L’émigration de Français de confession juive est un exil
Causes
Carences de leur droit à la sécurité des biens et des personnes, expressions de haine antisémite dans les sphères médiatiques et politiques, décisions judiciaires contraires aux obligations des juges et aux textes réprimant crimes et délits aggravés d’antisémitisme, isolement supplémentaire des Français juifs par des décisions et propos réguliers depuis les massacres du 7 octobre 2023 institutionnellement abjects et contraires à la constitution proférés par le chef de l’Etat(« illlégitimité » de la défense et de l’existence d’Israël – boycott militaire et commercial d’Israël – contrôles d’identités patronymiques à caractère racial aux abords des salons commerciaux présentant des produits israéliens…), déménagements recommandés par l’autorité de police des familles vivant en environnement anti-juif, désinscriptions d’enfants juifs des écoles publiques en raison de l’antisémitisme d’autres enfants, problèmes liés à l’expression identitaire juive, telles sont quelques unes des causes de l’exil de citoyens juifs en France.
Réactions?
A de rares exceptions près, la faiblesse ou l’absence de réactions institutionnelles, politiques, culturelles, médiatiques, communautaires, bref, du monde civil organisé permet de cacher l’indignité « sous le tapis » mais non d’enrayer les départs ni les inquiétudes de publics juifs progressivement marginalisés dans leurs droits et leurs sécurités personnelles et dans une indifférence effective quasi générale.
Responsabilités électorales
La responsabilité des électeurs du môle LFI et NFP, alors même qu’ils normalisent la haine d’Israël et des Juifs, constitue un virus démocratique dont les effets augmentent les causes de l’exil lent mais permanent des Français de confession juive.
Trois options
Il apparait dans ce cadre fou mais réel trois options:
1-Le déni
Le déni peut-être périlleux.
Il est confortable et apaisant.
2- L’ exil.
L’exil est injuste, inique, inacceptable, intolérable et révoltant.
Rien ni personne ne saurait justifier le départ de leur pays de Français en raison de leur naissance, de leur identité ou de leur solidarité envers la nation israélienne en défense depuis 1948.
Peu importe le nombre de personnes forcées à se déplacer et à modifier le cours de leurs existences par nécessité de sécurité civile, publique et privée.
L’essentiel est la tâche indélébile que constitue l’impéritie et la responsabilité des pouvoirs publics à assurer leurs sécurités face à la dégradation de leurs conditions de vie
L’essentiel est la cause de cette situation : la propagande anti-israélienne et antisémite déversée par des media, des parlementaires et par des propos et décisions du chef de l’Etat lui-même.
3- L’autodéfense
La haine anti-juive est en France criminelle: elle passe à l’acte. Elle tue.
Sans préjuger de la constance de la dégradation sécuritaire des Français juifs, il faut se rendre à l’évidence: en dépit des actions et réactions exceptionnelles des forces de police, de gendarmerie et de renseignements, la sécurité personnelle et communautaire nécessite progressivement une extension des services de protections privées et personnelles.
En l’absence de modification de situation, l’auto-défense personnelle (mouvements d’ordre de défense physique) doit s’agréger à la protection des instituions communautaires, déjà existante et qui les transforme en bastions à vocation inexpugnables.
Signes révélateurs
A ceux qui seraient tentés de temporiser ou d’évaluer différemment la situation, recommandons-leur respectueusement mais fermement de se poser la question de savoir si le tableau sécuritaire et identitaire actuel des Français juifs était imaginable quelques dizaines d’années auparavant.
La situation sécuritaire des Juifs dans leurs pays est révélatrice d’au moins deux éléments.
1- Elle révèle le degré de démocratie du pays dans lequel les juifs résident.
2- Elle annonce l’extension des difficultés subies par les Juifs à l’ensemble des autres publics de leur pays.
A ce triste égard, le cas de la France est particulièrement significatif.
© Pierre Saba
10 janvier 2025
Le retour a Sion , ça vous parle ?
Ce qui veut dire ?
la seule solution ! malgré…
…ce qui me parle, ce qui devrait parler à chacun, est que l’absolue et salutaire nécessité de l’existence d’Israël pour les exilés ne saurait en aucun cas effacer l’abomination des causes de leur exil.
le patronyme MICHEL est t-il de d’une personne de confession juive ? Merci
il semble si on analyse objectivement et rationnellement les potentielles conséquences à venir pour la France et les Français, de la déliquescence de l’état et la résignation des français de souche, que leur avenir soit à terme probablement encore moins reluisant que celui des « Juifs de France ».
La quasi soummission à laquelle nous assistons concernant les relations algero-française, conduisent inéluctablement à une disparition de l’identité française.
Les Juifs de France ont encore la possibilité de quitter ce pays, et retrouver leurs racines dans un Pays qui lui n’abdique pas devant l’islamisme, et où ils peuvent vivre leur Judaisme.
Finalement, nous n’avons rien à envier au sort de la France et des français qui n’ont aucune espèce de compassion pour l’injustice obsessionnelle dont il nous gratifient tant dans les rues de ce pays que dans les instances internationales…
Une migration de citoyens français par souci de leur sécurité qui sera vite compensée par une immigration d’outre méditerranée incontrôlée et dangereuse pour notre sécurité . Ne restera plus bientôt que les idiots de la république pour s’en satisfaire.
M. Saba,
J’ai bien peur que vous fassiez un contresens dès le sous-titre de votre article ; l’exil des Juifs a eu lieu ces 2000 dernières années, le dernier en date étant celui intervenu entre 1948 et 1968 où 1 million de Juifs ont dû quitter les pays arabes.
Aujourd’hui ce sont les Juifs hors d’Israël qui sont en galout, c’est-à-dire en exil, et l’émigration vers Sion leur terre ancestrale n’est pas un exil, mais un retour à une situation « normale ».
Mr Saba , ouvrez la hagadda de pessah , l exil , c est ce que vous vivez au bord de la seine ou de la loire .
L alya n est pas un » exil » c est juste la réalisation , difficile certes , d une aspiration millenaire partagée par tous nos ancetres .
Français et juif , j ai enfin recommençé a lire de droite a gauche …..
L’alya et l’exil sont deux choses différentes, si j’avais fait mon alya- qui est le retour à la terre de nos ancêtres- quand il était encore temps pour moi,cela aurait été de mon propre chef mais je sais écrire de droite à gauche, un exilé c’est quelqu’un qui est chassé du pays dans lequel il réside pour des raisons politiques par exemple ; .Mr Saba si vous n’êtes pas religieux, ouvrez votre dictionnaire ,noms communs, lettre E.
Article manichéen et tellement sans nuance, chapitres numérotés, qu’il ne peut qu’être inexact. À mon avis un Juif ne se sent nulle part mieux que dans ce merveilleux pays qu’est Israël. Ceci dit la diaspora est indispensable et les Juifs y sont normalement attachés et y vivent bien. Le malheur juif, fond de commerce de certains de nos intellectuels. Que voulez vous le premier acheteur d’armes à la France est un pays du proche orient à qui il faut faire les yeux doux pour éviter un gros chômage. Quand à Macron il exagère, le personnage le plus important du gouvernement actuel est plutôt proche de de la minorité juive française et les deux précédents premier ministre étaient Juifs.