Michel Vaillant (film)

film de Louis-Pascal Couvelaire, sorti en 2003

Michel Vaillant est un film français réalisé par Louis-Pascal Couvelaire, sorti en 2003. Il est librement adapté de la bande dessinée du même nom de Jean Graton et Philippe Graton.

Michel Vaillant
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo du film.
Réalisation Louis-Pascal Couvelaire
Scénario Luc Besson
Gilles Malençon
Jean Graton
Philippe Graton
Musique Archive
Acteurs principaux
Sociétés de production EuropaCorp
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Action, drame
Durée 103 minutes
Sortie 2003

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Depuis des décennies, l'équipe Vaillante, dirigée par la famille Vaillant, a connu une longue histoire de succès dans diverses disciplines de la course automobile. Leur pilote le plus célèbre est Michel Vaillant, fils du fondateur et propriétaire de l'équipe, Henri, et frère cadet du directeur de l'équipe, Jean-Pierre. Une nuit, Élisabeth, la mère de Michel, fait le cauchemar de la mort de son fils dans un accident aux 24 heures du Mans impliquant une voiture portant le numéro 13 de Leader, une équipe avec laquelle Vaillant a entretenu une rivalité historique pendant plus d'un quart de siècle. Henri la réconforte en lui assurant que l'équipe Vaillante n'a pas l'intention de courir au Mans, que Leader a arrêté de courir depuis 5 ans, et que personne ne prendra la peine d'utiliser le numéro 13 lors de la course.

Pendant ce temps, au Canada, Michel et son meilleur ami et coéquipier, Steve Warson, participent tous deux à une course WRC. Michel gagne la course, ce qui déclenche la colère de Bob Cramer, un impitoyable pilote rival que Michel a bloqué pendant la course. Cramer confronte le copilote de Michel, David Dougherty, à ce sujet. Quelques jours plus tard, Henri annonce que l'équipe Vaillante a acheté des moteurs pour les prochaines 24 heures du Mans, et que David a été promu au poste de pilote, lui promettant une place dans la voiture de Michel au Mans s'il fait bonne figure au Rallye d'Italie. Pendant la course en Italie, Cramer oblige David à sortir de la route. Sa voiture s'écrase violemment, et il meurt après avoir été pris dans l'explosion qui en résulte.

Lors des funérailles de David, Michel rencontre Julie, sa femme, qui lui demande une faveur. Michel convainc alors son frère de laisser Julie rejoindre l'équipe afin qu'elle puisse prendre la place de son défunt mari. Pendant ce temps, l'équipe Leader, désormais dirigée par Ruth, la fille du fondateur de l'équipe, reprend la compétition. Elle annonce qu'elle participera à la course du Mans avec le numéro 13 et engage Bob Cramer comme pilote. Élisabeth commence à craindre que son cauchemar ne devienne bientôt réalité, et supplie en vain Henri de se retirer du Mans.

Le dernier jour ouvert pour les séances de qualifications de la course du Mans, Ruth, déterminée à débarrasser la course de Vaillante, demande à ses sbires d'empêcher la livraison des voitures Vaillante. Les deux voitures sont forcées de rouler à toute vitesse sur routes ouvertes, et arrivent juste à temps pour concourir. Furieuse, Ruth décide de kidnapper Henri, prévoyant de faire chanter les Vaillante pour qu'ils perdent la course s'ils veulent qu'elle épargne Henri. Au début, Michel s'exécute, perdant beaucoup de temps à chaque tour, mais il raconte ensuite à son frère le complot de Ruth pour tuer leur père. Michel est autorisé à aller sauver son père après avoir demandé à Julie de se faire passer pour lui pendant la course.

Alors qu'il tente de localiser son père grâce au GPS de la voiture de Ruth, Michel est attrapé par cette dernière, qui lui fait conduire la Leader n°13, en se faisant passer pour Cramer, après qu'un accident l'ait mis hors course. La voiture n°10 de Vaillante et la voiture n°13 de Leader se rencontrent sur la piste et finissent par se heurter violemment, comme dans le cauchemar d'Élisabeth. Les deux pilotes, qui s'avèrent être en réalité Julie et Michel, sortent indemnes de l'épave. Julie et Michel partent avec Warson pour quitter la course et sauver Henri.

