Québec History

« L'esprit humain a toujours été fasciné par les baleines. Le sujet n'a toutefois guère captivé les historiens canadiens, sans doute parce qu'au Canada la pêche à la baleine a presque toujours été pratiquée par des étrangers », Mario Lalancette en 1988.

Cet essai est un état de la question résumant cinquante années de travaux sur la question de la pêche à la baleine sur les territoires de la Nouvelle-France au 16ème et 17ème siècle. Nous verrons que les études dans ce domaine sont pratiquement inexistantes jusque dans les années 1970, contrairement aux recherches sur les pêcheries en Nouvelle-Angleterre, elles, très foisonnantes. Nous remarquerons également que les sources à exploiter seront tout autant archivistiques (et européennes) qu’archéologiques (et canadiennes), regroupant des efforts de part en part de l’Atlantique. Enfin, nous noterons que cette branche encore si peu étudiée bénéficierait certainement de plus d’attention, car trop de questions demeurent encore à ce jour.

Au tournant des années 1970, on assiste à l’émergence d’un renouveau féministe au Québec, marquée par la création du Front de libération des femmes du Québec en 1969. Une part du mouvement féministe envisage alors les activités domestiques non plus comme faisant partie d’une « nature féminine », mais comme un véritable travail. Cette démarche s’inscrit dans la recherche d’une oppression commune à toutes les femmes et dans l’idée d’une « communauté de situation ». Le travail ménager non rémunéré apparaît alors comme le « plus petit dénominateur commun » de la condition de toutes les femmes, et ce peu importe leur statut civil, leur classe sociale ou leur occupation. Durant les années 1970 et et 1980, plusieurs débats ont lieu quant à la reconnaissance de ce travail. Si certaines féministes défendent la revendication d’un salaire au travail ménager, plusieurs d’entre elles revendiquent plutôt une socialisation de ce travail par la mise en place de services collectifs (garderies populaires, cantines, etc.). D’autres féministes, enfin, demandent la mise en place de certaines réformes gouvernementales afin de réduire la précarité financière des mères et des ménagères. Dans la présente étude, nous proposons une analyse des discours sur le travail ménager, ainsi qu’un examen des différentes avenues de reconnaissance envisagées par les féministes québécoises. En analysant les publications de collectifs féministes, de groupes de femmes et d’organismes liés à la condition féminine, nous pouvons dès lors affirmer que le travail ménager a été un thème marquant pour le cheminement théorique et militant du mouvement des femmes. Bien qu’omniprésent dans les discours féministes des années 1970 et 1980, des collectifs plus radicaux aux associations féminines réformistes, il a été bien rapidement oublié dans les bilans et dans l’historiographie. Nous tenterons alors de mettre de l’avant les discours féministes sur la reconnaissance du travail ménager comme élément de continuité au sein du mouvement féministe.

This study examines bead assemblages from Basque sites north of the Gulf of Saint Lawrence and from Native burials south of the Gulf in French Acadia, with a view to determining which varieties may be
ascribed to these two cultural groups. It also examines sixteenth-century Saint Lawrence Valley bead assemblages in order to discover which types are found here, and to compare them with Basque,Acadian, and Great Lakes assemblages in order to learn whether European materials followed the valley in the sixteenth century.The explicit aims of this paper are 1) to extend and refine the sixteenth-century bead typology around the Gulf and in the Saint Lawrence lowlands, 2) to understand the respective roles of the Basques and the French in trade with Natives, and 3) to draw conclusions regarding possible trade routes to the lower Great Lakes during this period.

(Cet exposé n'est qu'une esquisse sans pretention) (This presentation is simply an unpretentious sketch)
Métis Unions & Weddings in Quebec; is an analysis of researches conducted from 2006 to 2009 containing the results of genealogical researches from people requesting the Aboriginal Status and / or Métis status in connection with the records of membership of some Band Councils in Quebec. It was conducted by Eric Pouliot-Thisdale, graduate in social sciences and member of the Faculty of Human Science from University of Quebec in Montreal, during university studies and involvements in a student association.

Eric Pouliot-Thisdale is a researcher since 15 years in the field of public archives of various sources, including historical and demographic archives who conducted several researches for Band Councils political land claims, as well as for particulars. Presently researcher for the Band Council of his community, Kanesatake, and a contributing writer and historical columnist for the weekly paper from the Kahnawake community, award winner of the best business, education stories from the Quebec Community Newspaper Association on 2016.

