Thomas d’Ansembourg : « La vie intérieure conditionne la vie sociale »

Pour vivre en bonne santé psychique et physique, l’être humain a besoin de contacts humains. Sans les liens qu’il tisse avec ses proches, ses collègues, ses amis…, il dépérit. Aussi bien psychiquement que physiquement, souligne Boris Cyrulnik, l’invité de ce hors série. Mais comment vivre en liens dans un monde de plus en plus numérisé ? Dans une société où l’entre-soi prédomine et où l’autre, différent, inquiète ? Ce hors série démontre- interviews d’experts et études scientifiques à l’appui - la puissance des liens quand ils existent ou font défaut. Au travers de parcours de vie et d’exercices de coaching, il explique comment mettre plus d’amitié et de fraternité autour de soi. L’être humain est un animal social, il est urgent de ne pas l’oublier.
La puissance des liens, disponible sur notre kiosque en ligne.

Confucius le disait déjà : « Pour mettre de l’ordre dans le monde, nous devons mettre la nation en ordre. Pour mettre la nation en ordre, nous devons mettre la famille en ordre. Pour mettre la famille en ordre, nous devons cultiver notre vie personnelle. Et pour cultiver notre vie personnelle, nous devons clarifier nos cœurs. »

Thomas d’Ansembourg a mis cette citation en exergue de son livre Du Je au Nous, et il est vrai qu’elle traduit parfaitement son propos. Si nous voulons que le monde soit plus agréable et les relations avec les autres plus harmonieuses, nous devons améliorer notre connaissance de nous-mêmes. C’est ainsi qu’un développement personnel profond devrait nous amener à un développement social durable. 

Quel regard portez-vous sur notre manière de communiquer, vous qui organisez depuis une trentaine d’années des formations sur la communication non violente (CNV) ? Avons-nous progressé ?  

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