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2021, Dossiers d’archéologie
Dossiers d'archéologie, 2021
Les vestiges animaux issus des niveaux gallo-romains S. Foucras (ARCHEODUNUM – UMR 5138 ARAR) L'étude des restes animaux a dû se limiter aux seuls contextes gallo-romains, les ensembles issus des niveaux médiévaux n'ont pas pu être analysés en raison des contraintes de temps impartis à l'étude. Pour ces mêmes raisons, l'examen présenté ici ne constitue en définitive qu'un échantillonnage que l'on estime représenter 25 % de l'ensemble total du mobilier faunique mis au jour, soit plus de 50 % des lots datés de l'époque gallo-romaine. Compte tenu de ces contraintes, l'échantillonnage a donc privilégié certains ensembles mais la totalité des restes issus des niveaux antiques a été visée. Il ressort que l'essentiel du mobilier prélevé est assez homogène sur l'ensemble de la fouille et permet de considérer les résultats obtenus valides et l'échantillonnage pertinent. 1. Présentation générale Le mobilier osseux présente un état de conservation variable mais qui demeure le plus souvent très convenable à l'étude grâce à un enfouissement que l'on devine rapide (les surfaces osseuses ne présentent parfois aucune atteinte de la corticale) dans un contexte taphonomique très favorable. On trouve néanmoins quelques ensembles osseux montrant de fortes altérations. Dans ces contextes, il est possible que les conditions d'enfouissement aient conduit à la destruction de la majeure partie du mobilier osseux. Ce sont ainsi 2 148 restes animaux qui ont été pris en compte, soit environ 70 % de l'ensemble prélevé pour la période antique. Le bon état général a permis un taux de détermination de 80 % de l'ensemble des restes analysés soit 95.5 % du poids de ces restes. L'échantillonnage réalisé à d'abord privilégié les secteurs les mieux documentés. Les contextes les mieux pourvus en restes fauniques ont été analysés de façon exhaustive. A l'issue de cet examen, on est en mesure de considérer que l'essentiel des données archéozoologiques disponibles a été pris en compte. Le faciès général des espèces (tab.1) montre un équilibre relatif de la triade domestique avec une légère domination du boeuf (35.5 %). Celui-ci domine en revanche très nettement si on considère le poids des restes (74 %), ce qui permet d'évaluer les poids de viande disponibles. Le porc est la seconde espèce (28 %) devant les caprinés (23 %) dont l'essentiel est constitué de moutons (Ovis aries) comme on le verra. Les autres espèces sont très minoritaires. Il s'agit du cheval (2 %) et du chien (4 %) pour les mammifères domestiques. Les espèces sauvages représentent moins 2 % des restes, l'essentiel d'entre eux étant attribués au cerf (54.5 %) et au lièvre (39 %) qui apparaissent régulièrement dans les contextes gallo-romains. Le sanglier n'est présent qu'à travers un métacarpe et peut-être aussi par un fragment proximal de tibia non épiphysé que l'on attribue à un spécimen sauvage sans certitude. Enfin, une ulna atteste aussi la présence d'un mustélidé mais l'espèce n'a pu être déterminée. Les restes aviaires, bien que minoritaires, ne doivent pas être sous-estimés. Les gallinacés domestiques (poule et coq) constituent la cinquième espèce en nombre de restes (n = 61) et composent la majeure partie des d'oiseaux mis au jour. Bien que la part des indéterminés soit importante (25 %), on constate une certaine variété des espèces en présence. Ainsi, le canard (n = 1) et l'oie (n = 2) sont attestés mais également des espèces moins habituelles comme ces restes de grandes dimensions que l'on suppose appartenir à la famille des grands accipitridés (rapaces diurnes). Enfin peut-on mentionner la présence répétée de la malacofaune. Outre une coquille de gastéropode indéterminée, les autres restes analysés (n = 11) appartiennent à des mollusques bivalves que l'on attribue à l'huitre plate (Ostrea edulis).