Les trois réussissent à retourner à la course, mais malheureusement, Warson est blessé par balle en fuyant les sbires de Ruth après avoir sauvé Henri. Michel décide de remplacer Warson lors d'un arrêt au stand de la voiture Vaillante n°8, se faisant passer pour lui pour le reste de la course. Dans le dernier tour de la course, alors qu'il semble que la voiture Leader n°22 soit sur le point de gagner, la Vaillante crève un pneu. Pendant ce temps, la Leader commence soudainement à ralentir en raison d'une panne de moteur, et finit par s'arrêter quelques mètres avant la ligne d'arrivée.

La Vaillante arrive finalement dans la dernière ligne droite alors que la Leader est poussée vers la ligne d'arrivée par son pilote, avant de franchir la ligne d'arrivée en premier, battant ainsi la Leader de justesse. L'équipe Vaillante fête sa dernière victoire, tandis que Ruth regarde fixement la défaite.

Fiche technique

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Distribution

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Par ordre d'apparition au générique :

Production

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Tournage

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Le tournage s'est déroulé sur trois circuits différents, sur le Circuit Bugatti, pour les essais et la course des 24 Heures du Mans, le Circuit de Nevers Magny-Cours, pour les essais des Leader, et celui du Mas du Clos près d'Aubusson en Creuse, censé représenter le circuit de l'usine Vaillante. De même certaines scènes de l'usine Vaillante ont été réalisées dans l'ancienne soufflerie du hangar Y de Meudon.

Bande originale

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La bande originale du film a été composée par le groupe britannique Archive. Elle est contenue sur deux albums sortis en 2003, Michel Vaillant, suivi, un mois plus tard par Michel Vaillant (Bande originale du film).

Accueil

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Michel Vaillant
Score cumulé
SiteNote
Allociné  [2]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Accueil critique

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En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3.25 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 5 titres de presse[2]

Box office

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Lors de sa sortie en France au cinéma le 19 novembre 2003, Michel Vaillant recense 460 777 entrées lors de sa première semaine de diffusion[3]. Au total, 901 788 entrées ont été recensées[3], le film se classe en 57e position des films sortis en 2003[4] et recense au total 6 066 153 dollars de recette[3], pour un budget de 22.9 M$.

Autour du film

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Deux voitures de compétition ont été engagées par l'écurie DAMS aux 24 Heures du Mans pour l'édition 2002 spécialement pour le film. Il s'agit d'une Lola B98/10 (en tant que Vaillante) et d'une Panoz LMP-1 Roadster-S (en tant que Leader). Chaque écurie disposant, dans le film de deux équipes, donc de deux voitures, des plans ont ensuite été incrustés et les numéros ont été rajoutés ou modifiés en post-production afin de donner cette illusion. La voiture utilisée pour effectuer le circuit à l'aveugle de nuit est une Pagani Zonda S, avec quelques badges Vaillante. Les essais de Julie Wood, coachée par Michel Vaillant sur le circuit de la Jonquière, à l'usine Vaillante, ont été réalisés au volant de Vaillante Grand Défi, alors que Steve Warson les retrouve au volant d'une mythique AC Cobra Coupé. Les voitures de rallye utilisées sous les couleurs Vaillante sont des Peugeot 206 maquillées pour le film, dont deux exemplaires se trouvent aujourd'hui au Centre d'archives de Terre Blanche[5] . Il est à noter que toutes les Vaillante du film, en rallye et en endurance sont motorisées par des blocs d'origine PSA, avec l'inscription "Powered by Peugeot". De son côté, Bob Cramer roule au rallye du Canada au volant d'une Eagle Talon, puis au rallye d'Italie aux commandes d'une Subaru Impreza. Enfin, le véhicule conduit par Laura la nièce de Michel Vaillant, dans le jardin familiale de la Jonquière, est un concept car Peugeot Peugeot 607 Féline. Le speaker officiel des 24 heures du Mans, Bruno Vandestick, y joue son propre rôle en tant que "voix du Mans".

