Alexandre d’Étolie
Fr. 1 Magnelli (= 1 Pow.) [ap. Athénée ACE 7, 296e]
ÔAlieuv"
Geusavmeno" botavnh", h}n ∆Helivw/ faevθonti
ejn makavrwn nhvsoisi lith; fuvei ei[ari gai'a,
∆Hevlio" d∆ i{ppoi" θumhvrea dovrpon ojpavzeiu{lh/ naietavousin, i{na drovmon ejktelevswsin
a[trutoi, kai; mhv tin∆ e{loi messhgu;" ajnivh.
Le pêcheur
Après avoir goûté l’herbe1 que pour le soleil brillant, dans les Îles des Bienheureux, la terre
sacrée2 fait pousser au printemps3, nourriture agréable4 que le soleil donne à ses chevaux - ils se
trouvent dans la forêt5, afin qu’ils accomplissent sans fatigue leur course et que l’épuisement ne
saisisse aucun d’eux à mi-parcours.
Fr. 2 M. (= 2 Pow.) [ap. Athénée A 7, 283a]
Kivrka
Phdalivw/ a[krw/ e[pi pompivlo" aJnioceuvwn
h|st∆ ajkavtw katovpisθe, θeoi'" u{po povmpimo" ijcθuv".
Circée6
À l’extrémité du gouvernail se tient pour piloter le pompilos, à l’arrière, le poisson envoyé7 par
les dieux8.
1
Le pêcheur Glaucos se transforma en créature marine après avoir goûté une herbe merveilleuse. Cette histoire, qui
possède de multiples variantes, était très appréciée des auteurs hellénistiques, cf. M. Corsano, 1992.
2
Le sens de lith;_ est très problématique, cf. E. Magnelli, 1999, p. 115-118, et G. B. d’Alessio, 2000, p. 427.
3
Cette mention du printemps sur l’île des Bienheureux n’est pas autrement attestée. Une des caractéristiques de ce
séjour des bienheureux est en effet de ne pas connaître l’alternance des saisons, cf. Y. Durbec, 2007b.
4
Sur θumhvrea, cf. N. Hopkinson, 1988, p. 128.
5
Le texte d’Athénée comporte la leçon u{lhn naietavousan, qui a été corrigée en u{lh/ naietavousan par Musurus –
leçon retenue par Powell-, en u{lhn aijenavousan par Diels et en u{l h/ naietavousin par Hartung. Cette correction est
admise par E. Magnelli, 1999, p. 119-121, mais discutée par S. Douglas Olson, review of E. Magnelli, 1999, BMCR
2000.11.14 et G. B. d’Alessio, 2000, p. 427. Aucune de ces restitutions n’est véritablement satisfaisante, cependant
l’objection formulée par G. B. d’Alessio, art. cit., contre la leçon retenue par E. Magnelli semble plutôt être un
argument en faveur de cette dernière. En effet, qu’une forêt ne soit jamais mentionnée en ces lieux par aucun autre
auteur s’accorde assez bien avec le caractère novateur des traits descriptifs de cette île chez Alexandre d’Étolie, cf.
Y. Durbec, art. cit.
6
Ce passage présente une analogie avec Odyssée XI 6-8 = XII 148-150.
7
Povmpimo" fait jeu de mots avec pompivl o" (cf. J. A. Martin Garcia, 1994, p. 42 n. 38). Pour le sens passif de ce
mot, cf. A. Meineke, 1843, p. 240.
1
Fr. 3 M. ( = 3 Pow.) [ap. Parthénius, Erot. 14]
∆Apovllwn
Pai'" ÔIppoklh'o" Fobivo" Nhlhi>avdao
e[stai ijθaigenevwn gnhvsio" ejk patevrwn.
Tw/' d∆ a[loco" mnhsth; dovmon h{xetai: h|" e[ti nuvmfh"
hjlavkat∆ ejn θalavmoi" kavlo;n ejlissomevnh
∆Asshsou' basilh'o" ejleuvsetai e[kgono" ∆Anθeuv",
o{rki∆ oJmhreivh" pivst∆ ejpibwsavmeno",
prwθhvbh", e[aro" θalerwvtero": oujde; Melivssw/
Peirhvnh" toiovnd∆ ajlfesivboion u{dwr
θelhvsei mevgan uiJovn, ajf∆ ou| mevga cavrma Korivnθw/
e[stai, kai; briaroi'" a[lgea Bakciavdai":
∆Anθeu;" ÔErmeivh/ tacinw/' fivlo", w/| e[ni nuvmfh
maina;" a[far schvsei to;n liθovleuston e[rwn,
kai; e} kaθayamevnh" gouvnwn ajtevlesta komivssai
peivsei: oJ de; Zh'na Xeivnion aijdovmeno"
spondav" t∆ ejn Fobivou kai; a{la xunevwna, θalavsshi"
krhvnai" kai; potamoi'" nivyet∆ ajeike;" e[po".
