Saint-Nabord
Saint-Nabord est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est. Elle fait partie de l'aire urbaine de Remiremont.
Saint-Nabord | |
L’église Saints-Nabord-et-Gorgon. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales |
Maire Mandat |
Jean Pierre Calmels 2020-2026 |
Code postal | 88200 |
Code commune | 88429 |
Démographie | |
Gentilé | Navoiriauds[1] |
Population municipale |
3 993 hab. (2021 ) |
Densité | 104 hab./km2 |
Population agglomération |
21 248 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 01″ nord, 6° 34′ 50″ est |
Altitude | Min. 367 m Max. 632 m |
Superficie | 38,5 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Remiremont (ville-centre) |
Aire d'attraction | Remiremont (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Remiremont |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-nabord.fr |
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Ses habitants sont appelés les Navoiriauds.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune s'étire le long de la rive gauche de la Moselle sur 14 kilomètres.
Elle se compose de plusieurs secteurs : Longuet, le Centre, les Breuchottes, Fallières, Ranfaing, Peuxy, le Bois Joli…
Saint-Nabord est à 4 km de Remiremont[2], 16 de Plombières-les-Bains et 23 d'Épinal.
Géologie et relief
modifierLe domaine boisé occupe plus de 2 000 ha situés essentiellement dans la partie occidentale et se prolonge sur la commune limitrophe et bien nommée de Raon-aux-Bois.
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du Massif des Vosges[3].
Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : Géologie : Carte géologique ; Coupes géologiques et techniques.
Sismicité
modifierLa commune se situe en zone de sismicité modérée[4],[5].
Hydrographie et eaux souterraines
modifierAvec le ruisseau de Saint-Anne[6], provenant d'une division de la Niche et de sources situées au nord de la Demoiselle, un des plus importants affluents de la Moselle, la commune se situe à la convergence d’un réseau hydraulique, traversant plusieurs communes environnantes.
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Plan d'eau sur la commune ou à son aval (lac, étangs, ruisseaux, lagunes...)[7],[8],[9] :
- La Moselle (rivière).
- L'Augronne.
- Le site de la Moraine de Noirgueux et ses abords.
- Étangs :
- de la Demoiselle, d’origine glaciaire,
- de la Prairie du Vouau,
- des Prêtres,
- de Xenois,
- de Huchère.
- Ruisseaux :
- de l'étang de la Plaine,
- de l'étang des Prêtres,
- de la Borne Martin,
- de l'étang de Xenois,
- des Noires Faignes,
- du Fouchot,
- la Niche,
- de la Racine,
- de Champee,
- de Pouxeux,
- de Seux,
- Vieillosse,
- le Moulin.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 446 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vagney », sur la commune de Vagney à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 472,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 2],[13],[14].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Nabord est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Remiremont[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,3 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Intercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales.
Voies de communications et transports
modifier- Réseau régional de transports en commun "Fluo Grand Est"[23].
Voies routières
modifierSur la voie expresse, entre Remiremont et Éloyes, pas moins de six sorties donnent accès aux différents quartiers de la ville.
Transports en commun
modifier- Réseau de transport en commun Fluo Grand Est[24].
Lignes SNCF
modifier- Gare routière de Remiremont[25].
- La commune est également desservie par la gare de Saint-Nabord.
Transports aériens
modifierLes aéroports les plus proches sont :
Toponymie
modifierOn trouve une première référence du nom Saint Navord dans une archive de 1329. Puis la commune change d'orthographe de nombreuses fois : Sainct Navoit, saint Navou, Sains Navelz au XIVe siècle, Sanctus Navoirs[26] ou De Sancte Naoirs en 1402, Saint Navor en 1452, Sainct Naboir en 1484, Saint Navoy en 1519, Sainct Nabvoir en 1552, Sainct Navois en 1593, Saint Nabord en 1711 et Saint Nabor au XVIIIe siècle[27].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Roche-Libre[28], avant de trouver en 1792 son nom définitif Saint-Nabord.
Ses habitants sont appelés les Navoiriauds.
Histoire
modifierLes Kyriolés : Jusqu’à la Révolution, tous les lundis de Pentecôte, huit paroisses dépendant du chapitre (Dommartin-lès-Remiremont, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saint-Amé, Saint-Nabord, Saint-Étienne, Saulxures-sur-Moselotte et Vagney) envoyaient des jeunes filles qui se présentaient à l’église de Remiremont et y entonnaient des cantiques en français[29],[30].
