Paris brûle-t-il ? (film)

film de René Clément, sorti en 1966

Paris brûle-t-il ? est un film historique franco-américain réalisé par René Clément et sorti en 1966.

Paris brûle-t-il ?
Description de l'image Paris brûle-t-il ? (film) Logo.jpg.
Réalisation René Clément
Scénario Gore Vidal
Francis Ford Coppola
Jean Aurenche
Pierre Bost
Claude Brulé
Musique Maurice Jarre
Acteurs principaux
Sociétés de production Marianne Productions
Transcontinental Films
Paramount Pictures
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame historique
Durée 165[1], 170[2] ou 175 minutes[3] selon les sources
Sortie 1966

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Adapté du best-seller Paris brûle-t-il ? de Larry Collins et Dominique Lapierre, récit très documenté sur la libération de Paris, le film est construit par Paramount Pictures comme le pendant européen du film américain Le Jour le plus long (1962) de 20th Century Fox. L'adaptation est assurée par des scénaristes français et américains reconnus, Jean Aurenche, Pierre Bost et Gore Vidal. Avec une pléiade de prestigieuses vedettes françaises, américaines et allemandes, la superproduction retrace au cours de cette semaine d' les actions et combats de la Résistance, des Alliés, et de l'occupant allemand, tandis que le général von Choltitz, gouverneur du Groß Paris, a reçu d'Adolf Hitler l'ordre de détruire la ville.

Produite à l'époque de l'apogée du « mythe résistancialiste », cette fresque bénéficie de l'aide de personnages historiques et des lieux réels des événements pour ses décors, accordés par le pouvoir officiel, mais doit composer avec la bataille mémorielle persistant entre gaullistes et communistes, vingt ans seulement après le conflit. Sorti en , le film remporte, avec plus de quatre millions d'entrées, un large succès en salles, toutefois moindre que La Grande Vadrouille. Il est nommé aux Oscars l'année suivante pour sa photographie et ses décors. La bande originale composée par Maurice Jarre, est nommée aux Golden Globes. La chanson Paris en colère, absente du film car créée après, interprétée par Mireille Mathieu, remporte également un grand succès.

Paris brûle-t-il ? montre le général von Choltitz épargnant Paris de la destruction par humanisme, entretenant une légende aujourd'hui démontée. En raison d'un manque de moyens et de temps, von Choltitz n'a, de fait, pas pu respecter les ordres.

Synopsis

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En août 1944, des faits de Résistance et les actions militaires conduisent à la libération de Paris et à la reddition du général Dietrich von Choltitz, commandant de la garnison militaire du Groß Paris.

Le général américain George Patton participe à l'opération, tout comme le jeune cadre de la Résistance Jacques Chaban-Delmas, le général Leclerc commandant la 2e division blindée... Alors que les nazis se retirent, une concurrence va naître au sein de la Résistance entre les communistes et les gaullistes. En effet, celui qui va contrôler Paris devrait pouvoir contrôler toute la France.

Les soldats allemands reçoivent par ailleurs d'Adolf Hitler l'ordre de détruire une grande partie de Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Le général Dietrich von Choltitz désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux Alliés.

 
Claude Rich, en cours de maquillage par Aïda Carange lors du tournage du film.

Fiche technique

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Distribution

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Acteurs crédités au générique

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Acteurs non crédités au générique

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Production

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Genèse et développement

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Darryl F. Zanuck, producteur de la 20th Century Fox, voulut faire le premier un film sur le sujet, pour renouveler le succès du Le Jour le plus long, en utilisant les mémoires du général von Choltitz. Mais le tournage ne put se dérouler à terme, et ce fut Paul Graetz de la Paramount qui l'emporta, voulant produire un équivalent européen du Jour le plus long[10],[11]. C'est ce producteur, qui meurt peu avant la sortie du film, qui propose à René Clément l'adaptation du livre de Lapierre et Collins. René Clément avec qui Graetz avait travaillé pour Monsieur Ripois fut choisi par le producteur pour réaliser le film ; pour Clément, c'était le moment ou jamais, les prochains travaux d'urbanisation du centre de ville de Paris devant changer le décor des affrontements passés[11]. En outre, René Clément était aussi légitimé par le fait d'avoir réalisé La Bataille du rail dans l'immédiat après-guerre, sur la résistance des cheminots[12].