Différences entre film et BD

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  • Si dans la série de bande dessinée, Michel Vaillant est marié avec Françoise (et père d'un enfant à l'époque où se joue l'action du film), il est ici représenté comme étant célibataire.
  • Dans le film, Julie Wood est de nationalité Irlandaise et mariée avec un pilote dénommé David Dougherty, mais conserve donc son nom de jeune fille, alors qu'elle est en réalité Californienne et célibataire, avant de flirter avec Steve Warson, mais jamais avec Michel Vaillant, qui est un mari très fidèle.
  • Dans la BD, Gabrièle Stangenberg est Allemande, alors qu'elle est ici de nationalité belge.
  • Jean-Pierre et Agnès Vaillant ont un fils, dénommé Jean-Michel et non une fille, dénommée Laura dans le film.
  • Bien qu'il soit un dragueur invétéré, Steve Warson n'a jamais eu de relation avec Gabrièle Stangenberg, dans la série bande-dessinée.

Erreurs autour du film

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Elles sont issues du DVD et commentaires du film par le réalisateur et les acteurs.

  • une des plus grosses erreurs du film, due au maquillage des numéros de voitures en post-production, est de voir Bob Cramer piloter principalement la Leader numéro 22, puis en seconde partie de course, la Leader numéro 13.
  • En pleine nuit, un volatile percute la mentonnière de son casque, mais lorsque Cramer s'arrête au stand, l'impact se situe alors au niveau de la visière, qui est cassée.
  • Du fait de l'engagement de seulement deux voitures (une Vaillante et une Leader), lors des réelles 24 heures du Mans, l'équipe de tournage a ensuite dû insérer des images "clonées" des deux autres voitures, si bien que l'on peut distinguer sur la grille de départ et lors du tour de formation, des images avec les Vaillantes côte-à-côte, puis avec une voiture différentes à la place. D'autre part, dans ces images incrustées, il arrive que les proportions et les perspectives soient légèrement faussées.
  • Lors du départ du tour de formation, alors que Henri Vaillant père, séquestré, regarde la course sur une petite télé, on distingue nettement toute l'équipe de tournage au milieu des véhicules qui s'élancent.
  • On notera également de nombreux faux raccords, avec des pilotes roulant en alternance avec des visières de casques translucides, afin de voir leur regard, puis avec des visières fumées ou miroir, afin de dissimuler leur regard. De même, en condition de pluie et surtout de nuit, certains pilotes utilisent des visières fumées ou miroir, ce qui en plus d'être impossible est interdit.
  • Bien que son team soit censé être motorisé par des blocs moteurs Peugeot, le team manager Jean-Pierre Vaillant arbore un énorme sticker de la concurrence, en l'occurence Mugen-Honda, sur son support de chronométrage. Un véritable manque de professionnalisme et de quoi subir un lourd procès de son partenaire motoriste, avec rupture de contrat à la clé.
  • Lors du repas à la Jonquière, le père Henri Vaillant annonce la disponibilité future du moteur Peugeot évolution 5 pour le prochain mois de mai, en vue de participer aux 24 heures du Mans, le mois suivant. Chose impensable que de réaliser en si peu de temps une voiture compétitive ou d'adapter un nouveau moteur de course sur une voiture obsolète.
  • Lors des essais des Leader sur le circuit de Nevers Magny-Cours, il est annoncé que la voiture tourne avec 9 secondes de retard sur le record du tour et qu'ils n'ont ni bon pilote, ni bon moteur. Dans ces conditions, il est donc impensable d'imaginer ces mêmes voitures réduire un écart de temps aussi énorme et jouer ensuite la gagne au 24 heures du Mans. De la même manière, Julie Wood qui effectue ses essais sur le petit circuit de la Jonquière, se retrouve à plus de 3 secondes du record de la piste, mais pourtant un tel handicap lui permet tout de même d'intégrer l'équipe Vaillante. Michel Vaillant allant jusque, dans un premier temps minimiser ses lacunes en annonçant son chrono de 55 secondes, alors qu'ils est de 55 seconde 9, soit plus proche de 56 secondes.