La commune s'est constituée à la Révolution. Quatre communautés ont souhaité se regrouper : Longuet, le Ban du Moulin, les Arrentès de Chaumont et celle de la Forestière et des Franches Gens. Le groupement est entériné le sous l'appellation de Saint-Nabord et versée dans le canton d'Éloyes. C’est en l’an IX que Saint-Nabord est rattachée au canton de Remiremont.
La libération de Remiremont, d'Éloyes et de Saint-Nabord est intervenue le même jour, le par l’armée américaine (36e division d'infanterie). Le , la libération de Saint-Étienne n'a été effective qu'après la fusillade de Ménafaing[31].
Un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 195 hectares (le lac de Gérardmer couvre 115 hectares tandis que le lac de Longemer couvre 65 hectares). L'idée de ce projet a été esquissée dès 1963 mais a été abandonnée par la commune de Saint-Nabord. La commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, qui avait réservé un zonage spécifique[32], a estimé, de ce fait, ne pas devoir maintenir l'inscription de la zone de Noirgueux au plan local d'urbanisme au risque d'hypothéquer l'avenir de ce projet[33].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierSaint-Nabord a été récompensée par deux fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[35].
Finances locales 2022
modifier- Total des produits de fonctionnement : 4 457 000 € soit 1 048 € par habitant
- Total des charges de fonctionnement : 3 689 000 € soit 868 € par habitant
- Total des ressources d’investissement : 1 998 000 € soit 470 € par habitant
- Total des emplois d’investissement : 1 554 000 € soit 366 € par habitant
- Endettement : 298 000 € soit 70 € par habitant[36].
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 11,08 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 39,40 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,76 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 590 €[37].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2021, la commune comptait 3 993 habitants[Note 6], en évolution de −1,58 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[41] :
- École maternelle,
- Écoles primaires[42],
- Collèges à Remiremont,
- Lycées à Remiremont.
Santé
modifier- Professionnels de santé sur la commune : Médecin[43], pharmacie[44].
- Centre hospitalier de Remiremont, d'une capacité d'accueil totale est de 274 lits, et disposant d'une maternité[45].
- Remiremont dispose par ailleurs de praticiens de toutes les disciplines : Médecins, Gynécologues, Pédiatres, Chirurgiens Dentistes, infirmiers, Kinésithérapeutes, Ostéopathes, Radiologues[46]...
- Le plan santé[47].
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse Saint-Mont, Diocèse de Saint-Dié[48].
Sports
modifier- Tir sportif : la société de tir Saint-Nabord Remiremont a été créée en 1876[49].
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Agriculteurs-éleveurs : élevage de vaches laitières, agriculture biologique, produits : viande ovine, viande porcine, viande bovine[50].
- Secteur d'activité du commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole[51].
Tourisme
modifier- Restaurants.
Commerces et services
modifier- Commerces et services de proximité : Boulangerie, Boucheries, charcuteries[52]...
- Transports terrestres.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier-
Façade sud-ouest de l'église Saints-Nabord-et-Gorgon. -
Vue vers le chœur de l'église. -
Nef de l'église. -
La chapelle Notre-Dame à Fallières. -
La stèle de Noirgueux. -
Centre socio-culturel. -
Étang de la Demoiselle.
Patrimoine religieux
modifierLa paroisse du Saint Mont regroupe les clochers de Remiremont, Saint-Nabord et Saint-Étienne-les-Remiremont[54].
- Église Saints-Nabord-et-Gorgon :
- Croix de chemin, dite la Croix Lambert[57].
- Chapelle Sainte-Anne à Fallières[58],[59], restaurée avec le soutien de la Fondation du patrimoine[60].
- Lanterne des morts, dans la cour du Musée Charles-de-Bruyères à Remiremont[61].
Lieux de mémoire
modifier- La stèle de Noirgueux commémore le franchissement de la Moselle par les soldats de la 36e division d'infanterie américaine en , au lieu-dit Noirgueux[62],[63].
- Maison natale du général Humbert[64].
- Monument aux morts[65].
Patrimoine naturel
modifier- Étang de la Demoiselle, d'origine glaciaire[66],[67],[68],[69],
- Le Rond Caillou[70],
- Le site de la Moraine de Noirgueux et ses abords, complexe morainique formant une sorte de barrage naturel, qui correspond à l’extension maximale de l’ancien glacier de la Moselle à l’époque de glaciation de Würm (glaciation du quaternaire), d'une surface d’environ 90 hectares. C'est désormais un site naturel classé par décret du (J.O. du )[71].
Rappelons qu'un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 170 hectares (le lac de Gérardmer a 115 hectares et celui de Longemer 65 hectares). L’idée de ce projet a été esquissée dès 1963 dans un rapport technique présenté par André Gravier, ingénieur conseil, et Antoine Dinkel alors maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont[72].