ÔH d∆, o{tan ajrnh'tai mevleon gavmon ajglao;" ∆Anθeuv",
dh; tovte oiJ teuvxei mhtioventa dovlon,
muvθoi" ejxapafou'sa, lovgo" dev oiJ e[ssetai ou|to":
« Gaulov" moi cruvseo". freivato" ejk mucavtou
nu'n o{g∆ ajnelkovmeno" dia; me;n kalo;n h[riken ou\son,
aujto;" d∆ ej" Nuvmfa" w/[cet∆ ejfudriavda":
pro;" se; θew'n, ajll∆ ei[ moi, ejpei; kai; pa'sin ajkouvw
rJhi>divhn oi\mon tou'd∆ e[menai stomivou,
ijθuvsa" ajnevloio, toi'∆ a]n mevta fivltato" ei[h".”
»Wde me;n hJ Fobivou Neilei?dao davmar
fθevgxaθ∆: oJ d∆ ouj frasθei;" ajpo; me;n Leleghvion ei|ma
mhtro;" eJh'" e[rgon θhvsetai ∆Ellamenh'":
8
La leçon θeoi'" u{p o du manuscrit a été corrigée en θeh'" u{po par A. Meineke, 1843, p. 240, qui voulait voir Circée
dans la déesse prenant congé d’Ulysse. Cette correction, adoptée par Powell et par E. Magnelli, 1999, sous la forme
en θea'" u{p o, pourrait bien se révéler inutile (cf. S. Douglas Olson, review of E. Magnelli, 1999, BMCR
2000.11.14).
2
aujto;" de; speuvdwn koi'lon katabhvsetai a[gko"
freivato": hJ d∆ ejpiv oiJ lira; noeu'sa gunh; (30)
ajmfotevrai" ceivressi mulakrivda la'an ejnhvsei.
Kai; tovθ∆ oJ me;n xeivnwn pollo;n ajpotmovtato"
hjrivon ojgkwvsei to; memormevnon: hJ d∆ uJpo; deirh;n
aJyamevnh su;n tw/' bhvsetai eij" ∆Ai?dhn.
Apollon
Phobios, fils du Néléide9 Hippoclès10, sera le fils légitime de nobles11 parents. Une épouse
légitime arrivera12 en sa demeure. Alors que cette dernière était encore une jeune épouse et filait13
bellement la laine dans ses appartements14, Antheus viendra, le fils du roi d’Assessos15, et
invoquera16 les serments garants des otages, dans sa prime jeunesse, plus en fleur que le
printemps. Pas même pour Meillissos l’eau de Peirénè nourricière des bœufs ne fera croître un si
grand17 fils, lui qui causera une grande18 joie à Corinthe et des peines aux violents Bacchiades19.
Antheus, cher au rapide Hermès20 ; ce pourquoi21 la jeune mariée prise de folie concevra
soudainement un amour digne de la lapidation et, s’accrochant à ses genoux, s’efforcera de le
9
Nélée était le fondateur mythique de Milet et d’autres villes ioniennes.
Ce vers présente un ton épique par la précision généalogique et sa composition (E. Magnelli, 1999, p. 134-135).
11
Il est probable que le poète ait reproduit une variante homérique (Odyssée XIV 203), compte-tenu de la
prédilection des poètes hellénistiques pour de telles variantes, cf. H. White, 1982, p. 150 et id., compte rendu d’E.
Magnelli, 1999, Habis 34, 2003, p. 434.
12
G. Giangrande, 1993, p. 103-104 et 2002, 317-319, a établi de façon à mon avis convaincante que la leçon h{xetai
doit être maintenue, contra E. Magnelli, 1999, p. 140.
13
Le participe ejlissomevnh au nominatif se réfère à nuvmfh" au génitif, de même que kaθayamevnh" au génitif (v. 13)
se réfère à nuvmfh (v. 11). Ce sont deux « anakolouthic participles », qui sont mis en évidence dans le poème par
l’inversion de cas du nom auquel ils se réfèrent, cf. G. Giangrande, 1993, p. 104 et 2002, p. 319 et n. 6.
14
Il pourrait s’agir d’un pluriel poétique, fréquent chez les poètes hellénistiques (cf. H. White, compte rendu d’E.
Magnelli, 1999, Habis 34, 2003, p. 434). La première partie du texte (v. 1-4) insiste sur la représentation d’un chaste
couple, qui forme un contraste avec les agissements décrits par la suite.
15
L’intérêt d’Alexandre d’Étolie pour les traditions locales de l’Ionie asiatique est partagé par Callimaque, cf. G.
Ragone, 2006. Il peut s’agir du nom de la localité proche de Milet ou de son fondateur mythique.