  • Alors que Julie semble être une bonne pilote, puisque son mari David annonçait qu'elle était 4e au rallye d'Afrique du sud, Michel Vaillant la conseille comme une vulgaire débutante sur le circuit de la Jonquière, en lui annonçant même quand il faut passer les vitesses ou les différentes et bonnes trajectoires. Ensuite, on voit nettement, vue du ciel, les grossières traces de pneus sur le circuit, qui partent dans tous les sens et sur lesquelles Michel s'appuie pour conseiller Julie dans des explications totalement farfelues aux yeux de véritables pilotes de courses. Puis alors qu'ils vont manger des hamburgers, la veille du départ des 24 heures du Mans et alors qu'ils auraient pu bénéficier de larges séances d'essais sur le circuit même du Mans, durant la semaine, Julie continue de répéter le circuit dans sa tête et de questionner où freiner et passer les vitesses. De plus, Michel fini par l'emmener de nuit, sur le circuit sarthois, chose improbable surtout la veille de l'épreuve, afin de lui prouver qu'il est possible de le parcourir les yeux fermés. Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir fait profiter Julie de l'expérience de piloter sur le circuit ? Au passage il faut noter que la voiture de Michel ne possède pas de plaque d'immatriculation à l'avant, ce qui est interdit en France.
  • Lors de la visite de Julie à l'usine Vaillante, José tient aussi bien le rôle de chauffeur des camions que celui d'ingénieur motoriste, en réglant le ralenti du régime moteur d'une manière très artisanale, en contrôlant et réglant ce dernier avec les "remous" qu'il génère dans sa tasse de café. Autant dire que l'ère de l'électronique est loin d'être encore arrivée chez Vaillante, ce qui n'empêche pas l'équipe de jouer la victoire à tous les coups.
  • Plus loin dans cette même scène, Julie découvre affichées sur le mur du bureau de Jean-Pierre Vaillant une photo le représentant au volant d'une monoplace lorsqu'il était lui-même pilote. Mais certainement issue d'un photomontage, il est possible de lire nettement le nom du pilote inscrit sur la voiture, en l'occurence l'Anglais Phil Andrews, et non pas Jean-Pierre Vaillant.
  • Dans le jardin familial, lorsque Laura, la nièce de Michel, évolue au volant de la 607 Féline, elle mentionne à Michel qu'elle ne peut pas freiner car elle ne touche pas les pédales. Pour autant il semble étrange qu'elle arrive à accélérer.
  • Il est étonnant par moments, de voir certains commissaires vouloir empêcher Ruth Wong, la team-manager des Leader, de rejoindre le muret de panneautage en bord de piste, alors que son assistante s'y trouve régulièrement et que tout le team Vaillante a loisir de traverser les accès aux stands, sans aucun encombre.
  • Lors d'un arrêt au stand, l'écurie Vaillante très vite imitée par l'écurie Leader, installe des pneus pluie sur ses voitures, en vue d'une averse annoncée. En conditions réelles, la piste n'étant donc pas encore humide, réaliser un tel choix tactique aurait été périlleux puisque les pneus pluie ne sont efficaces que sur piste mouillée.
  • Les différents arrêts, relais et ravitaillements s'éternisent, sans second pilote prêt(e)s à prendre le relais, alors que chaque seconde compte en course.
  • En matière de compétition automobile, et particulièrement aux 24 heures du Mans, des vérifications techniques des voitures, ainsi que de nombreuses séances d'essais, ont lieu la semaine avant la course. L'écurie Vaillante ne pouvait donc pas arriver sur place au dernier moment. De même leur "infiltration" sur le circuit par une porte grillagée aurait été exclue en pleine séance de qualification.
  • Il est difficile d'imaginer comment Michel et Steve, même aidés par José et un assistant, ont pu sortir les voitures de course du camion en partie immergé dans un cours d'eau, puis de les ramener sur la route en hauteur, à travers une forêt. Quant à rouler à deux voitures de front sur des routes nationales puis sur autoroute, à vitesse très élevée, avec des voitures de courses non-immatriculées, se servir de l'essence sans payer en annonçant qu'un hélico le fera, aurait dû faire réagir les forces de police.
  • Si le commentateur explique bien vers la fin du film que Gabrièle Stangenberg doit réaliser son arrêt et l'équipe Vaillante changer de pilote, un temps maximal de relais par pilote étant imposé, Michel Vaillant et Bob Cramer semblent pourtant réaliser des relais considérables sans être inquiétés.
  • Lors des courses d'endurance, des commissaires sont chargés du contrôle de chaque pilote entrant et sortant des voitures. Ils auraient donc déjoué toutes les diverses opérations de remplacement non autorisées.
  • La veille du départ, Michel Vaillant dort dans son motor home, totalement habillé et les pieds sur une table, et Julie Wood s'endort en combinaison sur une banquette, certainement pas la meilleure façon d'aborder une compétition de 24 heures, sur le plan physique, pour des pilotes professionnel(le)s.
  • De nombreuses images des stands Vaillante dévoilent un espace quasiment vide, avec juste quelques roues empilées, un rouleau d'essuie-main, une étagère pour casques et un étau, chose improbable pour une telle équipe.