(Cet exposé n'est qu'une esquisse sans pretention) (This presentation is simply an unpretentious sketch)
Unions Métis et réclamations au Québec; est une analyse de recherche conduite de 2006 à 2009 contenant les résultats de recherche généalogiques d’individus réclamant le statut Indien et / ou Métis, en liens avec le registraire des membres de certaines Premières nations au Québec. La recherché fut effectuée par Eric Pouliot-Thisdale, gradué en sciences sociales et membre de la Faculté des Sciences Humaines de l’Université du Québec à Montréal, lors de recherches
universitaires et d’implications pour une association étudiante.

Eric Pouliot-Thisdale est recherchiste depuis 15 années dans le domaine des archives publiques de diverses sources, incluant les archives historiques et démographiques, qui a mené plusieurs recherches pour certains conseils de bande quant aux revendications territoriales politiques, ainsi que pour des particuliers. Il est actuellement chercheur, auteur et chroniqueur historique pour le journal hebdomadaire de la communauté de Kahnawake, gagnant du lauréat de la meilleure entreprise éducative, membre de Quebec Community Newspapers Association en 2016.

Au Québec, un mythe démographique et sociologique collectif laisse supposer que la majorité des habitants de la province sont de souches métisses; métissés par des alliances interethniques avec les indiens.

Cependant, selon la présente analyse basée sur des recherches approfondies accumulées sur 3 années consécutives par le biais de catégories de divers groupes d'âge, ainsi que plusieurs autres analyses démographique déjà effectuées précédemment par d’autres universités; cette spéculation populaire ne semble pas faire le poids sur la réalité fournie par les dossiers archivés.

En prenant compte de l’aperçu des résultats de cette présente étude, rassemblés à partir de recherches qui ont été menées entre 2006-2009, au Québec, pour les personnes qui étaient en quête d'ancêtres autochtones; le pourcentage de réalisme semblait aléatoire dans la plupart des cas. Pour obtenir un aperçu rapide de ces requêtes rencontrées, seulement 21,33% des candidats provenaient de métissages réels. Mais principalement au Québec une population d'environ 50% à 85% serait spéculée métissée, même si les compilations détaillées n'ont encore jamais été suffisamment présentées.

Également, ces résultats semblent avoir été promus plus particulièrement dans les zones où les origines de ces premiers métissages ont eu lieu la plupart du temps, créant donc un certain manque de régularité.

Historiquement, à partir des données découvertes dans les archives, la plupart des gens d'origines françaises vivant à proximité des territoires autochtones n’avaient fondamentalement pas de relations associées, spécifiquement avec les Premières nations, comme l'ont confirmés diverse études précédentes

How are religious traditions and exchanges between them constructed in textbooks used in Quebec? Through a critical discourse analysis of History and Citizenship Education, and Ethics and Religious Culture textbooks, we find that the Abrahamic monotheistic tradition is valorized, while non-Abrahamic monotheistic traditions and polytheism are either
omitted or presented as largely different and exotic, with no potential connections established between the various traditions. As such, we propose a critical multicultural approach and an illustrative model that
acknowledges the exchanges and mutual influences among religious traditions. Such an approach should help students from various religious and cultural backgrounds develop an understanding and a respect for diverse human civilizations and religious traditions, thus contributing to fostering inclusive multicultural classrooms.

Le 3 septembre 1783, le Traité de Paris clôt la guerre de l'Indépendance étatsunienne. Les Treize Colonies échappent au joug britannique alors que la vieille Province de Québec et la Nouvelle-Ecosse conservent leur statut colonial. Or tout n'est pas résolu. Le sort des Canadiens qui ont soutenu la cause révolutionnaire est incertain. Les Loyalistes des colonies insurgées doivent rebâtir au nord de la nouvelle frontière internationale. Puis, la frontière est elle-même contestée: les appartenances culturelles et les allégeances politiques des résidents de l'axe Champlain-Richelieu demeurent fluides. La famille Mignault exemplifie ces identités qui ne se conforment pas à nos strictes définitions nationales contemporaines. Surtout, Basile, le patriarche révolutionnaire, et son fils Pierre, curé de Chambly, mènent chacun une existence profondément marquée par le géant étatsunien au sud. Les échanges qu'ils vivent en cette région liminale exigent de la part des historiens une reconsidération des récits historiques nationaux.

Au Québec, plusieurs activités traditionnelles amérindiennes sont devenus des sports : canot de rivière et canot à glace, crosse, courses de traîneaux à chiens, pêche sur glace et raquettes à neige. L’évolution de ce dernier emprunt culturel aux Amérindiens témoigne du passage d'une pratique essentielle à la survie à une activité de loisir. En effet, les raquettes étaient indissociables d’activités de subsistance comme la chasse et les transports, autant pour les autochtones que pour les immigrants européens qui les ont immédiatement adoptées en s’établissant en Nouvelle-France, au début du XVIIe siècle. Presque 300 ans plus tard, à la fin du XIXe siècle, les randonnées en raquettes étaient devenues un divertissement extrêmement populaire donnant lieu à la formation de centaines de clubs de raquetteurs. De nos jours, après une période de déclin de quelques décennies, la raquette à neige améliorée, faite de nouveaux matériaux synthétiques et souvent dotée de crampons, effectue un retour en force comme activité de randonnée et sport de haut niveau.