16
Le participe aoriste ejpibwsavmeno" dénote la simultanéité, cf. G. Giangrande, 1993, p. 104 et id., 2002, p. 319320.
17
L’adjectif mevgan signifie ici « beau ». La grandeur était une des conditions de la beauté, cf. G. Giangrande, 1975,
p. 21-23, id., 1993, p. 104-105.
18
Le polyptote, mevgan ... mevga, est une figure courante dans la poésie hellénistique.
19
Pour ce récit, cf. en particulier Plutarque, Narrat. amat. 2, 772e-773b.
20
La mention du « rapide Hermès » pourrait s’expliquer par le fait que ce dernier était le dieu des palestres, que
fréquentait Antheus en raison de son jeune âge, cf. E. Magnelli, 1999, p. 155-156 et H. White, compte-rendu d’E.
Magnelli, 1999, Habis 34, 2003, p. 434.
21
La lecture du manuscrit peut être conservée. Hermès était en effet un notoire amateur de jeunes hommes, cf. G.
Giangrande, 1999, p. 105 ; H. White, compte rendu d’E. Magnelli, 1999, Habis 34, 2003, p. 434 ; G. Giangrande,
2003, p. 320.
10
3
persuader d’accomplir des actions qui ne le pouvaient être22. Mais lui par respect pour Zeus
hospitalier, pour les libations accomplies chez Phobios et pour le sel de l’hospitalité23, il se lavera
des paroles impies par les mers, les sources et les fleuves. Mais elle, lorsque le brillant Antheus
refusera la funeste union, ourdira un piège rusé et le trompant pas ses paroles tiendra ce discours :
« J’ai un seau24 en or pour puiser de l’eau25. Maintenant, alors que je le tirais du fond du puit, il a
rompu la belle26 corde27 ; il est parti seul rejoindre les nymphes de l’onde. Par les dieux je t’en
prie, si tu me la rapportais rapidement – puisque j’ai entendu dire que le chemin de cette cavité
est aisé pour tous28-, après un tel geste29 tu me serais très cher ». Ainsi s’exprimera30 l’épouse de
Phobios, fils de Nélée, et lui, sans réfléchir, ôtera son vêtement lélège, ouvrage de sa mère
Hellaménè. Il descendra en se hâtant dans le conduit resserré, tandis que la femme avec de
cruelles31 intentions lui jettera dessus de ses deux mains une pierre de meule ; et alors lui le plus
infortuné des hôtes élèvera la tombe32 que le destin lui aura dévolu, tandis qu’elle se pendra et se
rendra avec lui dans l’Hadès.
Fr. 4 M. ( = 4 Pow.)
Macrobe, Saturnales V 22, 4-6 :
Alexander Aetolus, poeta egregius, in libro qui inscribitur Musae refert quanto studio populus
Ephesius dedicato templo Dianae curaverit, praemiis propositis, ut qui tunc erant poetae
ingeniossimi in deam carmina diversa componerent. In his versibus Opis non comes Dianae, sed
22
Cette histoire est une des multiples variantes de l’histoire de la femme de Putiphar, cf. en dernier lieu, R. Gallé
Cejudo, 2008, p. 643-644.
23
Ce topos est très commun, mais les vers 132-137 de l’Alexandra de Lycophron relatifs à Pâris présentent de très
nombreux parallèles, qui laissent supposer une allusion de l’un à l’autre, cf. E. Magnelli, 1999, p. 163-164 ; H.
Lloyd-Jones, 2007, p. 281-282. Pour l’établissement du texte cf. G. Giangrande, 1993, p. 108-110 et 2002, p. 322.
24
Gaulov" désigne « divers récipients ronds », cf. P. Chantraine, DELG s.v.
25
Pour cette ponctuation forte et l’asyndète qui suit, cf. G. Giangrande, 1993, p. 106 et 2002, p. 320.
26
Cet adjectif a été diversement interprété. Selon G. Giangrande, 1993, p. 106, l’emploi de kalo;n est ironique. Il
pourrait s’agir d’un epitheton ornans, cf. E. Magnelli, 1999, p. 173.
27
La seule autre occurence du mot ou\son se lit chez Lycophron, Alexandra 20. Les deux poètes pourraient l’avoir
emprunté à Antimaque de Colophon, fr. 68 Matthews (cf. E. Magnelli, 1999, p. 174-175 et H. Lloyd-Jones, 2007, p.
279-280).
28
Cette phrase est à double entente : elle fait allusion à l’au-delà et donc au sort qui attend le jeune homme, cf. J.
Stern, 1987 ; J. L. Lightfoot, 1999, p. 468.
29
Pour l’établissement du texte, avec mevta se référant en anastrophe à toi'a et a]n particula interiecta, cf. G.
Giangrande, 1993, p. 106 et 2000, p. 321.
30
Fθevgxato est un aoriste employé pro futuro, cf. G. Giangrande, 1999, p. 106 et 2000, p. 321.
