Le survol de la zone du crash d’un avion de collection au Lavandou interdit le temps «des opérations de relevage»
Dans un arrêté, le préfet du Var et le préfet maritime de la Méditerranée interdisent le survol au-dessus du crash survenu le 16 août entre Le Lavandou et Bormes-les-Mimosas, le temps de lever l’épave qui s’est abîmé en mer.
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Plus de dix jours après le crash macabre, les autorités se préparent à lever définitivement l’épave échouée en Méditerranée. Dans un arrêté commun pris mardi, le préfet maritime et le préfet du Var annoncent interdire le survol de la zone où un avion civil Fouga Magister s’est abîmé en mer, le 16 août dernier, peu avant un spectacle de la Patrouille de France.
Cette interdiction de survol est en vigueur depuis mardi et durera jusqu’au vendredi 30 août, de 5h45 à 21h. La décision a été prise «pour des motifs d’ordre et de sécurité publics» afin «d’assurer la sécurité du plan d’eau autour de l’aéronef qui s’est abîmé en mer, à l’occasion des opérations de relevage de celui-ci.»
Un pilote de 65 ans décédé
Le corps du pilote a été retrouvé sans vie. Le Fouga Magister est l'ancien appareil sur lequel volait la Patrouille de France, qui évolue désormais à bord d'Alphajet.
Selon Bruno Clermont, membre du Centre des hautes études militaires, la victime est Didier Berger, 65 ans, ancien pilote de chasse qui avait racheté cet appareil il y a une trentaine d'années. «Tu as quitté le monde aux commandes de ton Fouga cher Didier. Bienvenue au bar de l'escadrille», conclut l'ex-général de corps aérien dans son post sur LinkedIn.
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