Lefranc P., Arbogast R.-M., Chenal F. Hildbrand E. Merkl M., Strahm C., Van Villigen S. et Wörle M. 2012. Inhumations, dépôts d’animaux et perles en cuivre du IVe millénaire sur le site Néolithique récent de Colmar « Aérodrome » (Haut-Rhin). Bulletin de la Société Préhistorique Française 2012, tome 109, no 4, p. 689-730
Bulletin de l'Aprab, 2022
Dans le cadre des travaux d’élargissement de l’autoroute A75 entre Le Crest et Clermont-Ferrand, par la société APRR, le Service régional de l’Archéologie a prescrit la fouille d’une parcelle auparavant dévolue à l’agriculture, située sur la commune de VeyreMonton, au lieu-dit Le Douleix. La fouille, confiée à une équipe de l’Inrap, s’est déroulée sur sept mois en 2018-2019 et a révélé l’existence d’aménagements mégalithiques, dont les plus remarquables sont des alignements de menhirs datés du néolithiques, parmi lesquels une statue-menhir, seul exemplaire connu dans la région. Par la suite, plusieurs monuments funéraires et sépultures de l’âge du Bronze leur succèdent et s’intègrent aux aménagements mégalithiques encore visibles dans le paysage.
Etudes et Documents, Archéologie, 43, 2021
Waal M.S. de (2000), La Désirade, Inventaire des sites précolombiens, Bilan Scientifique de la Région Guadeloupe 1999: 21-23.
Le phénomène Campaniforme intervient à la fin du Néolithique Européen. On parle aussi de « culture », de « phénomène » ou « d'énigme » pour le désigner. En effet, vers-2900 ans, on retrouve des objets et des rites très standardisés sur une aire géographique très large, allant de l'Est de l'Europe (Pologne, par exemple), au Maghreb, et même sur des espaces insulaires (Irlande, Sicile). Qu'est-ce que le Campaniforme ? Comment peut-on expliquer ce « phénomène » ? -Caractéristiques du Campaniforme -Le « set » ou panoplie Campaniforme -Les théories successives : de la « théorie diffusionniste » à la diffusion de l'idéologie -Conclusion
"Plantes, produits végétaux et ravageurs", Actes des Xe Rencontres d'Archéobotanique (Les Eyzies-de-Tayac, 24-27 septembre 2014), textes réunis par M.-F. Dietsch-Sellami, Ch. Hallavant, L. Bouby et B. Pradat
Une vingtaine de blocs de semences de caméline (Camelina sativa) carbonisées et fortement agrégées entre elles ont été mis au jour dans une fosse du site laténien “Le Noret” à Saint-Martin-d’Ary (Charente-Maritime). La densité de ces agrégats de graines oléagineuses et leur faible épaisseur ont suggéré qu’il pouvait s’agir de résidus d’extraction d’huile. Afin de vérifier cette hypothèse, des expérimentations portant sur différents processus d’extraction ont été menées. Elles se sont fondées sur des documents ethnographiques et historiques décrivant les méthodes de production utilisées par des sociétés non mécanisées, et leurs chaînes opératoires. Les tourteaux de graines issus de ces différentes expériences ont été carbonisés, ainsi que de petits stocks de graines entières, afin de les comparer aux vestiges archéologiques et comprendre l’origine de ces derniers. Les résultats des expérimentations révèlent que le broyage des graines de caméline favorise l’obtention d’huile et apparaît comme un préalable probable à l’extraction dans des processus non mécanisés. Les agrégats de graines entières de “Le Noret” résultent donc plus vraisemblablement d’un incendie de réserves alimentaires, hypothèse soutenue par les observations faites au cours des essais de carbonisation. Mots-clés : Camelina sativa, âge du Fer, extraction d’huile, expérimentation, ethnographie, France
Studies in Islamic Historiography, 2019
aparato respiratorio, 2019
Una finesUna finestra sul lavoro nelle industrie culturali e creative, 2024
The Books’ Journal 30 (April 2013), 38-41
ALEA. Estudos Neolatinos, 2024
2005
AirPower and the Strategic Balance: The Indian Ocean and Bay of Bengal, 2023
Environmental Science and Pollution Research, 2023
RMIT UNIVERSITY, 2017
arXiv (Cornell University), 2018
Media Keperawatan: Politeknik Kesehatan Makassar, 2020
Physical Review Special Topics-accelerators and Beams, 2011
Turk. J. Vet. Anim. …, 2005
Annals of forest science, 2016
Phytochemistry, 1970
Journal of Chromatography A, 2016
Nihon Kikai Gakkai Kanto Shibu Sokai Koenkai koen ronbunshu, 2006