31
Lirov" est très rare, cf. Callimaque, Aitia, fr. 74 Pfeiffer.
32
Le sens de l’expression hjrivon ojgkwvsei a été expliqué par G. Giangrande, 1993, p. 107 : Antheus en se noyant fit
monter le niveau de l’eau, qui devint sa tombe.
4
Diana ipsa vocitata est. Loquiturautem, uti dixi, de populo Ephesio :
∆All∆ o{ge peuqovmeno" pavgcu Graikoi'si mevlesqai (1)
Timovqeon, kiqavrh" i[dmona kai; melevwn,
uiJo;n Qersavndroio to;n h/[nesen ajnevra sivglwn
cruseivwn iJerh;n dh; tovte ciliavda
uJmnh'sai tacevwn t∆ «Wpin blhvteiran oji>stw'n, (5)
h{ t∆ ejpi; Kegcreivw/ tivmion oi\kon e[cei,
et mox
mhde; qeh'" prolivph/ Lhtwi?do" ajkleva e[rga.
Apparuit, nisi fallor, Opin Dianam dictam, et Vergilium de nimia doctrina hoc nomen in eius
comitem transtulisse.
Servius, commentaire à l’Énéide XI 532 : sane hoc nomen ipsius Dianae fuisse, ab Ephesiis
dedicato templo ei impositum, Alexander Aetolus poeta in libro qui inscribitur Musae refert.
Macrobe, Saturnales V 22, 4-6 :
Alexandre d’Étolie, poète remarquable, dans son livre intitulé Les Muses rapporte avec quel zèle
le peuple d’Éphèse, après avoir consacré un temple à Diane, prit soin, en proposant des
récompenses, que ceux qui étaient alors les poètes les plus doués composassent divers poèmes en
l’honneur de la déesse. Dans ces vers, ce n’est pas une compagne de Diane qui est nommée Opis,
mais la déesse elle-même. Il parle, comme je l’ai dit, des Éphésiens :
« Mais le peuple d’Éphèse apprit que Timothée33 fils de Thersandre, savant34 dans l’art de la
cithare et les chants jouissait d’une grande renommée chez les Grecs et persuada cet homme, en
consacrant alors mille sicles d’or, de célébrer par un hymne Ôpis qui lance35 des flèches rapides,
celle qui a un sanctuaire vénérable près du Kenchrios36 ».
Et peu après :
« et afin qu’il ne laissât pas sans gloire les actions de la déesse fille de Léto ».
Il est prouvé, si je ne me trompe, que Diane est appelée Opis et que Virgile a transféré ce nom à
sa compagne, par excès d’érudition.
33
La Souda t 320 Adler atteste que Timothée écrivit un hymne à Artémis. Un fragment au moins lui est attribué
avec certitude : PMG 2b/778.
34
Ce poème présente la première attestation connue d’ i[dmona, qui sera ensuite repris par les poètes tardifs.
35
Blhvteiran est un hapax. Les féminins en –teira furent très prisés par les poètes hellénistiques.
36
Un fleuve proche d’Éphèse.
5
Servius, commentaire à l’Énéide XI 532 : Assurément, ce nom fut celui de Diane elle-même. Il
était placé sur le temple qui lui avait été dédié par les Éphésiens, le poète Alexandre d’Étolie le
rapporte dans le livre qui porte pour titre « Les Muses ».
Fr. 5 M. ( = 5 Pow.) [ap. Ath. A 15, 699 b-c]
wJ" ∆Agaqoklei'o" lavsiai frevne" h[lasan e[xw
patrivdo". ∆Arcaivwn h\n o{d∆ ajnh;r progovnwn,
eijdw;" ejk neovthto" ajei; xeivnoisin oJmilei'n
xei'no", Mimnevrmou d∆ eij" e[po" a[kron ijw;n
paidomanei' su;n e[rwti † poth;n i[son †: e[grafe d∆ wJnh;r (5)
eu\ par∆ ÔOmhreivhn ajglai?hn ejpevwn
pisuvggou" h] fw'ra" ajnaideva" h[ tina clouvnhn
fluvont∆ ajnqhrh/' su;n kakodaimonivh/,
† toi'a Surhkosivoi" ga;r e[con cavrin †: o}" de; Boiwtou'
e[kluen, Eujboivw/ tevrpetai oujd∆ ojlivgon.
(…) comment la cruauté d’Agathocle chassa de sa patrie cet homme de vieille souche, sachant
depuis sa prime jeunesse se comporter toujours en hôte avec les étrangers et suivant à la
perfection le vers de Mimnerme37, avec un amour fou des garçons †…† et l’homme, parodiant
superbement l’éclat des vers homériques, représenta les cordonniers, les voleurs sans vergogne,
ou quelque efféminé38 qui débite39 avec une sottise fleurie. † Si grand était leur charme pour les
Syracusains †40 Qui a écouté Boiotos, ne se réjouira pas qu’un peu avec Eubée41.