Les scénaristes, Jean Aurenche et Pierre Bost, adaptent le livre avec Claude Brulé[4]. La production américaine les fait collaborer avec Gore Vidal et le débutant Francis Ford Coppola, qui apportent leur regard plus neutre sur les évènements, Vidal allant jusqu'à annoncer : « Je serai complètement objectif parce que moi, la Libération de Paris, je m'en fous »[4].

Francis Ford Coppola affirmera des années plus tard qu'il n'a eu aucune incidence sur le scénario du film, se limitant à faire traduire le scénario écrit par Jean Aurenche et Pierre Bost et à laisser René Clément y ajouter des notes pour que Francis Ford Coppola modifie en conséquence le scénario, le producteur Paul Graetz ayant interdit à René Clément de s'occuper du scénario[13].

Attribution des rôles

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Claude Rich joue deux rôles : le général Leclerc (avec moustache) et le lieutenant Pierre de La Fouchardière (sans moustache)[14], mais il n'est crédité au générique final que du rôle du général Leclerc. Pendant la libération de Paris, Claude Rich, jeune adolescent, avait porté secours à l'un des hommes de l'officier qui avait été blessé durant les combats[15]. Clément l'avait engagé pour ce rôle, lorsqu'il s'aperçut durant les essais de maquillage qu'il ferait un « général Leclerc » saisissant[16].

Kirk Douglas n'accepta le rôle qu'après avoir obtenu que Jean-Paul Belmondo ferait également partie du casting. Ils n'ont toutefois aucune scène ensemble[17].

Jean-Paul Belmondo devait jouer le rôle du colonel Rol-Tanguy. Mais celui-ci, conseiller technique du film, s'y opposa pour des raisons inconnues. René Clément pensa alors à Bruno Cremer pour sa ressemblance avec l'ancien chef FFI. Le cinéaste invita Henri Rol-Tanguy et son épouse à visionner le film La 317e section de Pierre Schoendoerffer qui venait de sortir, et dans lequel Bruno Cremer tient l'un des rôles principaux. Après la projection, l'ancien FFI donna son accord pour que son personnage soit joué par Bruno Cremer (Sources Henri Rol-Tanguy lui-même)[source insuffisante].

Tournage

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Tourné lors du second mandat de Charles de Gaulle à la présidence de la République française, le film nécessitait de nombreuses autorisations, tant de la part des protagonistes toujours vivants et représentés à l'écran, que de la part des autorités officielles (préfecture de police et ministères de l'Intérieur et de la Culture) quant aux lieux de tournage[18]. Le PCF, en déléguant Henri Rol-Tanguy comme conseiller historique sur le film, marquait également sa volonté de garder un œil sur le contenu du film. Le projet concurrent de Zanuck avait d'ailleurs échoué devant l'opposition de la Fédération du spectacle, émanation de la CGT : celle-ci avait fait publier un communiqué dans lequel elle s'opposait à « une falsification historique qui consisterait, pour un producteur américain, à tourner une histoire de la résistance française, d'après le livre écrit par un général allemand[19] ». Ce double contrôle était durement ressenti par Gore Vidal, qui ne pouvait utiliser tous les éléments du livre sans risquer d'offenser soit de Gaulle soit les communistes[20].

Le film fut tourné en noir et blanc car les autorités refusèrent que de vrais drapeaux nazis flottent sur les bâtiments officiels de Paris. Ils acceptèrent seulement des drapeaux noir et blanc, avec la croix gammée[réf. nécessaire].

Cent quatre-vingts lieux de tournage ont été nécessaires, principalement les rues de Paris (excepté les batailles dans la rue de Rivoli tournées en studio[11]) pendant l’été 1965, entre 5 et 7 heures du matin pour ne pas gêner la circulation, les rues étant maquillées à la suie[21]. La scène du départ du train de déportés à Pantin (Seine-Saint-Denis) le mardi a été tournée sur les lieux mêmes, sur le site ferroviaire dit « Quai aux bestiaux »[22]. Durant une scène se déroulant à la préfecture de police, Belmondo et Delon (que Clément a dirigé plusieurs fois), bien aidés par Gélin et Piccoli, font enrager Clément. Celui-ci ne put se venger sur Belmondo, le tournage étant terminé pour l'acteur, et c'est Delon seul qui subit les foudres du réalisateur dans une scène suivante[23].