Près de quatre siècles après sa première édition, il convient de placer la Brève Relation du voyage de la Nouvelle-France aux côtés des Voyages de Champlain et du Grand Voyage du pays des Hurons de Sagard. Précieux témoignage des premiers balbutiements de la colonie canadienne et des rapports franco-autochtones dans la vallée laurentienne, cette relation inaugurale étonne tant par son registre intimiste et sa liberté de ton que par l’acuité du regard de Lejeune et la richesse des sujets qu’il aborde.

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/486729/la-lignee-tremblay-ou-l-aventure-nord-americaine-d-une-signature-adn
Premier nom au Québec avec plus de 80 000 porteurs, Tremblay fait figure de symbole. Plus de 100 000 personnes portent le nom en Amérique du Nord. Ce statut peut justifier qu’on s’y intéresse plus particulièrement pour illustrer comment se combinent aujourd’hui généalogie et génétique. Le regard offert ici porte sur la dimension scientifique de ce savoir plutôt que sur son industrie.Le discours sur le comportement humain a l’habitude d’opposer nature et culture. L’intuition nous conduit à séparer biologie et nom de famille de la même façon. La recherche en anthropologie et généalogie génétique révèle cependant l’existence d’une étroite corrélation qu’on peut pratiquement qualifier de
« biologie du nom ».

La façade-écran est un type de façade qui, comme en Angleterre, à l'époque médiévale, ne montre pas de correspondance stricte avec la structure de l'intérieur de l'édifice, en opposition avec les principes mêmes du gothique français. Elle se présente, à l'église de Mont-Saint-Hilaire, telle une construction littéralement plaquée devant la nef et s'explique, en fait, ici, par l'abandon du projet initial de façade à deux tours inspirée de celle de l'église voisine de Saint-Jean-sur-Richelieu. L'effet produit est exceptionnel en architecture religieuse québécoise. Lorsque le visiteur arrive devant l'édifice, l'ensemble de la structure demeure cachée derrière ce simple mur maçonné qui déborde de chaque côté de la nef et qui dépasse, en hauteur, les toitures. Pourtant, une fois à l'intérieur, on oublie immédiatement cette composition extérieure rigide. Le décor constitue en effet un des sommets du genre au Québec. Avant le décor : le gros-oeuvre Le devis de construction de l'ensemble maçonné est établi en 1830, alors que la fabrique conclut un marché avec Augustin Leblanc, entrepreneur de Saint-Grégoire de Nicolet, pour remplacer l'ancienne chapelle-presbytère de 1798. On choisit un plan récollet à chevet plat, comme c'est souvent le cas dans la région montréalaise. Ce sont des problèmes financiers, entraînant un ralentissement des travaux, qui imposent une modification au projet initial dès 1834. On abandonne alors la construction des clochers latéraux, que l'on remplace par une tour unique intégrée à la charpente derrière le pignon de la façade. Cette campagne de travaux se termine en 1837, avec la consécration de l'édifice. Sont alors complétés, le gros-oeuvre, la charpente, la toiture, la fausse voûte et les supports qui prendront l'apparence de colonnes néogothiques une fois le décor mis en place. Le style néogothique se retrouve déjà dans les ouvertures en tiers-points de la façade, alors qu'elles sont en plein cintre sur les longs pans. Un décor néo-gothique animé Peut-être désirait-on à l'origine un décor à la Quévillon, on ne le sait pas vraiment. Les ouvertures en plein cintre de la nef et du choeur laissent supposer que le style néogothique n'y était pas prévu. On a par contre finalement opté pour une décoration inspirée de celle de la basilique Notre-Dame de Montréal, réalisée selon ce style entre 1824 et 1829. La mise en place de l'ensemble sculpté débute en 1842, sous la direction d'Antoine Prévost, menuisier de Beloeil. C'est à cette époque que la voûte et les colonnes sont conçues. La forme dynamique de cet espace structuré selon trois nefs d'égale hauteur est mise en valeur par la finesse des colonnes composées de faisceaux de huit colonnettes terminées par des chapiteaux au tailloir arrondi. On choisit, sans doute pour respecter la composition dynamique de la nef, de compléter l'ensemble par un choeur qui imite la structure à pans coupés des chevets des églises médiévales. La structure angulaire de la maçonnerie est alors littéralement habillée par le décor sculpté, créant ainsi un espace à l'arrière du retable comme on le faisait sous le Régime français. Des portes de chaque côté du maître-autel permettent d'accéder à cet espace avant de se rendre à la sacristie.

