Saint-Aubin-sur-Quillebeuf
Saint-Aubin-sur-Quillebeuf est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Saint-Aubin-sur-Quillebeuf | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Roumois Seine |
Maire Mandat |
Régine Seninck 2020-2026 |
Code postal | 27680 |
Code commune | 27518 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Aubinois |
Population municipale |
765 hab. (2021 ) |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 27′ 47″ nord, 0° 31′ 38″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 76 m |
Superficie | 12,39 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourg-Achard |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Petiville à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Milieux naturels et biodiversité
modifierLa commune fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Aubin-sur-Quillebeuf est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,7 %), terres arables (41,9 %), eaux continentales[Note 2] (5 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom primitif du village est attesté sous les formes Wamburgum en 1025, Weneborch en 1147, Weneborc en 1217[14].
Il s'agit sans doute d'un nom de lieu anglo-scandinave, étant donné leur concentration importante dans la région et la relation que les formes anciennes de « Wambourg » impliquent avec les deux Wanborough d'Angleterre[14]. Alors qu'en revanche, il n'y a rien de comparable dans la toponymie française.
Le second élément -bourg correspond à l'appellatif bourg, d'origine saxonne et anglo-saxonne en Normandie (cf. Cherbourg, Cabourg, etc.)[15].
Cependant, le premier élément Wam- / Wene- reste obscur. Le passage de [w] à [v] est régulier dans le dialecte normand septentrional à partir du XIIe siècle.
Ensuite, la localité est attesté sous les formes Saint Aubin de Wambourg (sans date)[16], Sanctus Albinus en 1337[17] et enfin Saint Aubin sur Quillebeuf dès 1552[14].
Saint-Aubin est un hagiotoponyme, la paroisse et l'église sont dédiées à Aubin d'Angers.
Quillebeuf pour la commune limitrophe de Quillebeuf-sur-Seine.
Histoire
modifierL’église et la seigneurie furent données au Xe siècle à l'abbaye de Jumièges par Guillaume Longue-Épée lorsqu'il la releva de ses ruines. Les moines possédaient aussi la baronnie de Tourville dont dépendait la seigneurie de Saint-Aubin.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 765 habitants[Note 3], en évolution de +13 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Victor Binet (1849-1924), peintre, familier de Saint-Aubin qu'il a représentée dans son œuvre, conservée pour partie au musée Alfred-Canel de Pont-Audemer.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Aubin-sur-Quillebeuf sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Aubin-sur-Quillebeuf et Petiville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Petiville » (commune de Petiville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Petiville » (commune de Petiville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3) (OCLC 9675154). p. 171.
- Louis Guinet, Les Emprunts gallo-romans au germanique : du Ier à la fin du Ve siècles, éditions Klincksieck, 1982.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 190.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Librairie Droz 1991. p. 1531.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no IA00018949, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00018948, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.