Marseille : un an après, la cité Saint-Thys toujours «traumatisée» par la mort de Socayna
REPORTAGE - Il y a un an, une étudiante de 25 ans d’une cité des quartiers est de Marseille était tuée par une balle perdue, alors qu’elle se trouvait dans sa chambre. L’événement tragique a durablement marqué le quartier, pourtant décrit comme «tranquille» par ses habitants.
Le Figaro Marseille
C’était il y a un an. Un soir de septembre, Socayna, âgée de 25 ans, trouvait la mort dans sa chambre, dans un de ses immeubles qui constituent la petite cité Saint-Thys, dans les quartiers est de Marseille. Ici, tout le monde se connaît et se fait la bise avec le sourire. Chacun dépeint une cité «tranquille», avec son tabac, sa boulangerie et son salon de coiffure.
On est loin du climat de défiance qui règne dans d’autres quartiers de Marseille, plus au nord de la ville, où des tags annoncent clairement la présence de trafic de drogue et des dealers contrôlent les entrées et les sorties. Et c’est pourtant bien dans ce quartier où elle vivait depuis des années avec sa mère que l’étudiante a été victime d’une balle perdue, dans une probable riposte entre deux clans rivaux qui se disputait le contrôle d’un modeste point de deal installé près de la pharmacie.
Un an plus tard, le traumatisme reste vivace dans les allées de la cité Saint-Thys
Lux fiat lux
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Et qu’est-ce qui aurait pu changer en un an ? Les pitreries présidentielles ou municipales à Marseille ? Les déclarations fracassantes mais non suivies d’actions radicales des ministres ?