Malgré une tendance au renouvellement des formes architecturales à la fin du 18 e siècle due principalement à la formation européenne de certains concepteurs d'édifices religieux québécois, pensons ici à François Baillairgé, les habitudes de construire sont si fortement ancrées que les formes dites traditionnelles vont perdurer jusque vers 1830. Il faut bien comprendre qu'après la Conquête la situation des Canadiens français, majoritaires en nombre, mais minoritaires quant à leur pouvoir politique et économique, implique un attachement compréhensible aux réalisations culturelles, qui constituent alors un repère dans leur identification sociale en tant que communauté vivante et cohérente.

Pour la Société d’agriculture du comté de Brome (2018).

"Le développement des expositions (ou foires) agricoles est lié au souci d'améliorer la production agricole en Europe au cours du dix-huitième siècle. La commercialisation croissante de l'agri-culture, la consolidation de grands domaines ruraux ainsi que les débuts de la révolution industrielle permettent alors d'entrevoir une efficacité et un rendement qui n'étaient possibles dans une éco-nomie de subsistance. L'expérimentation associée aux Lumières permet d'introduire de nouvelles méthodes et connaissances (en chimie et en génétique, par exemple) dans la culture, l'usage du sol et l'élevage. Ce virage scientifique, d'abord réservé aux élites, marque les débuts de l'agronomie. [...]"

[English follows]
Ce chapitre pose la question du degré de rupture ou de continuité entre les mouvements de l'extrême droite contemporaine et le fascisme historique. Pour ce faire, nous commençons par retracer la matrice idéologique d'un groupe d'extrême droite québécois -- la Fédération des Québécois de souche -- à partir de l'analyse des principales catégories d'acteurs prises pour cibles dans les articles du magazine Le Harfang, publié par l'organisation depuis 2012. Nous analysons ensuite la manière dont ces catégories s'articulent ensemble pour former un cadre qui structure une certaine vision du monde  et motive l'action politique (ce que nous appelons la « matrice idéologique »). Cet exercice nous permet, dans une troisième partie, d'établir des liens clairs entre la matrice idéologique de l'extrême droite contemporaine et celle de groupes ultra-nationalistes et ultra-conservateurs, proches du fascisme, actifs au Québec dans les années 1930. En somme, nous constatons qu'en tant que mouvement et système de pensée, l’extrême droite contemporaine  présente davantage de points communs avec l’extrême droite historique que ce qu'on pourrait parfois être amené à penser.
Lien vers l'ouvrage complet: http://classiques.uqac.ca/contemporains/helly_denise/Retablir_l_ordre_peur_mefiance_haine/Retablir_l_ordre.html

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This chapter raises the question of the degree of rupture or continuity between movements of the contemporary far right and historical fascism. To do this, we begin by retracing the ideological matrix of an extreme right group - the Fédération des Québécois de souche - through the analysis of the main categories of actors targeted in the pages of their magazine. We then analyze how these categories articulate together to constitue a framework that sustain a certain ontology that motivates political action (what we call the "ideological matrix" ). This exercise allows us, in a third part, to establish clear links between the ideological matrix of the contemporary far right and that of ultra-nationalist and ultra-conservative groups, close to fascism, active in Quebec in the 1930s. In short, we find that as a movement and system of thought, the contemporary far right may have more in common with historic fascism than we might sometimes be led to believe.
Follow the link for the full version of the book: http://classiques.uqac.ca/contemporains/helly_denise/Retablir_l_ordre_peur_mefiance_haine/Retablir_l_ordre.html

Nel libro sono narrate le vicende di esploratori come i Caboto, Giovanni da Verrazzano, Jacques Cartier, Samuel de Champlain, Robert Cavelier de La Salle e la ricerca del mitico passaggio a Nord-ovest. Vi sono gli indiani, Irochesi e Uroni, e i luoghi della Nuova Francia. Vengono descritti l'organizzazione politico-amministrativa di quei territori, la società, l'economia - in particolare il commercio delle pellicce e la pesca del merluzzo -, il ruolo della Chiesa e degli ordini religiosi. C'è il sogno imperiale francese costellato da scontri, alleanze e trattati fino al 1763, anno in cui, dopo un conflitto dalle dimensioni mondiali-la guerra dei Sette anni-l'impero del Giglio sarà destinato a dissolversi nei flutti della storia. Un'opera vasta sull'impero francese nordamericano che risponde a un bisogno conoscitivo non solo degli specialisti, ma anche di un pubblico più ampio.