Lieux de tournage

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(Sauf indication, la plupart des informations ci-dessous sont issues du site L2TC[24])

Paris
Yvelines
Essonne
Hauts-de-Seine
Seine-Saint-Denis
Val-de-Marne
Val-d'Oise

Musique

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Le thème musical composé par Maurice Jarre va se transformer en une chanson à succès et emblématique de Paris, « Paris en colère », grâce aux paroles de Maurice Vidalin et à l'interprétation de Mireille Mathieu.

Sortie et accueil

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Promotion

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Un reportage de François Reichenbach sur le tournage du film fut utilisé par l'ORTF pour promouvoir le film et diffusé le . Ce document a été retrouvé récemment[27][source insuffisante], c'est un des premiers making-of. La "première" le 24 fut l'occasion d'une quasi-cérémonie officielle, les invités étant accueillis par la garde républicaine, et une reconstitution de l'arrivée de la colonne Leclerc dans Paris étant mise en scène, tandis que les monuments principaux de Paris étaient illuminés[10],[18]. Un feu d'artifice, prévu à l'issue de la projection, fut annulé en raison du violent orage qui s'abattit ce soir-là sur Paris[18].

Critique

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  • Qualifiant le flm de « péplum gaulliste », François Albera écrit notamment : « Si Paris brûle-t-il ? offre une représentation distordue des événements, c’est qu’il ne les inscrit pas dans leur genèse et accrédite une vision militaire de cet épisode, reléguant au second plan la guérilla engagée depuis 1941-1942 et la mobilisation populaire »[28].

Box-office

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Paris brûle-t-il ? sort dans les salles françaises le , où il est distribué dans sept salles[29]. Le long-métrage prend la quatrième place la semaine de sa sortie avec 125 188 entrées, ce qui constitue un bon démarrage[29]. La semaine suivante, il est projeté dans dix-neuf salles, notamment en province, et totalise 142 440 entrées, portant le cumul à 267 628 entrées, un résultat qui lui permet de confirmer son lancement sur grand écran et d'atteindre la troisième place du box-office[30]. À partir du , Paris brûle-t-il ? prend la première place du box-office avec 243 045 entrées dans trente-quatre salles[31]. Le film garde la tête du box-office durant les quatre semaines suivantes, où il atteint les 59 salles le diffusant, combinaison la plus haute atteinte durant son exploitation et atteint le million d'entrées fin novembre 1966[32]. Il faudra attendre la semaine du pour que Paris brûle-t-il ? rétrograde à la deuxième place, étant délogé par La Grande Vadrouille, sorti la semaine précédente, avec un résultat de 95 442 entrées, portant le total à 1 406 410 entrées[33].

Alors que l'année 1967 vient de débuter, le métrage parvient à se maintenir et atteint les 2 millions d'entrées à la mi-janvier[34]. Tout en continuant sa marche vers le succès, Paris brûle-t-il ? atteint les 73 salles, plus haute combinaison atteinte depuis novembre 1966[35]. En cinq mois d'exploitation, il atteint les 3 millions d'entrées[36], tandis qu'il quitte le top 30 hebdomadaire à la mi-juin 1967 avec un résultat de 3 829 118 entrées depuis sa sortie[37], pour revenir à partir de la mi-juillet et s'approche des quatre millions d'entrées[38], palier qu'il passe à la mi-août[39]. À partir de septembre, le film quitte et revient sporadiquement dans le top 30. Au bout d'une année d'exploitation, Paris brûle-t-il ? affiche un total de 4 218 710 entrées[40]. La dernière apparition du film au top 30 date de la semaine du avec 4 445 496 entrées[41].

Le film finit son exploitation avec 4 946 611 entrées[42].