Personnalités liées à la commune
modifier- François Grégoire (1914-1973), docteur ès-lettres, ingénieur Supélec, diplomate, écrivain.
- Auguste Marie Krantz (1821-1890), maire de 1860 à 1881, conseiller général de 1867 à 1877, papetier à Ranfaing[73].
- général Humbert (né le 22 août 1767 à Saint-Nabord à la ferme de la Couare (Vosges), mort le 3 janvier 1823 à La Nouvelle-Orléans), général des armées de la République[74].
- Daniel Jean Pistor, général de brigade aérienne[75].
- Joseph Noirjean, ecclésiastique[76].
- Monseigneur Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié de 1964 à 1983 puis de Lille de 1983 à 1998 et président de la Conférence épiscopale française de 1981 à 1987, avait évoqué en 1977 la fermeture de l'usine de Saint-Nabord dans le numéro d'août de la Vie diocésaine[77].
- Paul Henri Lecomte (1856-1934), botaniste, membre de l'Académie des Sciences[78].
- Maurice Flayelle (1857-1938), avocat, parlementaire[79].
Héraldique, logotype et devise
modifierBlasonnement :
De gueules à la tour d’argent fermée d’une herse, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d’un sautoir de clefs celle de dextre d’or et celle de senestre d’argent, à senestre d’un glaive romain[80] d’argent garni d’or, la pointe haute, au chef d’or chargé d’une roue de moulin d’azur, accompagné à dextre d’un sapin et à senestre d’un trèfle à trois feuilles le tout de sinople.
Commentaires : Le blason associe divers symboles : le château de Longuet, la roue pour le Ban de Moulin, les clés pour l'abbatiale Saint-Pierre, le sapin de la Forestière ; l'épée rappelle le martyre de saint Nabord et le trèfle les campagnes d'Irlande du général Humbert.
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Archives départementales des Vosges, Série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Épinal 1924 / 2004 : p. 137-181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle), Saint-Amé (depuis le XIVe siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : p. 141) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Dommartin-lès-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-Amé ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
- Cartes postales anciennes, sur vosgescpa.fr/
- Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513 p. (ISBN 2-9513453-1-3)Chapitre XVI-Saint-Nabord-Raon-aux-Bois, pp. 355 à 373
- Département des Vosges. Documents relatifs à la vente des biens nationaux : Saint-Nabord, pp. 294 à 317 et 539-591-592
- Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654 p. (ISBN 2-9513453-2-1)* Ière partie : Introductions générales ; * IIème partie : L’eau, la forêt, la vie à la campagne ; * IIIème partie : Les communes, histoire et patrimoine, comprenant les communes de : Arches, Archettes, Bellefontaine, Cheniménil, Cleurie, Docelles, Éloyes, Faucompierre, Hadol, Julienrupt, (Le Syndicat), La Forge, Le Tholy, Pouxeux, Raon-aux-Bois, Rehaupal, Saint-Amé, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Saint-Jean-du-Marché (commune de La Neuveville-devant-Lépanges), Saint-Nabord, Tendon, Xamontarupt ; * IVème partie : Le Massif du fossard, la forêt, population et patrimoine ; * Vème partie : Annexes : 1re Guerre Mondiale et 2e Guerre Mondiale.**Voir en particulier la IIème partie : L'eau, la forêt, la vie à la campagne puis le détail des recherches présenté dans chaque commune : pp. 494 à 512 : Saint-Nabord
- Inventaire du patrimoine historique de la commune, par la Commission française pour la protection du patrimoine historique et rural (CFPPHR) et l'Association pour la sauvegarde et l'étude du patrimoine souterrain (A.S.E.P.S.)
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Approche d’un périmètre de classement
- Pré-étude de classement du site du Saint Mont (88)
- Les paysages du Saint-Mont, DREAL Grand-Est. Étude préalable au classement du Saint-Mont (Vosges). A ciel ouvert, "Atelier des paysages quotidiens" - Paysagistes DPLG, Juin 2018, sur https://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ 38 pages
- 3A. Les entités paysagères Autour du Saint-Mont : Au sud du Massif du Fossard; Principaux éléments pittoresques du site et ses abords
- 3B. découvrir Le Saint-Mont : Accéder et découvrir le Saint-Mont; Composition de la partie sommitale; Les fouilles archéologiques; Les chapelles du Saint-Mont; La Haute-Borne et le Pont des Fées; Le Vieux Saint-Amé,
- 3C. Le Massif du Fossard : Aux Abords du Saint-Mont; Le domaine de l’abbaye; Les vallons du Xennois et de Miraumont; Le Morthomme et l’ancien ermitage de Saint-Arnould; Le col de la Pierre Kerlinquin; La colline et le vallon Sainte-Sabine; Le Fardeau Saint-Christophe et la Roche des Loups; Le Thin; La Charme et quelques autres sites d’intérêt scientifique majeur
- 3D. Les Ambiances paysagères
- 3E. Les Aires visuelles depuis Le Saint-Mont
- 3F. Les Aires visuelles donnant à voir Le Saint-Mont : Depuis l’espace urbain; Depuis la vallée de la Moselle.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- Saint-Nabord sur le site de l'Institut géographique national
- Cartes postales et photos anciennes des Vosges, Les villages photographiés, le massif vosgien : Saint-Nabord...