Cet article s'intéresse aux enfants de Nicolas Lebel, ce pionnier de Nouvelle-France né près de Rouen vers 1633. Le nombre de Québécois actuels qui descendent de ce Normand est estimé à près de deux millions. On découvre toutefois qu'au moins deux des trois fils documentés de Lebel ne le sont pas par la biologie. En outre, certains indices suggèrent que sa seule fille pourrait aussi être née d'autrui. Les données ADN du chromosome Y ne laissent par contre aucun doute quant aux origines distinctes des trois «frères» Lebel qu'expriment leurs filiations masculines. Le cas est à ce point singulier qu'il faut s'interroger sur la possible infertilité du patriarche. Les informations recueillies sur cette famille ouvrent de nouvelles perspectives sur les mœurs de l'intimité aux premiers temps de la Nouvelle-France, alors que les réalités observées peuvent s'expliquer de différentes façons. À l'évidence, jamais ne pourra-t-on trier les scénarios concurrents et situer toute la vérité. Des indices circonstanciels dans les relations entre les familles concernées aident néanmoins à l'interprétation des faits mis au jour.

Historians have traced the mass migration of French Canadians from the St. Lawrence River valley to the United States between the Civil War era and the Great Depression; to a lesser extent, scholars have also studied outmigration in the 1840s and 1850s. Closer scrutiny of available evidence suggests, however, that the roots of Lower Canada’s great demographic hemorrhage lie in the early decades of the nineteenth century. As cross-border infrastructure and commerce developed, French Canadians explored new opportunities in the northeastern United States and Great Lakes region. Demographic estimates, signs of an agricultural crisis, and contemporary sources all point to a migratory pattern that anticipated the grande saignée. Further research of this kind stands to change how we view not only French-Canadian mobility, but the extent of continental integration prior to the advent of railways.

Résumé : L’histoire des populations recèle des métissages anciens que la recherche par ADN parvient aujourd’hui à détecter. Cet article démontre la pertinence de cette méthode pour l’étude de l’Acadie, de son ethnogenèse et de son prolongement québécois en y exploitant spécifiquement la présence d’ADN amérindien. Un développement distinctif et exclusif au continent américain y caractérise en effet la population autochtone.

Les deux tomes des œuvres complètes de Samuel de Champlain rassemblent, en français moderne, tous ses ouvrages imprimés de son vivant, avec toutes les cartes des éditions originales, ainsi que tous ses manuscrits, dont trois mémoires inédits. Un système de concordance permet au lecteur de retrouver rapidement les textes cités des éditions antérieures de Biggar et de Laverdière. Finalement, une solide introduction, des notes explicatives et un index complètent cette édition finale des textes de Champlain.

Les récits de Champlain sont un témoignage capital des débuts de la présence française en Amérique du Nord. Il y raconte les fondations de l'Acadie et de Québec, ainsi que les explorations des provinces maritimes, de la Nouvelle-Angleterre, de la vallée du Saint-Laurent et de l'Ontario. Il y rapporte les alliances avec les Micmacs, les Etchemins, les Montagnais, les Algonquins et les Hurons. Il rappelle tout ce qu'il a vécu aux côtés des autres fondateurs, en particulier Pierre Dugua de Mons et François Gravé, mais il révèle aussi ses démarches auprès du pouvoir royal et certains aspects inconnus de sa vie.

Tome 1

Bref discours (1600-1601) • Mémoire sur un établissement dans les Terres-Neuves (1603) • Des Sauvages (1603) • Voyages (1613) • Mémoires au roi et à la Chambre du commerce (1617-1618) • Voyages (1619)

Por más de dos siglos, en Quebec han convivido dos sociedades bien diferenciadas; por un lado, los habitantes de origen francés, gobernados por el derecho romano y la Iglesia Católica; y por otro, los habitantes de origen británico, gobernados por el derecho inglés (Common Law) y protestantes. En virtud de las rebeliones que causaron estas diferencias y de acuerdo con las recomendaciones de Lord Durham, en 1841 se aprobó el Acto de Unión, el cual establecía la unión de las provincias de Alto Canadá (Ontario), principalmente inglesa y Bajo Canadá (Quebec), donde predominaban los habitantes de origen francés. El objetivo de esta medida era forzar la asimilación de la comunidad francesa a la inglesa. Sin embargo, los quebequeses han logrado sobrevivir y mantener su identidad nacional y cultural en un país predominantemente inglés. Dentro de Canadá, Quebec evolucionó como una “distinct society” (término acuñado por Jean Lesage), es decir, como una sociedad distinta dentro de Canadá: una sociedad rural y bilingüe donde predomina el francés; con una cultura, sistema legal y religión diferentes del resto del país. Como bien lo expresa Jean Lesage, primer ministro de la provincia de Quebec durante la revolución tranquila, Quebec es una provincia “con sus rasgos singulares y su propio modo de pensar y ver las cosas, y es nuestro deber  protegerlos y nuestro derecho desarrollarlos”. Por ello, a pesar de pertenecer a la Confederación Canadiense, el nacionalismo quebequés sigue latente ya que los quebequeses luchan por forjar una mayor autonomía dentro de Canadá y por perpetuar su existencia y garantizar la supervivencia de su sociedad. Sin embargo, en comparación con el resto de las provincias de Canadá, Quebec estaba social,  política y económicamente atrasada. Fue como consecuencia de la revolución tranquila que Quebec ha logrado un auge sin precedente que la convirtió en una sociedad moderna y muy industrializada.