37
À la suite de la plupart des éditeurs nous adoptons la lecture de Casaubon : d∆ eij" e[po" a[kron ijw;n.
Trois acceptions au moins sont attestées pour ce mot, qui est un hapax homérique : « sanglier », « voleur »,
« efféminé ». E. Magnelli, 1999, p. 214-216, a avancé des arguments décisifs en faveur de ce troisième sens dans le
fragment 5.
39
Fluvont∆ est une correction proposée par Powell.
40
Le texte a été maintes fois amendé par les éditeurs successifs et aucune restitution n’est pleinement satisfaisante,
c’est pourquoi nous plaçons le passage inter cruces, tout en proposant la restitution la plus économique suggérée par
E. Magnelli, 1999, p. 218, mais que ce dernier n’adopte cependant pas.
41
Athénée, XV 698 A, connaissait quatre livres de parodies écrites par Eubée de Paros. Seuls deux fragments sont
aujourd’hui attribués à cet auteur, les SH 411 et 412 (cf. A. Sens et S. D. Olson, 1999, p. 10-11).
38
6
Fr. 6 M. ( = 6 Pow.) [ap. Str. 12.4.8 C 566]
Oi} kai; ejp∆ ∆Askanivwn dwvmat∆ e[cousi rJow'n
livmnh" ∆Askanivh" ejpi; ceivlesin, e[nqa Dolivwn
uiJo;" Silhnou' navssato kai; Melivh".
Et ceux qui demeurent auprès du cours ascanien et sur les rives du lac Ascagne, où résidait
Dolion, le fils de Silène et de Mélia42.
Fr. 7 M. ( = 7 Pow.) [ap. A. Gell. 15.20.8]
Alexander autem Aetolus hos de Euripide versus composuit :
ÔO d∆ ∆Anaxagovrou trovfi" ajrcaivou strufno;" me;n e[oike proseipei'n,
kai; misogevlw", kai; twqavzein oujde; par∆oi\non memaqhkwv",
ajll∆ o{ ti gravyai tou't∆ a]n mevlito" kai; Seirhvnwn ejteteuvcei.
Alexandre d’Étolie43 composa ces vers au sujet d’Euripide :
« Le pupille44 d’Anaxagore l’ancien45 semble46 rude au parler, ennemi du rire et ignorant des
plaisanteries qui accompagnent le vin ; mais, tout ce qu’il écrivait, était fait de miel et des
Sirènes ».
fr. 8 M. ( = AP VII 709)47
Savrdie" ajrcai'ai, patevrwn nomov", eij me;n ejn uJmi'n
ejtrefovman, kerna'" h\n ti" a]n h] makela'"
crusofovro" rJhvsswn kala; tuvmpana: nu'n dev moi ∆Alkma;n
ou[noma kai; Spavrta" eijmi; polutrivpodo"
kai; Mouvsa" ejdavhn ÔEllhnivda", ai{ me turavnnwn
42
Strabon cite Euphorion, fr. 74 Pow. = 79 van Groningen, et Alexandre pour montrer que la Bithynie fut d’abord
colonisée par les Mysiens.
43
L’attribution de ces vers à l’étolien est controversée. En effet, la Vita Euripidis (I p. 5. 2-4 Schwartz), qui cite la
séquence strufno;" ... proseipei'n, les attribue à Aristophane. H. Lloyd-Jones, 1994, s’était prononcé en faveur
d’Aristophane – mais qui se montra moins affirmatif dans SSH p. 3-, E. Magnelli, 1999 et G. B. d’Alessio, 2000, M.
Di Marco, 2003, avancèrent des arguments décisifs en faveur d’Alexandre.
44
Le vers 1 conservé par les manuscrits est amétrique. La correction de Bergk – trovfi" au lieu de trovfimo"-,
acceptée par H. Lloyd-Jones, 1994 et E. Magnelli, 1999, est la plus satisfaisante.
45
Comme le fait remarquer M. Di Marco, 2003, p. 68, Aristophane aurait difficilement pu caractériser Anaxagore
« d’ancien ».
46
Pour l’adoption de cette correction, cf. M. Di Marco, 2003, p. 68.
47
Cette épigramme s’inscrit dans une série de pièces écrites par Léonidas, AP VII 19 ; Antipater, AP VII 18 ; et plus
largement dans le cadre des épigrammes hellénistiques portant sur les poètes lyriques, cf. S. Barbantani, 1993, p. 597 et plus particulièrement, p. 82-88.
7
qh'kan †Daskuvlew† meivzona kai; Guvgew.
