FAB
Lancée fin septembre, la 9e édition du festival pluridisciplinaire bordelais se prolonge jusqu’au 13 octobre. Durant le deuxième week-end, nous avons pu assister notamment au “Chœur”, de Fanny de Chaillé, et au “Sacre”, du jeune collectif La Ville en feu, deux pièces de groupe aussi crépitantes que stimulantes.
En grande partie en extérieur, sous un soleil étincelant, le deuxième week-end du Festival international des arts de Bordeaux a particulièrement fait rayonner la très dynamique scène helvétique, représentée notamment par François Gremaud et le binôme Igor Cardellini & Tomas Gonzalez.
Dans un seul-en-scène endiablé, Ahmed Tobasi raconte son histoire, d’un camp de réfugié·es en Cisjordanie jusqu’aux scènes européennes. Une occasion de découvrir le travail du Freedom Theatre, une institution en Palestine.
La compagnie Pris dans les phares nous entraîne au fond des bois sur les pas d’une ermite pour une promenade sylvestre qui laisse toute sa place à l’improvisation.
Dans une marche théâtralisée, dansée et en musique, le collectif genevois OUINCH OUINCH réenchante le réel et fait voler en éclats le quatrième mur.
Avec “L’Âge d’or”, le duo formé par Igor Cardellini et Tomas Gonzalez invite à traverser le centre commercial Mériadeck via une performance-visite révélant l’envers du décor capitaliste.
Une lune monumentale de six mètres de diamètre donne le coup d’envoi du festival avec une soirée Full Moon pour rendre hommage à l’alliance immémoriale entre l’astre de la nuit et Bordeaux. Sylvie Violan, directrice du FAB,nous raconte la genèse de cet événement.