Faire l’histoire du régime seigneurial canadien, c’est contribuer, d’une façon ou d’une autre, à l’histoire du droit. Cette affirmation peut paraître banale à première vue. En tant que régime de propriété, le régime seigneurial est volontiers abordé comme un faisceau de droits liant seigneur et censitaires sur un même territoire. Quel historien ou historienne étudiant la seigneurie canadienne n’a pas considéré, voire discuté, les obligations portées au contrat de concession ou les prescriptions émanant de la coutume de Paris et des législations royales ? Menée à partir des mêmes sources juridiques, cette discussion a conduit à des interprétations fort différentes. La vision la plus ancienne du régime seigneurial offre, on le sait, un portrait nettement favorable de l’institution qu’on associe parfois à la « survivance » de la nation canadienne-française. Mais une tendance nettement plus critique de l’institution domine largement depuis plusieurs années maintenant, malgré les divergences notables dans l’argumentaire chez les uns et chez les autres. Or, l’attention accordée à la dimension juridique du régime seigneurial semble bien avoir contribué à ce virage à 180 degrés. Alors que certains ont plus ou moins épousé le discours libéral ayant entouré l’abolition du régime au mitan du XIXe siècle, plusieurs études de cas ont également remis en question la bonté de l’institution en sol canadien sur la base des privilèges juridiques du seigneur et du prélèvement « féodal » bien réel qui accapare une partie de la production frumentaire des « habitants ». Commentateurs de la coutume ou textes de loi à l’appui, les droits et devoirs des acteurs du régime sont alors examinés, évalués, soupesés, au point où le plan de la démonstration historienne emprunte quelquefois à la taxonomie même des juristes de l’époque. En fait, certains auteurs sont devenus, sans trop le vouloir, de fins connaisseurs du droit seigneurial, beaucoup plus en réalité que bien des contemporains ayant effectivement été régis par l’institution (y compris la classe des seigneurs) …

À plus d’un titre (pratique notariée, opinion publique sur le droit, débats législatifs, etc.), ces travaux ont enrichi notre connaissance des différents aspects juridiques du régime seigneurial canadien. Mais s’ils ont de ce fait contribué à l’histoire du droit, très peu ont expressément envisagé leur apport sous cet angle. On ne saurait bien sûr leur faire reproche d’avoir privilégié d’autres préoccupations, le plus souvent d’ordre socio-économique ou politique. Si on met toutefois le droit sous les projecteurs, suffisamment longtemps pour y voir autres choses qu’un simple cadre juridique préexistant, on mesure mieux toute la richesse de cet objet d’étude encore largement laissé en friche. Dans la courte réflexion qui suit, j’aborde tour à tour deux composantes négligées de la régulation juridique des rapports seigneuriaux, la justice et la culture juridique.  Pour chacune d’elles, j’évoque certaines perspectives de recherche qui me semblent devoir mériter une attention toute spéciale, pour la meilleure compréhension tant du régime seigneurial que du rapport entre le droit et la société canadienne et québécoise.

The official narratives that Canada tells itself about its history and identity facilitate the contemporary exercise of power, determining who is to be regarded as fully belonging and who is alien. While race is excised from these national narratives, it has in fact been central to the formation of Canadian nationhood. The image of the respectable, peaceful, multiculturalism-loving Canadian citizen, descendant of the two founding nations, France and Britain, goes hand in hand with its opposites: the Indigenous ‘Indian’, the Black, the immigrant newcomer and the refugee. This article examines the historical and contemporary variants of these images and the narratives constructed around them, arguing that Canada’s history of colonial violence, slavery and racism has been marginalised through their circulation, and that their continued invocation in public debates on crime, terrorism and immigration is a crucial factor in the perpetuation of racial exclusion. The particular ways in which Québec has conceived its relationship to English Canada add an interesting dimension to this discussion: in the 1960s, Quebecers saw in the political struggles of Africans and African Americans a metaphor for their own identity. But Québec’s own version of a founding national narrative is a tale of innocence and victimhood that conveniently omits the colonisation of Indigenous peoples, the practice of slavery and racial exclusion

This research traces the birth and development of a major missionary thrust into French Canada by the Pentecostal Assemblies of Canada called FLITE, for French Language Intensive Training for Evangelism. At a time of spiritual stagnation and non-growth in the French-Canadian churches, the FLITE programme, initiated by Rev. Robert Argue, injected spiritual dynamism into the francophone Pentecostal community by calling on anglophone Bible College graduates to learn French with the objective of ministering in French Canada. This initiative, although causing conflict and division within the Pentecostal church in Quebec, resulted in a restructured and revitalized Pentecostal church in Quebec, exponential growth in members and churches, and expansion in all regions of Quebec.

