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Paris 2024 : les Jeux olympiques sous la menace du Covid-19

Malgré la vague de contaminations ayant touché la région parisienne depuis la mi-mai, organisateurs des Jeux et autorités sanitaires ne prévoient pas la mise en place d’une bulle sanitaire. Les athlètes auront toutefois intérêt à se protéger.

Par , et

Publié le 19 juillet 2024 à 17h00, modifié le 23 juillet 2024 à 18h45

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Bien que testé positif au Covid-19, le Britannique Geraint Thomas (Ineos Grenadiers) a décidé de continuer à courir le Tour de France. Ici, à Pau le 13 juillet 2024.

Le bon déroulement des Jeux olympiques (26 juillet-11 août), puis des Jeux paralympiques (28 août-8 septembre) pourrait-il être perturbé par une recrudescence de la pandémie de Covid-19 ? Les deux événements doivent attirer 15 millions de visiteurs en région parisienne, dont près de deux millions d’étrangers, selon les projections de l’office de tourisme de Paris.

Ce brassage de population pourrait favoriser la propagation du virus, et notamment de ses variants dominants actuels, en particulier JN.1, qui semble échapper davantage à nos défenses immunitaires par rapport à ses prédécesseurs.

Le déroulement du Tour de France (29 juin-21 juillet), dernière grande compétition sportive internationale organisée sur le sol français avant les Jeux – où cinq des cent soixante-seize coureurs ont officiellement abandonné à cause du Covid-19 –, a donné une indication de ce qui pourrait se passer lors des deux quinzaines olympiques.

Masques obligatoires, stage écourté

Alors que les premiers cas de Covid-19 sont apparus dans le peloton cycliste lors du Critérium du Dauphiné (du 2 au 9 juin), l’organisateur du Tour a tardé à réagir. Propriétaire des deux épreuves, Amaury Sport Organisation (ASO) n’a pas mis en place de protocole sanitaire au départ de la Grande Boucle.

Après les premiers cas avérés dans le peloton du Tour, la société a finalement demandé, le 14 juillet, aux journalistes de porter un masque dans les zones où ils pourraient être en contact avec les coureurs et les membres de leurs équipes.

En l’absence de réel protocole sanitaire, chaque équipe cycliste a adopté sa propre stratégie face au virus. Si la plupart ne prennent aucun risque et préfèrent retirer de la course les coureurs présentant des symptômes, toutes ne sont pas sur cette ligne. Chez Ineos Grenadiers, le Britannique Geraint Thomas, bien que positif, a ainsi décidé de continuer.

Lors des championnats de France de natation (du 16 au 21 juin), plusieurs cas positifs avaient aussi été recensés parmi les nageurs, ce qui a poussé la fédération à réagir. Les journalistes présents, le 17 juillet, à un stage de l’équipe de France à Vichy (Allier) devaient présenter un test négatif et les masques étaient obligatoires lors des entretiens.

La Fédération française de judo, elle, a décidé d’écourter le stage de préparation de l’équipe de France masculine au Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive de Montpellier, le 8 juillet, après que l’un des participants a été testé positif.

« Il n’y a pas lieu de paniquer »

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