Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules déréglées finissent par former une masse qu’on appelle tumeur maligne. Pour déterminer le stade du cancer, la médecine s’appuie le plus souvent sur un système international de classification appelé TNM. il est fondé sur la taille de la tumeur (T), l’atteinte ou non des ganglions lymphatiques par des cellules cancéreuses (N, de l’anglais « node » qui signifie ganglion) et la présence ou non de métastases dans d’autres parties du corps (M). Il existe cinq stades différents, numérotés de 0 à 4 (0 : tumeur in situ ; 1 : tumeur unique et de petite taille ; 2 : volume local plus important ; 3 : envahissement des ganglions lymphatiques ou des tissus avoisinants ; 4 : extension plus large dans l’organisme sous forme de métastases). Dans la majorité des cas, plus un cancer est soigné tôt, moins les traitements sont lourds et meilleures sont les chances de guérison. Malgré la chimiothérapie, la prévention des facteurs de risques (tabac, alcool, …), les campagnes de dépistage de santé publique, les diagnostics et détections des symptômes plus précoces et une meilleure compréhension des mécanismes et de la biologie des tumeurs (antigènes et marqueurs tumoraux), le cancer est la première cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme. Le cancer le plus mortel chez l’homme reste le cancer du poumon (23 000 morts) et le cancer du sein chez la femme (12 000 décès), suivis par les cancers du côlon, de la prostate, du pancréas et de la gorge. Selon les dernières estimations de Santé Publique France, le nombre de nouveau cas en France métropolitaine a doublé entre 1990 et 2023. L’Europe compte un quart de tous les cas de cancer dans le monde, alors qu’elle représente moins de 10 % de la population mondiale.