Distinctions

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Différentes versions

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Le film ayant été réalisé avec un grand nombre d'acteurs français, anglais et allemands, chaque personnage a utilisé sa propre langue pendant les scènes de tournage. Deux versions, l'une française et l'autre américaine, ont été montées avec doublage en français et en anglais, respectivement, alors que quelques scènes en allemand restent sous-titrées dans les deux versions.

La première diffusion du film en à Paris aurait duré 175 minutes[réf. souhaitée]. Cette version originale débute par une longue séquence de quatre minutes sur écran noir avec la bande sonore composée par Maurice Jarre reprenant tous les thèmes musicaux du film à la manière d'une ouverture d'opéra. Un interlude montrant une image fixe de Paramount Pictures sur fond musical intervient au bout d'un peu moins de deux heures de film, et dure environ trois minutes. Le visa d'exploitation en France, daté du , indique une durée de 168 minutes[44], ce qui correspondrait au métrage du film sans l'ouverture ni l'interlude.

Une première version américaine a été élaguée avec en particulier la suppression de toutes les séquences où apparaissait E. G. Marshall, ce qui fait que cette version durait seulement 136 minutes, la durée du copyright américain[45]. Mais la version DVD sortie en 2003 aux États-Unis propose une version de 173 minutes, avec l'ouverture et l'interlude, dans les deux versions française et anglaise, soit seulement deux minutes de moins que la version originale. En France, il aura fallu attendre pour qu'une version vidéo soit publiée à la veille du 67e anniversaire de la libération de Paris et 45 ans après la sortie du film au cinéma[10],[11]. Dans cette version, l'ouverture et l'interlude ont été supprimés, ce qui ramène le film à une durée d'environ 165 minutes.

Les durées indiquées pour ce film varient ainsi selon les sources :

  • 136 minutes[45] : copyright USA (1966),
  • 165 minutes[1] : DVD France (2011),
  • 168 minutes[44] : visa d'exploitation France (1966),
  • 173 minutes[3],[45] : DVD USA (2003),
  • 175 minutes[3],[46] : première France (1966).

Analyse

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Seul anachronisme reconnu : Yves Montand porta un calot à la place du béret noir, ce qui valut de nombreuses critiques d'anciens Bérets Noirs de l'Armée française[11]. On voit aussi courir au-devant des libérateurs d'élégantes parisiennes de 1960, au brushing en choucroute[réf. nécessaire]. Par ailleurs, les Jeep sont des M.201 Hotchkiss de 1960, bien reconnaissables à la tôle de protection des essuie-glaces, fixée sur le haut du pare-brise[réf. nécessaire].

Les personnalités présentes dans le film et encore actives dans la vie politique de 1966 sont privilégiées par le casting et le scénario : Jacques Chaban-Delmas est interprété par Alain Delon et les scénaristes soulignent son influence sur les événements ; Edgard Pisani, ministre de l'Agriculture du gouvernement Georges Pompidou, et dont l'action fut plus modeste durant la bataille, est mis toutefois en avant par la mise en scène. À quelques mois des élections législatives de 1967, certains journaux d'opposition virent dans le film un tremplin électoral à l'usage de certaines personnalités gaullistes, d'autant plus que d'autres personnalités plus polémiques disparaissaient de l'intrigue (notamment Georges Bidault)[18]. Cette occultation de Bidault est en fait une constante de l'histoire officielle des années 1958-69[18].

« Nous sommes dans la mythologie et la légende. Je me bats d'ailleurs contre le terme d'« insurrection » pour caractériser la libération de Paris. Le bilan humain fut élevé mais il n'a rien de comparable avec celui enduré par Varsovie par exemple. Pendant toutes ces journées, des Parisiens ont continué à pêcher et à se baigner dans la Seine ! Malheureusement pour la vérité, c'est l'image véhiculée par le film de René Clément qui s'est imposée comme l'Histoire. »

— Jean-Marc Berlière, historien, 2014[47].

