Les revendications territoriales visent à réparer les torts causés aux peuples autochtones, à leurs droits et à leurs terres, par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Il existe différents types de revendications territoriales. Les revendications globales (également connues sous le nom de traités modernes) portent sur les droits des Autochtones, tandis que les revendications spécifiques concernent les obligations non respectées du gouvernement en vertu des traités historiques ou de la loi sur les Indiens. De nombreuses négociations sur les revendications globales et spécifiques sont en cours au Canada.
Qu’est-ce qu’une
revendication territoriale?
Les
revendications territoriales visent à réparer les torts causés aux peuples
autochtones, à leurs droits
et à leurs terres,
par les gouvernements fédéral,
provinciaux
et territoriaux.
Il existe différents types de revendications territoriales. Les revendications
globales (également connues sous le nom de traités
modernes) portent sur les droits des Autochtones, tandis que les revendications
spécifiques concernent les obligations non respectées du gouvernement en vertu
des traités historiques ou de la loi sur les
Indiens. De nombreuses négociations sur les revendications globales et spécifiques
sont en cours au Canada.
Revendications globales
Les revendications globales traitent des droits ancestraux. Ces revendications sont basées sur
l’utilisation et l’occupation traditionnelles des terres
par les Premières
Nations, les Métis et les
Inuits
qui n’ont pas signé de traité.
Entre 1871 et 1921, le Canada a signé un certain nombre de traités avec les
Autochtones. Ces traités historiques visent la plus grande partie de l’Ontario et
des provinces des Prairies (l’Alberta,
la Saskatchewan
et le Manitoba)
ainsi qu’une partie de la Colombie-Britannique,
du Yukon
et des Territoires
du Nord-Ouest.
La
colonisation par des personnes non autochtones et le développement ultérieur de
la plus grande partie du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest, de la
Colombie-Britannique, du Québec, de
l’Est du Canada (Nouveau-Brunswick,
Terre-Neuve-et-Labrador
et Île-du-Prince-Édouard)
et des régions septentrionales de certaines provinces se sont effectués sans
tenir compte des titres
fonciers des Autochtones sur ces terres, ni sans annuler de tels titres. Le
règlement des revendications globales concernant ces régions du Canada se
concrétise habituellement par la signature d’un traité moderne qui prévoit un
certain nombre de dispositions concernant l’octroi d’argent et de terres,
l’autorisation de mettre en place certaines formes d’autonomie
gouvernementale, des droits de gestion sur la faune, et la gestion
conjointe des terres et des ressources. (Voir aussi : Revendications
territoriales globales : traités modernes.)
Revendications
particulières
Les revendications particulières découlent de l’allégation
des Premières Nations suivant laquelle le
gouvernement du Canada n’aurait pas respecté ses obligations aux termes de
certains traités
historiques ou de la Loi sur les Indiens. Ces revendications peuvent
notamment porter sur l’allocation inadéquate de terres de réserve,
le défaut de protéger des terres de réserve contre des dispositions ou des
locations illégales, des actes frauduleux de la part d’employés du gouvernement
et la mauvaise administration des fonds et d’autres biens appartenant aux Premières
Nations.
Les
revendications particulières sont réglées par la négociation ou par une action
en justice. Les règlements correspondants peuvent prévoir des compensations
financières ou foncières. Le Tribunal des revendications particulières a été
créé en 2009 pour accélérer le règlement final de ces griefs, dont un grand
nombre ont été présentés par les Premières Nations il y a déjà plusieurs
dizaines d’années. (Voir aussi : Peuples
autochtones et revendications particulières.)