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
modifierNotes
modifier- La ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Saône est représentée par une ligne verte en tirets-points.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Remiremont comprend deux villes-centres (Remiremont et Saint-Nabord) et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Le nom des habitants des Vosges
- Itinéraires
- Le schéma interrégional du massif des Vosges à l'horizon 2020 : un projet de développement durable, une ambition pour le massif
- Liste des communes couvertes par un PPR ou classées en zone sismique
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- "Loi et Police de l'Eau " Autorisations - Arrêté 2012 : 758 / 2010 : concernant le barrage du ruisseau de Sainte-Anne à Saint-Nabord, et 151 / 2010/DDT : Barrage de retenue de plan d'eau sur la commune de Saint-Nabord
- Fiche cours d’eau “La Moselle”
- Affluents de la Moselle sur Saint-Nabord et ses environs : Chemin : La Moselle (69601322)
- Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine de la commune de Saint-Nabord : Affleurement d'eau, Cavité souterraine, Drain, Forage, Nature inconnue, Perte, Piézomètre, Puits, Source : 03405X0098/HY - 03405X0099/HY - 03406X0027/HY - 03761X0009/HY - 03761X0011/HY - 3761X0012/HY - 03761X0013/HY - 03761X0036/HY - 03761X0037/HY - 03761X0038/HY - 03761X0051/SCE - 03761X0052/SCE - 03761X0053/SCE - 03762X0065/TARI15 - 03762X0066/TARI16 - 03762X0069/P2
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Nabord et Vagney », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vagney », sur la commune de Vagney - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Vagney », sur la commune de Vagney - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Remiremont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Nabord ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Remiremont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Fluo Grand Est
- Car 6 Epinal - Remiremont - Plombières Les Bains - Val D'ajol
- Gare routière de Remiremont
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine
- Histoire de Saint-Nabord sur le site de la mairie
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont, dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 15 (10 pages) : Les kyriolés : En 1049, Ode I de Luxembourg étant abbesse, furent institués les Kyrioletzs ou Criaulés, dans les domaines de l’Abbaye de Remiremont
- (en) Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d’Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN 2-85944-516-1)Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaitre. Les rites des fêtes de saint Amé et de saint Romaric. p. 114-119 : Les Kyriolés. Dans chaque cantique, saint Romaric est présent. Ainsi, les huit paroisses demandaient au patron de la ville d’entrer dans Remiremont. Vagney invoquait et demandait au saint de lui ouvrir ses portes en ces termes :*Criaulé, ô bienheureux saint Romary.*Criaulé, nous vous demandons vos portes ouvrir.*C’est saint Lambert qui veut entrer par sa bonté.*Et tous ceux qui sont après et prient Dieu (Kyriolés ou Cantiques qui sont chantés à l’église de Mesdames de Remiremont, op. cit). Les représentants de la commune de Saint-Nabord se présentaient et entonnaient :*Criaulé saint Pierre et saint Romary.*Priez pour ceux qui sont ici.*À Saint-Nabord donnez l’entrée, ô criaulé, ô criaulé. *En Jésus-Christ, oyez nos vœux.*Et tous les saints, et toutes les saintes, oyez nos vœux.