Le prix Mémoires 2018 a couronné la 1e des trois parties de cet article qui se conclut ici par l'examen des liens conservés par Pierre V. Mailloux et sa famille avec leur parenté canadienne. La cadette du rebelle s'établit à Berthier vers 1810, puis Mailloux lui-même de 1815 à 1818. L'extinction de ces liens survient peu après 1825 avec la 3e génération.

This study was completed in partial fulfillment of coursework in Civil Law Reasoning within the University of Ottawa, Faculty of Civil Law, Licentiate in Law, National Program. Obligations are also due to the paper sponsorship by the Cape Breton Island Foundation (CBIF) Incorporated, which is an independent, non-partisan public policy think tank focused on governance impacts on Cape Breton Island. In exploring Civil Law's origin and evolution within New France, leading up to the creation of Quebec and the preservation of French Civil Law, this paper seeks to explore the status and operation of civil law in the rest of Canada's New France territory which we know as Atlantic Canada today, and was formerly known as Acadie. Focus will be paid to Cape Breton Island (Isle Cap Breton), also formerly known as Isle Royale and which twice was part of New France with French Colonial status, and twice was defeated by British (and US) forces and annexed to Nova Scotia (a predominantly British Colony). During its annexations to Nova Scotia, it was also twice split off as its own colony with a constitution, Lieutenant Governor, Attorney General and legislature (which was never allowed to form), granted to it. The final annexation by Nova Scotia was in 1820 and it was performed under great protest by the executive administration and people of Cape Breton Island. In 1867 Nova Scotia joined Confederation, and the Provinces of Nova Scotia and New Brunswick's provincial constitutions were protected. Whereas Cape Breton Island seeks a return of its constitution and legal system, a question to frame future research that is beyond the scope of this preliminary paper, is what historical, cultural, and legal influences will prospectively influence a society ripe for a potential multi-jural legal system with French and Scottish civil law heritage and a strong traditional Aboriginal presence? The goal of an early review of French civil law in Cape Breton Island and Atlantic Canada, will be to establish a deeper understanding of the regions colonial civil law legacy and to deepen an understanding of the legal history of the region during the period 1608-1763 (intermittent French rule).

This book explores the profound social, cultural, and political changes that affected the way in which Canadians and Australians defined themselves as a «people» from the late nineteenth century to the 1970s. Taking as its central theme the way each country responded to the introduction of new migrants, the book asks a key historical question: why and how did multiculturalism replace Britishness as the defining idea of community for English-speaking Canada and Australia, and what does this say about their respective experiences of nationalism in the twentieth century? The book begins from a simple premise – namely, that the path towards the adoption of multiculturalism as the orthodox way of defining national community in English-speaking Canada and Australia in the latter half of the twentieth century was both uncertain and unsteady. It followed a period in which both nations had looked first and foremost to Britain to define their national self-image. In both nations, however, following the breakdown of their more formal and institutional ties to the ‘mother-country’ in the post-war period there was a crisis of national meaning, and policy makers and politicians moved quickly to fill the void with a new idea of the nation, one that was the very antithesis to the White, monolithic idea of Britishness. This book will be useful for both history and politics courses in Australia and Canada, as well as internationally.

(Cet exposé n'est qu'une esquisse sans pretention) (This presentation is simply an unpretentious sketch)
The terrible outcomes of the residential schools which destroyed several generations are going to be exposed here as a simple literal description of the organisation of these Christians organisms in collaboration with the government in the period from 1901 to 1921, through details observed through both censuses: 1911 and 1921. It took me a while to organise such a research and to find a way to expose it to our healing communities. I thought that the better way to conduct such a project was to simply expose what was available thought the public archives.

The decree of 100 years before publication concerning the private life of the persons mentioned in the several archives available is touching the available records, but a certain “clemency” from Library and Archives Canada is giving us the opportunity to be able to observe and identify our ancestors until 1921 through the censuses and until 1940 through most parish registers.