  • Sur de nombreuses images, les câbles de raccordement radio, ainsi que les tuyaux d'hydratation des pilotes, sont scotchés sur les côtés ou le haut du casque et ne sont donc pas branchés. De la même manière, on constate que la majorité des pilotes utilisent ici des cagoules intégrales sous leur casque, et que ces dernières recouvrent donc la bouche, sans aucune perforation pour introduire le tuyau d'hydratation.
  • De nombreuses images du film ayant été réalisées lors de la course des 24 heures du Mans, sur l'une d'elles une Bentley EXP Speed 8 est affublée du numéro 8, le même numéro de course que la Vaillante de l'équipage Warson, Stangenberg et Kadokawa.
  • Il aurait été impossible à Steve Warson d'utiliser un véhicule de secours ou de l'organisation pour se rendre sur les lieux d'un accident en pleine course et surtout en y arrivant via le circuit lui-même.
  • De même, la scène lorsqu'il poursuit en courant Odessa, la femme de main et saboteuse du team Leader, et que tous deux se retrouvent à traverser la piste au milieu des voitures, était inenvisageable et cela aurait amené des sanctions envers ce pilote.
  • Lors de certaines images de rallye, le rapport de vitesse engagé, distinctement visible au milieu du tableau de bord des Vaillante (en fait des 206 WRC maquillées), ne correspond pas toujours à la réalité désirée dans l'action.
  • Avec la professionnalisation des sports mécaniques, il est aujourd'hui impensable de voir des copilotes de rallye, tel David Dougherty ou Giulio Cavallo dans le film, passer avec succès du baquet de gauche à celui de pilote, tant en rallye qu'en endurance. De même, la très forte importance de la relation entre un pilote et son copilote est telle en rallye qu'il est impensable que Cavallo, copilote de Vaillant au Canada, devienne celui de Dougherty en Italie, alors que Warson, qui est pilote, devienne celui de Vaillant sur ce même rallye. Malgré tout c'est un fait incohérent souvent réalisé par Jean Graton dans sa série de bande-dessinée.
  • Lors du rallye du Canada, qui s'apparente plus à un format de type rallye-raid que de WRC, puisque les pilotes ont un CP (contrôle de pointage) au cours de ce qui semble bien être une spéciale chronométrée, Steve Warson se plaint d'être "bloqué" par Bob Cramer plus lent, alors qu'ils évoluent à 3 voitures sur l'immensité d'un lac gelé avec toutes les possibilités de doubler.
  • Lorsque le copilote de Vaillant, David Dougherty, se trompe dans ses notes, ce qui provoque leur sortie de piste, il s'en amuse ensuite de façon peu professionnelle, en annonçant avoir sauté une ligne, ce qui bien entendu ne dérange pas le flegmatique Michel, qui au lieu de reprendre aussitôt sa course préfère écouter le bruissement de la glace qui casse sous ses roues arrêtées. Par ailleurs, la plaque d'immatriculation avant de la voiture disparait avant de réapparaître sur les scènes suivantes.
  • S'ils parlent parfaitement le français, Bob Cramer et son copilote Dan Hawkins sont bien américains d'origine et nous pouvons imaginer qu'ils maîtrisent aussi leur langue maternelle. Pourtant quand Warson se moque d'eux en les bloquant au contrôle de passage du rallye du Canada, il s'adresse au copilote en ces termes, et avec un volontaire fort accent américain, "je pas parler français, Monsieur", ce à quoi les deux autres auraient pu lui répondre en anglais.
  • De même Ruth Wong qui ne parle que l'anglais durant tout le film comprend parfaitement lorsque les autres personnages s'expriment en français, alors que sa femme de main, Odessa parle en français aux membres de l'équipe.
  • Étrangement, alors que la température semble polaire en reconnaissance du rallye du Canada, Michel Vaillant échange en extérieur avec un autochtone, simplement vêtu d'une veste polaire, alors que ses équipiers Warson et Dougherty, qui l'attendent à l'intérieur du véhicule portent les parkas du team. Parka que Vaillant porte ensuite également dans la voiture quand ils se rendent après course à la cérémonie de remise des prix du rallye.
  • Lors de ce voyage, on imagine très mal une pilote professionnelle, en l'occurence Gabrièle Spangenberg, venir doubler et percuter, à haute vitesse et sur une route gelée, un autre véhicule. De plus, à leur arrivée, aucune des deux voitures n'est abîmée et le rétroviseur de celle de Warson bien en place.
  • Lors de l'arrivée des deux voitures en course poursuite, sur les lieux des remises de prix, on distingue nettement de faux raccords de plans, principalement lorsque la jeune Natasha se place à l'extérieur du virage pour photographier l'arrivée de Steve Warson en dérapage. Cette séquence, filmée sur fond vert, dévoile la photographe totalement immobile et sans aucune réaction face à une voiture en perdition qui glisse vers elle.
  • Comme dans de nombreux films où ont lieu des courses et/ou des courses poursuites en voitures, on constate ici aussi, l'erreur du bruitage du crissement des pneus sur routes enneigées et/ou mouillées.