Ce film entretient, sans le savoir, une légende historique. En effet, de nouvelles recherches lancées par les historiens, principalement effectuées dans les années 2000 et 2010, ont pu être effectuées grâce aux déclassements des archives administratives françaises et allemandes de l'époque. Ces nouvelles études ont permis de revoir le rôle qu'a réellement joué le général Dietrich von Choltitz vis-à-vis de la volonté hitlérienne de détruire Paris. Le témoignage du général Leclerc indiquait déjà que le désir du gouverneur militaire du Groß Paris, au moment d'être arrêté par les Alliés, était principalement de sauver sa propre vie[48]. La réalisatrice de documentaires historiques Françoise Cros de Fabrique, en s'appuyant sur des documents inédits découverts dans ces archives, démontre, au travers d'un long reportage effectué en 2019, que cette légende concernant Choltitz a été entretenue sans véritables vérifications historiques sérieuses, car si elle confirme que Hitler a bien tenté d'anéantir la capitale française, elle précise également que Choltitz n'a jamais eu le désir réel de s'y opposer. En fait, c'est simplement en raison du manque de moyens et de temps que celui-ci n'a pas pu respecter les ordres[49],[50],[51].

Le film montre Dietrich von Choltitz se rendant aux alliés. Ce fait, affirmé dans les mémoires de Choltitz, est cependant formellement contredit, à la suite de recherches effectuées par des historiens dans différents services d'archives historiques français et allemands au début du XXIe siècle[52],[50],[51].

Notes et références

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  2. a et b « Paris brûle-t-il ? » (fiche film), sur Allociné
  3. a b c et d « Paris brûle-t-il ? » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  4. a b et c « Paris brûle-t-il, l'épopée de la Libération de Paris, en DVD 45 ans après », sur www.lepoint.fr, Le Point, .
  5. a b c d e f g h i j k et l Photos. « Paris brûle-t-il ? » : ces figurants qui n'étaient pas (encore) des stars.
  6. « Histoire du doublage (Kirk Douglas) », Objectif cinéma (consulté le ).
  7. « Fait d'armes du sergent Marcel Bizien » [PDF], sur lechevron.fr (consulté le )
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  13. Épisode exceptionnel : Francis Ford Coppola est dans le 100ème Vidéo Club de légende 🔥, Konbini (, 29:8 minutes), consulté le
  14. Philippe Lombard, « Claude Rich en double », sur histoiresdetournages.devildead.com, (consulté le ).
  15. "Pierre de la Fouchardière, libérateur de Paris, vit désormais aux Marquises", La Voix du Nord, .
  16. Matthieu Ruard, Analyse de Paris brûle-t-il ? Courte focale, , consulté le .
  17. Philippe Durant, Destins croisés : Delon - Belmondo, éditions Carnot, 2004, 351 pages, p. 59.
  18. a b c d et e Sylvie Lindeperg, "La Résistance rejouée. Usages gaullistes du cinéma", Politix, volume 6, no 24, 1993, p. 144 à 152.
  19. France-Soir, 25 décembre 1964, cité par Sylvie Lindeperg, "La Résistance rejouée. Usages gaullistes du cinéma", Politix, volume 6, no 24, 1993, p. 144.
  20. Cité par René Chateau dans Lui, mai 1966.
  21. Gauthier Jurgensen, Paris brûle-t-il ? de René Clément, enfin en DVD ! De l’Histoire, des comédiens immenses, des souvenirs et des témoignages essentiels : que demander de plus ? , Canal Académie, 23 octobre 2011
  22. Marie-Pierre Bologna, « Pantin : la gare de déportation oubliée va enfin devenir un lieu de mémoire », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  23. Michel Wyn, "À la santé des frères Lumières : cinquante ans d’amour avec les caméras", Yris, 2005.
  24. Paris brûle-t-il ?
  25. Anne-Charlotte de Langhe et Aude Vernuccio, « Le cinoche à la trace », in Le Figaroscope, semaine du mercredi 10 au 16 avril 2013, page 6.
  26. « Bernes-sur-Oise / Bruyères-sur-Oise », dans Le Val d'Oise terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité Départemental du Tourisme et des loisirs du Val d’Oise, , 61 p. (lire en ligne)
  27. Blog video-transfert.fr
  28. Blog du Le Monde diplomatique, 19 juillet 2024 [1]
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  33. Franck P., « Top 30 Hebdo : 14 décembre au 20 décembre 1966 », sur Les Archives du Box-office, (consulté le ).
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  52. « DébatDoc - Août 1944 : Paris brûle-t-il ? », sur lcp.fr (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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