Paul Klee, un artiste allemand, a souligné la lutte éternelle des êtres humains pour synthétiser la « vision intérieure » avec « l'expérience extérieure ». "J'ai vu l'ange dans le marbre et je l'ai sculpté jusqu'à ce que je le libère." - Michel-Ange "La beauté est l'illumination de l'âme!" - Poète-théologien O'Donohue, Art et vie psyché-psychique inconsciente Carl Jung Art-Créativité , l'imagination et la beauté [divine] La Renaissance italienne était l'épicentre du mouvement de la Renaissance - qui était en effet un mouvement et servait de conscience sociale au même titre que l'était le siècle des Lumières - et, outre les artistes immortels tels que Léonard de Vinci, Michel-Ange, et Raphaël, il y avait un certain nombre d'autres artistes importants comme Masaccio, Fra Angelico, Piero Della Francesca et Sandro Botticelli qui ont réalisé des réalisations importantes menant à la Haute Renaissance. Léonard de Vinci a observé que « le plaisir le plus noble est la joie de comprendre ». C'est quelque chose auquel je peux personnellement m'identifier puisque ce que j'écris est « compréhension » contre l'illumination - en partie parce que je crois que la véritable illumination n'est pas vraiment possible sans comprendre la conscience-spiritualité - que la psychologie dominante avec ses préjugés matérialistes réprime (sévèrement) !
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"This article examines the role of the French Canadian soldiers of the 22nd Battalion and the reaction to their achievements on the battlefield (specifically at the battle of Courcelette) as well as tracing the development of the literature published by veterans after the war. The dominant narrative for French Canada’s experience of the First World War focuses on the domestic
experience of the province and places little emphasis on the actions and experience of its many soldiers on the Western Front. This work will offer some balance to that narrative and combat the myth of a monolithic experience for French Canadians during the Great War."

Two  books  published  in  the  first  half  of  2019  by  Presses  de  l’Université  LavalLe  statut  de  Métis  au  Canada  and Les  Bois-Brûlés  de  l’Outaouaisare  the  latest  in  a  primarily  French-language academic subfield (“Eastern métis” studies) that grew out of the Supreme Court  of  Canada’s  (SCC)  Powley decision  in  2003.  Authors  in  the  subfield  continue  to  treat knowledge produced by the courts as the ultimate arbiter of truth when it comes to Indigenous identity, all the while harming Indigenous political efforts at self-determination. Another unmistakeable feature of the sub-field is its lack of engagement with Indigenous thinkers. Combined with a bedrock of faulty assumptions about the past and a lavish dose of speculative interpretation, the subfield exemplifies how academia is a generative space for colonial revisionism. These two books in particular aim to ensure that individuals claiming an  “Eastern  métis”  (or  “Québec  métis”  or  “Acadian-métis”)  identity  continue  to  take  up  institutional resources reserved for actual Indigenous individuals, whether in the form of scholarships and bursaries, faculty, administrative or advisory positions, or other things.

Ce mémoire étudie l'institution collégiale comme espace de vie au tournant du XXe siècle par le biais d'une étude de cas, le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Plus concrètement, nous tentons de répondre aux questions suivantes. Comment pense-t-on et aménage-t-on l'espace dans ce collège pour garçons entre 1860-1922? Comment façonne-t-il les identités sociales et que nous révèle-t-il sur celles-ci? Autrement dit, nous nous intéressons aux valeurs qui sont transmises et aux normes sociales qui influencent l'aménagement. Nous cherchons à connaître leur évolution au cours de la période étudiée. Nous soutenons que l'architecture, l'ordonnance spatial, de même que le décor des lieux concourent à inculquer à la jeunesse un système de valeurs qui s'accordent avec l'idéal catholique : le retrait du monde, la piété, le classicisme et le patriotisme sont celles les plus évidemment exhibées au sein du Collège. L'aménagement de l'espace collégial revêt également des fonctions de régulation sociale : il sert à différencier et à hiérarchiser la population collégiale, autant les écoliers, le corps professoral que les employés d'entretien et d'approvisionnement. À un troisième niveau, il apparaît que le Collège de Sainte-Anne se modernise au cours des soixante années examinées. En portant une attention à la sécurité de l'établissement, à l'hygiène corporelle et à l'assainissement des espaces, les nouvelles théories de la pédagogie scolaire à la fin du XIXe siècle, notamment en ce qui concerne les études dites "utilitaires", les sciences, l'exercice physique et les loisirs, affectent et transforment l'institution collégiale de Sainte-Anne. Faire ressortir les effets de l'espace sur la formation identitaire et remettre en cause l'imperméabilité et l'intemporalité de cet espace dit traditionnel constituent donc les premières préoccupations de cette recherche. Le mémoire vise ultimement à mieux comprendre les objectifs d'éducation de l'Église catholique au moment où elle connaît son âge d'or dans la Belle province.