  • Lors de cette même remise de trophées, José du staff technique Vaillante prévient Michel Vaillant et Steve Warson qu'il a réussi à trouver une table libre mais qu'ils risquent de se la faire "chourer", ce qui semble impensable qu'une table ne soit pas réservée pour les pilotes vainqueurs du rallye.
  • Lors du rallye d'Italie, la Subaru Impreza numéro 19 de Bob Cramer porte sur sa lunette arrière la plaque numéro 71 du Rallye de Monte Carlo. De même, le marquage Subaru sur le coffre arrière de la voiture, apparait puis disparait au gré de certaines scènes.
  • Juste après leur accident, Dougherty crie à son copilote "il faut empêcher Cramer de gagner ! Dis à Michel de continuer !" Mais en compétition, ce n'est pas ce genre de discours qui fait gagner ou non, mais la vitesse des pilotes. Et en arrêtant la voiture de Vaillant, le copilote Cavallo lui fait perdre un temps précieux.
  • Toujours après cet accident, on peut s'étonner du rôle du commissaire qui vient à la rencontre du copilote pour lui demander si tout va bien, puis s'en retourne après la réponse positive de ce dernier, sans même venir jusqu'à la voiture accidentée, ni agiter de drapeau ou prévenir des secours.
  • Alors que la voiture de Dougherty vient d'exploser et que Vaillant se précipite avec un extincteur, Warson tente de le retenir, alors que dans toutes les circonstances similaires et réelles, les pilotes sont toujours allés au plus près du danger pour sauver leurs pairs des flammes, tel lors des accidents de Nikki Lauda en 1976 ou de Elio de Angelis en 1986.
  • Lors de l'enterrement du pilote David Dougherty, peu de personnes sont présentes alors qu'il appartenait à une équipe aussi célèbre que Vaillante. Surtout que ni le père Henri Vaillant, excusé "car ce drame l'a beaucoup fatigué", ni son copilote lors de l'accident, Giulano Cavallo ne sont présents. Sorte de non respect total pour ce sympathique pilote, puisque les frères Vaillant et Steve Warson arrivent même sur place au tout dernier moment de la mise en terre, sans avoir assisté à la cérémonie.
  • En rallye, un pilote plus lent en spéciale chronométrée se doit de laisser le passage au pilote qui le rattrape, ce que ne fait pas Dougherty face à Cramer lors du rallye d'Italie. Pour autant, jamais des pilotes ne se poussent ou vont au contact dans de telles circonstances, laissant les jurys sportifs décider ensuite des sanctions à prendre. Il faut également noter l'inactivité des commissaires en bord du chemin, alors que les véhicules se frottent allègrement sur un chemin très accidenté.
  • Lors de l'accident de Dougherty sur le rallye d'Italie, de faux raccords émaillent la scène, puisque l'on voit nettement le pare-brise de la voiture être éjecté avant que la voiture ne finisse sur le flanc et partiellement dans un ruisseau avec le pare-brise en place. Sur les scènes suivantes la voiture est posée sur des cailloux à côté du ruisseau et le pare-brise a bien été replacé dans le décor en amont de la scène.
  • Lorsque l'épave de la voiture de Dougherty est ensuite rapatriée à l'usine Vaillante, on peut constater qu'elle n'est plus totalement calcinée, comme lorsqu'elle l'était après l'explosion et l'incendie. Enfin, on peut s'étonner du manque d'expertise des enquêteurs qui n'ont pas découvert la cause de l'explosion, alors que José ayant certainement également une formation de scientifique et de chimiste découvre très rapidement, dans le coffre arrière de la voiture, des cristaux de "Protéus", source du manque de performance du moteur puis de son explosion lorsque les tonneaux effectués lors de l'accident les ont fait remonter vers les circuits électriques. Et s'il annonce que ces cristaux ne sont pas arrivés par hasard dans le réservoir de la voiture, étrangement la marque Vaillante ne diligentera pas d'enquête ni ne déposera de plainte.
  • Lorsque Michel, en triturant deux fils électriques sur la Mercedes de Ruth, arrive à déverrouiller cette dernière, cela déclenche l'ouverture des deux airbags, qui masquent alors entièrement la console centrale. Pourtant Michel accède ensuite au GPS sans être importuné par le cousin gonflable et le GPS lui annonce même le dernier itinéraire avec tant de précision qu'il mentionne "un château d'eau, à la Croix St André". Pourtant, cette information n'est pas écrite sur l'écran du GPS.
  • Tout au long du film, les photographes n'utilisent quasiment jamais de flash lors des scènes de nuit, de plus avec des appareils photos qui ne sont pas toujours des versions "professionnels" permettant d'utiliser un taux d'ISO très élevé.
  • malgré toutes les erreurs , c'est un film extraordinaire