Antique Sardes, demeure de mes pères, si j’avais été élevé en ton sein, je serais un porteur de
vases sacrés, ou un eunuque48 orné d’or qui bat les beaux tambours. Mais maintenant je me
nomme Alcman et je suis de Spartes riche en trépieds49 ; je connais les Muses grecques, qui
m’ont établi plus grand que les tyrans †Dascyle† et Gygès.
Fr. 9 M. ( = APl. 172)
Aujtav pou ta;n Kuvprin ajphkribwvsato Palla;"
ta'" ejp∆ ∆Alexavndrou laqomevna krivsio".
C’est Athéna elle-même, je pense, qui rendit cette Aphrodite oublieuse du jugement devant
Alexandre.
Fr. 10 M.
Schol. T Il. XXIII 86a1, V p. 382, 21-25 Erbse :
a j n d r o k t a s i v h " : katacrhstikw'": pai'da ga;r ajnei'len, o}n ãoiJÃ me;n Kleiswvnumon, oiJ
de; Aijanh', oiJ de; Luvsandron kalei'sqai. ajpevkteine de; aujto;n para; ∆Oqruonei' tw/'
grammatisth/', w{" fhsin ∆Alevxandro" oJ Aijtwlo;" ejn ∆Astragalistai'"
Schol. b (BCE3E4) Il. XXIII, 86a2, V p. 382, 26-28 Erbse :
a j n d r o k t a s i v h " : katacrhstikw'": pai'da ga;r ajnei'le to;n ∆Amfidavmanto" to;n
Luvsandron par∆ ∆Oqruonei' tw/' grammatisth/' ejn paidia/' ajstragavlwn.
Schol. T Il. XXIII 86a1, V p. 382, 21-25 Erbse :
Homicide: improprement50, car il tua un enfant51, que les uns appellent Kleisônumos, les autres
Aianè et d’autres Lysandre52. Il le tua auprès du maître d’école Othryonée53, comme le dit
Alexandre d’Étolie dans les Joueurs d’osselets54.
48
Kerna'" et makela'" sont deux hapax, cf. pour leur interprétation E. Magnelli, 1999, p. 234-238, qui reprend la
bibliographie antérieure.
49
Polutrivpodo" est un hapax. Cet adjectif se réfère aux victoires sportives remportées par les Spartiates.
50
La notice porte sur l’impropriété du terme a j n d r o k t a s i v h a p p l i q u é à u n e n f a n t .
51
Le scholiaste commente l’Iliade XXIII 85-88, où la psychè de Patrocle apparaît à Achille endormi et lui demande
de lui rendre les honneurs funèbres et de faire reposer ses cendres auprès des siennes au nom de liens remontant à
l’enfance : « quand, tout jeune encore, Ménoetios m’amena chez vous d’Oponte, à la suite d’un homicide déplorable,
le jour où j’avais tué le fils d’Amphidamas, pauvre sot ! sans le vouloir, en colère pour des osselets » (traduction P.
Mazon, CUF). Chez les poètes latins, ce thème est exploité par Ovide, Pontiques I 3, 73-74.
52
Ce passage faisait l’objet de discussions mythologiques et/ou mythologiques de la part des commentateurs
d’Homère.
8
Schol. b(BCE3E4) Il. XXIII, 86a2, V p. 382, 26-28 Erbse :
Homicide : improprement. En effet, il tua un enfant, Lysandre le fils d’Amphidamas, auprès
d’Othryonée, le maître d’école, au cours d’une partie d’osselet, comme le dit Alexandre d’Étolie
dans les Joueurs d’osselets.
Fr. 11 M.
Pausanias 2.22. 6-7 (= FGrHist 314 F 6) :
Plhsivon de; tw'n ∆Anavktwn Eijlhquiva" ejsti;n iJero;n ajnavqhma ÔElevnh", o{te su;n Peirivqw/
Qhsevw" ajpelqovnto" ej" Qesprwtou;" “Afidnav te uJpo; Dioskouvrwn eJavlw kai; h[geto ej"
Lakedaivmona ÔElevnh. e[cein me;n ga;r aujth;n levgousin ejn gastriv, tekou'san de; ejn
“Argei kai; th'" Eijlhquiva" iJdrusamevnhn to; iJero;n, th;n me;n pai'da h}n e[teke
Klutaimnhvstra/ dou'nai—sunoikei'n ga;r h[dh Klutaimnhvstran ∆Agamevmnoni—, aujth;n de;
u{steron touvtwn Menelavw/ ghvmasqai. kai; ejpi; tw/'de Eujforivwn Calkideu;" kai; Pleurwvnio"
∆Alevxandro" e[ph poihvsante", provteron de; e[ti Sthsivcoro" oJ ÔImerai'o", kata; taujtav
fasin ∆Argeivoi" Qhsevw" ei\nai qugatevra ∆Ifigevneian.