- Progression des alliés dans les Vosges
- Le plan d’occupation des sols, qui a précédé l'institution d'un Plan local d'urbanisme indiquait, pour la zone « Noirgueux », au chapitre III du Règlement applicable à la zone III NA (Caractère de la zone III NA) « Zone naturelle non équipée, destinée à une urbanisation ultérieure dans le cadre de l'aménagement d'un plan d'eau et des équipements sportifs, touristiques et en général de loisirs qui y sont liés. L'aménagement de la zone III NA sera possible dans le cadre d’une ZAC ou, à défaut, dès la réalisation après modification du POS d’opérations s’inscrivant dans un plan d’aménagement d’ensemble »"
- Argumentaire produit au commissaire enquêteur, dans le cadre de l'enquête publique pour la révision d'un plan local d'urbanisme d'une des communes concernées (Saint-Étienne-lès-Remiremont) : Commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Enquête publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (2e révision) : Contestation, le 05 février 2008, de certaines orientations du projet de PLU et de l'absence de consultation des instances intercommunales pour les projets liés à la zone de la Moselle. Extrait du rapport du commissaire enquêteur Claude Pierret, 21 mars 2008, p. 15 « Suite au développement de l'argumentaire sur le bien-fondé de projet de lac de « Noirgueux », ses atouts ; le bénéfice à en espérer (…) M. le maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont que j'ai interrogé sur ce projet, m'a averti que par délibération du conseil municipal de Saint-Nabord, celui-ci a entériné l'abandon de ce dossier intercommunal. Ceci est également rappelé page 65 du rapport de présentation, point 4,4. »
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Source : Villes et Villages Fleuris
- Les comptes de la Commune de Saint-Nabord
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- École élémentaire
- Médecin généraliste
- Pharmacie
- Le Centre Hospitalier de Remiremont
- Professionnels de santé à Remiremont
- Saint-Nabord – Le plan santé pour les Vosges dévoilé
- Paroisse Saint-Mont
- « « Il règne au club une bonne ambiance ». Claudine Delacourt, vice-présidente de la société de tir », sur vosgesmatin.fr, (consulté le ).
- Paysan Bio Lorrain
- 50 ans au service des agriculteurs et de l'agriculture Lorraine
- Commerces et services de proximité
- Sur les communes de Saint-Nabord, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Éloyes, Remiremont
- La Paroisse du St Mont regroupe les clochers de Remiremont, St Nabord et St Étienne les Remiremont
- « Tableau et cadre : la Déploration du Christ en présence d'un évêque et d'un moine franciscain », notice no PM88001195, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM88000870, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de l’église bénie en 1772, classée au titre des objets mobiliers le 2 décembre 1922
- Notice no IM88003694, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Croix de chemin, dite la Croix Lambert, du 17e siècle.
- Chapelle dédiée à Sainte Anne
- La Chapelle Sainte-Anne à Saint-Nabord
- Chapelle Sainte-Anne, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
- Lanterne des morts
- Une cérémonie commémorative avec reconstitutions réalistes a lieu tous les ans à la date anniversaire
- Cérémonie de noirgueux
- La maison d'histoire et patrimoine
- Synthèse des morts pour la France à Saint-Nabord
- Les sites Natura 2000 : Tourbières de montagne : tourbière de la Demoiselle (intérêt régional) ; ZSC (Zone Spéciale de conservation, directive « Habitats » de 1992) : Etang et tourbière de la Demoiselle : Saint-Nabord
- Pluie sur l'étang tourbière de la Demoiselle, Saint Nabord
- FR4100207 - Etang et tourbière de la Demoiselle
- Étang et tourbière de la Demoiselle
- Le patrimoine naturel de Saint Nabord
- Classement des sites de la moraine de Noirgueux
- Biographie vosgienne : Antoine Dinkel
- Marie Augustin, dit Auguste Krantz
- Dictionnaire des Vosgiens célèbres : Jean Joseph Amable Humbert
- Daniel Jean Pistor, général de brigade aérienne
- Joseph NoOirjean, ecclésiastique
- Sous le titre " 1039 ", Mgr Vilnet écrit : " Mille trente-neuf licenciés : donc presque mille familles sans salaire assuré pour les années à venir, sans grand espoir de trouver, pour le chef de famille lui-même, un réemploi dans un département si malade, "au cœur de la crise française générale " que les remèdes eux-mêmes appliqués depuis une dizaine d'années craquent à leur tour si vite ! " " Si un paquebot sombrait en haute mer avec mille trente-neuf personnes à bord, le monde entier serait haletant d'inquiétude, à l'écoute de toutes les informations et une énorme coalition de moyens de sauvetage et de toutes les bonnes volontés possibles et efficaces surgirait comme spontanément. " Pour conclure, Mgr Vilnet s'affirme " solidaire de ceux, chrétiens ou non, qui se concertent et agissent de multiples façons pour éviter les catastrophes économiques, avec leurs très lourdes conséquences sociales, et pour éviter, à l'avenir, de pareilles servitudes qui ne sont pas inéluctables ".
- Henri Lecomte, botaniste
- Maurice Flayelle, avocat, parlementaire
- Saint Nabor : Sur le blason de la ville, « l'épée rappelle le martyre de saint Nabord, soldat romain converti au christianisme et qui a subi le martyre en ayant la tête tranchée (supplice des citoyens romains), d’où le glaive romain »