Éditions vidéos

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Le 7 juillet 2004, le film est proposé en DVD en France, dans une édition classique, ainsi qu'en édition collector double DVD. Cette édition comprend, en plus du film, près de 3 heures de bonus, dont un making-of, des interviews et des scènes coupées[6]. En 2008, le film sort en Blu-ray à Taïwan[7], suivi de deux ans plus tard, par une sortie au Japon[8].

Notes et références

modifier
  1. « Michel Vaillant (2003) - JPBox-Office » (consulté le ).
  2. a et b « Critiques Presse pour le film Michel Vaillant - AlloCiné », sur Allociné (consulté le ).
  3. a b et c « Michel Vaillant (2003) - JPBox-Office », (consulté le )
  4. « Charts - LES ENTREES EN FRANCE - JPBox-Office », (consulté le )
  5. « Une 206 WRC pour 20k€ !?! Vente aux enchères Musée Aventure Peugeot 20/09/2020 », sur YouTube.com, (consulté le )
  6. « DVD - Michel Vaillant (Edition Collector) :... - DVD Séries », (consulté le )
  7. (en) « Michel Vaillant Blu-ray (Taiwan) », sur blu-ray.com, (consulté le )
  8. (en) « Michel Vaillant Blu-ray (ミシェル・ヴァイヨン) (Japan) », sur blu-ray.com,‎ (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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