles de l’interactionnisme symbolique et du constructivisme social, il permet depuis lors de penser en des termes nouveaux la perte de compétence et la dévalorisation de soi que l’on constate souvent chez les personnes âgées vieillissantes, des phénomènes qui constituent en un sens une perte de prise sur le monde environnant, d’où le terme de déprise. |
Du battant des lames au sommet des montagnes« Du battant des lames au sommet des montagnes » est une expression française qui servit autrefois à définir l’extension géographique des concessions territoriales accordées par la Compagnie des Indes orientales aux colons de l’île de la Réunion alors que celle-ci s’appelait encore l'île Bourbon. Depuis, cette expression y est devenue une locution courante, voire une « formule figée ». Dans son sens le plus strict, elle agit grammaticalement comme un complément de manière répondant à la question « comment ? » et qualifie la façon dont sont découpées les terres en étroites bandes qui s’étirent du littoral aux plus hauts reliefs sans jamais s’étaler horizontalement. En revanche, lorsqu’on la considère dans son sens le plus large, l’expression fait office d’adverbe de lieu, synonyme de « partout ». |
Jean DugainJean Dugain, né le et décédé après 1787, fut l’un des plus célèbres chasseurs d’esclaves actifs sur l’île de La Réunion dans le courant du XVIIIe siècle alors que celle-ci était encore une colonie française de l’océan Indien connue sous le nom d’île Bourbon. À ce titre, il parcourut de nombreux territoires des Hauts jusqu’alors inexplorés et devint une référence en la matière pour les autorités insulaires, qui n’hésitèrent pas à faire appel à lui pour des missions de reconnaissance. C’est ainsi qu’il fut le premier homme blanc à assister à une éruption volcanique du Piton de la Fournaise en surplomb de l’Enclos Fouqué, la dernière caldeira formée par ce volcan actif. En outre, il fut peut-être également le premier colon à atteindre le sommet du Piton des Neiges, le plus haut sommet montagneux de l’île, ou au moins à le fréquenter régulièrement. Il eut un fils qui reçut son prénom, vécut en ermite pendant treize ans dans des lieux reculés de la colonie et aida l’explorateur en voyage Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent durant son ascension de son point culminant au début du XVIIIe siècle. Leur nom a été donné à plusieurs entités naturelles de la géographie de La Réunion, notamment à un petit piton de la Plaine des Cafres et à un lieu-dit habité de Sainte-Suzanne, mais aussi à une grotte difficile d’accès et à un cours d’eau aujourd’hui disparus des cartes. |
Joëlle ÉcormierJoëlle Écormier est une femme de lettres française née en 1967 au Tampon, sur l'île de La Réunion, un département d'outre-mer où elle habite, dans le sud-ouest de l'océan Indien. Auteur de textes qu'elle écrit pour elle-même durant sa jeunesse, elle est mère au foyer lorsqu'elle participe à une expérience littéraire lancée par France Loisirs en 1998, la rédaction d'un roman dont les premières pages sont signées par Yann Queffélec, les suivantes étant choisies parmi les envois d'internautes. La sélection de sa proposition pour le deuxième chapitre de cette fiction collaborative qui paraît en 1999 sous le titre 30 jours à tuer conduit la jeune femme à se lancer dans le métier d'écrivain. Publié par l'éditeur réunionnais Azalées Éditions en 2000, le premier roman qu'elle écrit seule, Le Grand Tamarinier, met en scène un enfant et amorce un glissement vers la littérature enfantine qu'elle poursuit avec son deuxième titre, un conte illustré par les dessins de sa fille. De fait, après 2003 et la parution de son second roman, Plus léger que l'air, Joëlle Écormier, passée chez Océan Éditions, se consacre aux ouvrages pour les plus petits, qu'elle tente de moderniser en évitant les motifs folklorisants de la culture réunionnaise. Ce n'est qu'en 2009 qu'elle revient à des titres sans images en publiant un recueil de nouvelles pour adolescents, Je t'écris du pont, et surtout son troisième roman, Le Petit Désordre de la mer, primé la même année au Festival du livre et de la bande dessinée, à Saint-Denis. |
Formica LeoLe Formica Leo est un petit cône volcanique adventif du Piton de la Fournaise, le volcan actif de l’île de La Réunion, un département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Il est situé au cœur du massif du Piton de la Fournaise sur le fond de la caldeira appelée Enclos Fouqué et en contrebas du passage de montagne nommé Pas de Bellecombe, le site naturel le plus touristique de l’île. D’une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d’après les cartes de l’Institut national de l'information géographique et forestière, à 2 218 mètres d’altitude. Si l’on en croit Honoré de Crémont, qui fut ordonnateur de Bourbon, le Formica Leo s’est formé sous les yeux du chasseur d’esclaves Jean Dugain lors d’une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n’a été approché pour la première fois que le lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée documentée de l’Enclos après être descendu le long du rempart de Bellecombe. Selon Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur à l’origine de sa première description scientifique connue, c’est ce même savant qui a ensuite baptisé le petit cône en se référant au fourmi-lion, un insecte dont le nom scientifique aurait pu être Formica-leo. Surmonté par deux petits cratères volcaniques presque circulaires, le Formica Leo rappelle toujours, de par sa forme actuelle, le piège du névroptère. Cependant, il est soumis à une importante érosion due au nombre élevé de randonneurs qui gravissent tous les jours ses pentes composées de scories rougeâtres depuis les sentiers voisins, lesquels sont très fréquentés. Attractif et accessible, le petit cône aux teintes changeantes constitue en effet une icône du tourisme à La Réunion. |
