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Panne informatique mondiale : sur les marchés financiers, un impact limité

Certaines plates-formes de courtage, des indices boursiers et des systèmes de paiement ont été perturbés, avant de revenir à la normale.

Par  (Londres, correspondance)

Publié le 19 juillet 2024 à 20h33, modifié le 20 juillet 2024 à 09h53

Temps de Lecture 2 min.

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Un trader du New York Stock Exchange (NYSE), aussi appelé Wall Street, à New York, aux États-Unis.

Des perturbations disparates et limitées. Toute la journée du vendredi 19 juillet, les marchés financiers, les banques et les assurances ont vécu sans panique les conséquences de la grande panne mondiale informatique provoquée par la mise à jour d’un logiciel de CrowdStrike, une entreprise américaine de cybersécurité. « C’est un peu la roulette russe, témoigne un tradeur d’une banque européenne, basé à Londres. Moi, mon système fonctionne, mais un de mes collègues à Milan a son ordinateur qui ne démarre pas. »

J.P. Morgan, une banque américaine, confirme que certains de ses tradeurs n’ont pas pu se connecter en début de journée en Europe. Pimco, l’une des plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde, a connu des problèmes similaires. Mais les difficultés sont à chaque fois restées contenues. « Il y a eu peu d’impact sur les marchés financiers pour l’instant », constate Jennifer McKeown, économiste au cabinet Capital Economics.

La Bourse de Londres (London Stock Exchange, LSE) a néanmoins connu des anicroches. Si les transactions n’ont pas été affectées, les indices n’étaient plus accessibles pendant près de quatre heures. Entre 11 h 55 et 15 h 54, le FTSE 100, l’indice de référence, et tous les autres indices calculés par le même groupe, ont continué à être compilés mais ne pouvaient pas être consultés.

La panne a aussi affecté la Bourse de Milan, qui utilise certains services fournis par LSE. Autre difficulté : le flux d’informations réglementaires de la Bourse de Londres a été interrompu, avant de reprendre en fin de journée. Quant au Trésor britannique, qui avait mis en vente des obligations, il a dû s’adapter : il a prolongé la période de mises aux enchères jusqu’à 14 h 30, au lieu de 10 heures comme prévu.

La Bourse de Paris, propriété d’Euronext, affirme en revanche n’avoir connu aucun dysfonctionnement. Le CAC 40 a terminé la journée en recul peu notable, de 0,69 %. La seule vraie secousse a concerné, sans surprise, CrowdStrike, l’entreprise par qui le mal est arrivé, qui s’est effondrée de 15 % à l’ouverture des marchés américains, avant de se stabiliser autour d’un recul de 10 %.

Le versement des salaires peut-être perturbé

Par ailleurs, les services de paiement à travers le monde ont connu des difficultés. A Londres, les transactions par carte bancaire dans certains taxis ne fonctionnaient pas. En Allemagne, les caisses des supermarchés Tegut sont tombées en panne, nécessitant de fermer temporairement les 340 magasins. Tous avaient rouvert en fin de journée.

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