Près du temple des Seigneurs (les Dioscures ndt) se trouve celui d'Ilithye dédié par Hélène,
lorsque Thésée accompagné de Pirithoüs était allé chez les Thesprotes et que les Dioscures
avaient pris Aphidna et ramené Hélène à Lacédémone. Elle était enceinte, dit-on, et ayant
accouché à Argos, elle y fit construire ce temple consacré à Ilithye. Elle confia la fille qu'elle
avait mise au monde à Clytemnestre- cette dernière, en effet, était déjà mariée à Agamemnon-, et
épousa par la suite Ménélas. Les poètes Euphorion de Chalcis et Alexandre de Pleuron
composèrent des vers sur ces histoires, et encore avant Stésichore d'Himère. En accord en cela
avec les Argiens, ils disent qu'Iphigénie était la fille de Thésée.
Fr. 12 M.
Schol. D (ACHRV) Il. 3.314 :
Porfuvrio" de; ejn toi'" paraleleimmevnoi" fhsi;n, o{ti th;n ”Ektora ∆Apovllwno" uiJo;n
53
Ce point semble être une invention d’Alexandre d’Étolie. A. Meineke, 19642, p. 218, repris par E. Magnelli, 1999,
p. 242 et par K. Spanoudakis, 2005, p. 152, suggèrent une possible allusion à l’homonyme du maître d’école qui
apparaît dans l’Iliade XIII 363-382. L’allusion à ce personnage sans vergogne pourrait donner une touche comique
au poème.
54
Le genre auquel appartiennent les Joueurs d’osselets est incertain. Certains voulurent y voir une pièce dramatique,
d’autres un épyllion, sans qu’aucun argument diriment ne soit avancé, cf. en dernier lieu K. Spanoudakis, 2005.
9
paradivdwsin “Ibuko", ∆Alevxandro", Eujforivwn, kai; Lukovfrwn.
Schol. ss3 Lyc. 265 :
Sthsivcoro" de; kai; Eujforivwn to;n ”Ektorav fasin ei\nai uiJo;n
tou' ∆Apovllwno" kai; ∆Alevxandro" oJ Aijtwlw'n poihthv".
Schol. D (ACHRV) Il. 3.314 :
Porphyre, dans les Parallèles dit qu’Ibycos, Alexandre, Euphorion et Lycophron rapportent
qu’Hector était le fils d’Apollon.
Schol. ss3 Lyc. 265 :
Stésichore, Euphorion et le poète Alexandre d’Étolie disent qu’Hector était le fils d’Apollon.
Fr. 13 M.
Argum. B KVa (=UEA) T1 Théoc. 8, p. 204, 2-4 Wendel :
∆Alevxandro" dev fhsin oJ Aijtwlo;" uJpo; Davfnido" maqei'n Marsuvan th;n aujlhtikhvn.
Alexandre d’Étolie dit que Marsyas apprit de Daphnis l’art de l’aulos.
Fr. 14 M.
Ath., ACE, 10 412-3 :
Tivtormov" te oJ Aijtwlo;" dihristhvsato aujtw/' bou'n, wJ" iJstorei' oJ Aijtwlo;" ∆Alevxandro".
Titormos55 l’étolien déjeuna d’un bœuf à la suite d’un pari contre lui56, comme le raconte
Alexandre d’Étolie.
Fr. 15 M.
Schol. D (ACHV) Il. 16.235 :
“Htoi, bavrbaroi, sklhrw'" te kai; nomadikw'" zw'nte", tauvthn e[conte" divaitan, wJ" mh;
de; ajponivzesqai tou;" povda", dia; to; mh; paradevcesqai th;n ejk tou' prwvtou bivou
metabolhvn. ‘H tou'to e[k tino" e[qou" ejpi; timh/' tou' qeou' poiou'nte". “Enioi ga;r kai;
loutrw'n ajpevcontai, kai; th'" toiauvth" ejpimeleiva". Tine;" de; aujtou;" dia; tou'to
levgousin ajniptovpoda", o{ti oujk ejxivasin e[xw tou' iJerou'. Dio; ou[te ajpolouvesqai ajnavgkhn
e[cousin. “Andrwn de; ejn iJstorivai" fhsi;n, ou{tw klhqh'nai, ejpei; filopovlemoi o[nte",
55
56
Sur ce personnage, cf. Hérodote VI 127, 2.
Il s’agit de Milon.
10
ou{tw" eJautou;" ejsklhragwvgoun. ∆Alevxandro" dev fhsin oJ Pleurwvnio", e[qno" ei\nai tou;"
ÔEllou;" ajpovgonon TurjrJhnw'n, kai; dia; patrw/'on e[qo", ou{tw to;n Diva qrhskeuvein.