LauttasaariLauttasaari (nom finnois pour L'Île du Bac, en suédois Drumsö) est une île du golfe de Finlande située à l'ouest du centre-ville d'Helsinki, la capitale finlandaise. Elle constitue avec quelques îlots avoisinants un quartier et un district de cette municipalité, dont elle dépend administrativement. Avec près de 20 000 habitants, c'est la deuxième île la plus peuplée du pays. Initialement peu peuplée et rurale, elle connaît à partir des années 1930 une importante urbanisation, et dès les années 1950 une lourde industrialisation qui en fait un important quartier ouvrier. Elle a connu des mutations majeures au cours des années 1990 avec la fermeture de la plupart des industries et s'est transformé progressivement en un quartier résidentiel à la population aisée. L'île est aujourd'hui un quartier ayant une très forte identité et gardant la nostalgie de l'époque où elle n'était pas encore intégrée à la ville d'Helsinki, mais reflétant également largement les mutations actuelles de la capitale finlandaise. |
Théâtre anatomiquePour l'histoire de l'anatomie, un théâtre anatomique est un édifice spécialisé où l'on procédait à des dissections anatomiques en public durant les Temps modernes et au début de l'Époque contemporaine en Occident. Apparus en Europe du Sud avec le XVIe siècle, soit environ deux cents ans après la résurgence historique de la dissection humaine à vocation scientifique, disparue depuis l'Antiquité grecque, les théâtres anatomiques demeurèrent des structures démontables jusqu'à ce que fussent érigées les premières installations permanentes à Salamanque au début des années 1550, dans d'autres villes espagnoles durant les années qui suivirent, puis surtout à Padoue en 1584. La plupart du temps, ils étaient conçus sous la forme d'amphithéâtres en bois au centre desquels le cadavre à étudier était placé sur une table de dissection, l'anatomiste conduisant la leçon à proximité, éventuellement installé sur une chaire. Par conséquent, et en plus de parler aussi de « théâtre d'anatomie » ou de « theatrum anatomicum », on emploie souvent les termes « amphithéâtre anatomique » ou « amphithéâtre d'anatomie » pour désigner ces ensembles imposants qui, en ménageant pour l'assistance des gradins concentriques, manifestaient par leur architecture le triomphe du regard en tant que nouveau moyen privilégié d'accéder à la connaissance anatomique, en sus des traités spécialisés jusqu'alors sollicités. Ainsi disposés, les théâtres anatomiques attirèrent bien au-delà des seuls médecins et étudiants en médecine à qui ces structures d'enseignement universitaire étaient principalement destinées : ils accueillirent de nombreux curieux issus de milieux sociaux variés et donnèrent lieu ce faisant, selon toute vraisemblance, à l'invention de la place de spectacle payante. Rituels sacrés célébrant l'habileté de Dieu en tant que Créateur, les dissections publiques y devinrent dès lors de véritables divertissements mondains, des fêtes inscrites au calendrier des réjouissances proposées par la ville. Mais après avoir vu leur attrait culminer aux XVIIe et XVIIIe siècles, elles perdirent rapidement de leur intérêt au début du XIXe du fait d'une conjonction de facteurs. Ce mouvement entraîna la disparition ou la reconversion des structures dédiées ainsi que la clôture d'un chapitre désormais méconnu de l'histoire de l'architecture, de la médecine et de la scène. |
VanilleLa vanille (Vanilla planifolia) est une espèce d'orchidées lianescentes tropicale originaire du Mexique dont les fruits, appelés gousses, produisent une épice portant aussi le nom de vanille. Deux autres espèces du genre Vanilla, qui en compte plus d’une centaine, sont également utilisées pour produire cette épice : il s’agit de la vanille de Tahiti (Vanilla tahitensis) et du vanillon (Vanilla pompona). Ces trois espèces sont les seules orchidées cultivées pour des raisons autres qu’ornementales. La culture de la vanille s’est répandue dans diverses régions tropicales humides du monde, en particulier, Madagascar (où elle fait vivre 80 000 planteurs) et l’Indonésie. |
Viaud RidgeViaud Ridge est une chaîne de montagnes sous-marine de l'océan Indien située au sud de l'Inde, au sud-ouest du Sri Lanka et à l'est des Maldives. Sa morphologie demeure mal définie : elle ferait entre 15 et 25 kilomètres de longueur et culminerait à environ 1 700 mètres au-dessus des fonds océaniques. Découverte en 1970, elle n'est nommée qu'en 1993 en l'honneur du frère de l'écrivain français Pierre Loti, Gustave Viaud, médecin de marine, premier photographe de Tahiti mort et immergé dans les environs en 1865. |