En vérité, les barbares, qui vivent à la dure et sont nomades, ont cette coutume de ne pas se laver
les pieds, afin de ne pas accepter le changement de leur première vie, ou bien ils suivent cette
pratique pour honorer la divinité. En effet, quelques uns s’abstiennent de bains et d’autres soins
semblables. Certains se nomment pour cette raison les « pieds-sales ». Comme ils ne sortent pas
du sanctuaire, ils n’ont aucune nécessité de se laver. Andrôn, dans les Histoires (FGrHist 10 F 4),
dit qu’ils sont ainsi appelés car, étant un peuple belliqueux, ils s’endurcissent de la sorte.
Alexandre de Pleurôn dit que le peuple des Helles descend des Tyrrhéniens et que selon la
coutume de leurs pères, ils honorent Zeus57 ainsi.
Fr. 17 M.
Et. Gen. AB sv. Droivth ÔH puvelo": oJ de; Aijtwlo;" fhsi; th;n skavfhn ejn h/| tiqhnei'tai ta;
brevfh:
« baignoire », l’étolien appelle ainsi le berceau dans lequel les bébés sont placés.
Fr. 18 M.
Strabon 14.1.41, C 648 : h\rxe de; Swtavdh" me;n prw'to" tou' kinaidologei'n, e[peita
∆Alevxandro" oJ Aijtwlov": ajll∆ ou|toi me;n ejn yilw/' lovgw/, meta; mevlou" de; Lu'si", kai; e[ti
provtero" touvtou oJ Si'mo".
Athénée A 14. 620 e : oJ de; ijwnikolovgo" ta; Swtavdou kai; tw'n pro; touvtou ijwnika;
kalouvmena poihvmata ∆Alexavndrou te tou' Aijtwlou' kai; Puvrhto" tou' Milhsivou kai;
∆Alevxou kai; a[llwn toiouvtwn poihtw'n profevretai. Kalei'tai d∆ ou|to" kai; kinaidolovgo".
La Souda s 871, IV p. 409, 23-27 Adler : Fluvaka" h[toi Kinaivdou" dialevktw/ ∆Iwnikh/': kai;
ga;r ∆Iwnikoi; lovgoi ejkalou'nto ou|toi. ejcrhvsato de; tw/' ei[dei touvtw/ kai; ∆Alevxandro" oJ
Aijtwlo;" kai; Puvrh" oJ Milhvsio" kai; Qeovdwro" kai; Timocarivda" kai; Xevnarco".
Strabon 14.1.41, C 648 : Sotadès fut le premier à écrire des vers obscènes et ensuite vint
Alexandre d’Étolie. Ces deux poètes sans accompagnement musical, tandis que Lysis les mit en
musique et encore avant lui Simos.
57
Les Helles ou Selles, voir Callimaque, fr. 23, 3 Pf (cf. A. Harder, 2012, t. 2, p. 222 et G. Massimilla, 1996, p. 288)
et Hymne à Délos, 284-286.
11
Athénée A 14. 620e : le ionicologue allègue les poèmes ioniens de Sotadès et avant lui
d’Alexandre d’Étolie, de Pyrès le milésien, d’Alexis et d’autres poètes de même nature. Il est
aussi appelé cinédologue.
La Souda s 871, IV p. 409, 23-27 Adler : Sotadès (…) écrivit des phlyaques : des vers obscènes
en dialecte ionien. Et de fait, ils sont appelés ionicologues. Utilisèrent le même genre : Alexandre
d’Étolie, Pyrès le milésien, Théodore, Timocharide et Xénarque.
Fr. 19 M.
Sextius Empiricus, Adv. Math. 8.204.2 : wJsauvtw"
de;
kai;
para;
toi'"
ta; oujravnia
pragmateusamevnoi", kaqavper ∆Aravtw/ kai; ∆Alexavndrw/ tw/' Aijtwlw/' (...).
Vita Arati II pp. 12, 18-23, 3 Martin : polloi; me;n ga;r kai; a[lloi Fainovmena e[grayan, kai;
Kleovpatro" kai; Smivnqh" kai; ∆Alevxandro" oJ Aijtwlo;" kai; ∆Alevxandro" oJ ∆Efevsio" kai;
∆Alevxandro" oJ Lukai?th" kai; ∆Anakrevwn kai; ∆Artemivdwro" kai; ”Ipparco" kai; a[lloi
polloi (...).
Phénomènes
Sextius Empiricus, Adv. Math. 8.204.2 : semblablement aussi chez ceux qui s’occupent de choses
célestes, comme Aratos et Alexandre d’Étolie (…)
Vita Arati II pp. 12, 18-23, 3 Martin : De fait, de nombreux autres auteurs écrivirent des
Phénomènes : Cléopatros, Sminthès58, Alexandre d’Étolie, Alexandre d’Éphèse59, Alexandre
Lycaitès60, Anacréon, Artémidore, Hipparque et beaucoup d’autres.
58
Cet auteur n’est connu que pour ses Phénomènes : SH 729-730.
SH 19-39.
60
Cet Alexandre n’est pas autrement connu.
59
12
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