Kévin Di Modica
Centre de recherches de la grotte Scladina, Centre de recherches de la grotte Scladina, Department Member
Phone: +3281582958
Address: Centre de recherches de la grotte Scladina
Rue Fond des Vaux 339d
5300 Sclayn - Andenne
Belgium
Address: Centre de recherches de la grotte Scladina
Rue Fond des Vaux 339d
5300 Sclayn - Andenne
Belgium
less
InterestsView All (25)
Uploads
Books
Après une présentation du corpus des découvertes du Paléolithique moyen effectuées en Belgique, les sites suffisamment documentés du point de vue chronostratigraphique sont décrits et analysés.
Un chapitre dresse ensuite un état actuel de la recherche paléoanthropologique relative auxHommes de Neandertal découverts dans huit grottes du bassin mosan.
La préhistoire est envisagée dans une série d’articles qui synthétisent les multiples facettes de la discipline, tant typologiques et technologiques qu’en matière de tracéologie et d’étude des matières premières. Les chapitres qui composent cette partie centrale de l’ouvrage s’échelonnent des origines du Paléolithique moyen régional au Lincombien-Ranisien-Jerzmanowicien quimarque la transition avec les phases anciennes du Paléolithique supérieur.
Une série de présentations des principaux sites fouillés et réétudiés depuis une trentaine d’années termine le volume.
Celui-ci est par ailleurs dédicacé à Marguerite Ulrix-Closset à l’occasion de ses neuf décennies sur terre, en hommage à son oeuvre archéologique emblématique « Le Paléolithique moyen dans le bassin mosan en Belgique » (1975), publication monographique de sa thèse de doctorat en préhistoire (Université de Liège, 1970). à cette fin, la partie initiale de l’ouvrage résume sa vie, ses activités archéologiques et sa bibliographie avant de proposer dix courts hommages de collègues et d’anciens étudiants qu’elle a contribué à former."
Papers
Des Hauts Plateaux ardennais aux plaines limonosableuses de Moyenne et Basse Belgique en passant par les vallées encaissées du Bassin mosan, les environnements sont changeants en termes non seulement de relief, mais aussi de faune, de flore et — dans une moindre mesure — de climat ; autant de facteurs qui influencent les activités humaines pratiquées. Ces différences — perceptibles actuellement et pour les périodes les plus récentes — se marquaient déjà durant le Paléolithique. Elles nous échappent cependant en très grande partie aujourd’hui en raison de leur archivage partiel et de mauvaise qualité pour des périodes aussi anciennes que le Paléolithique inférieur et moyen. Pour l’essentiel, elles ne sont désormais plus décelables qu’au travers de certains paramètres immuables, liés au monde minéral. Bien que de manière incomplète, ceux-ci permettent de poser un regard sur la relation entretenue par l’Homme avec son milieu naturel.
Les 442 points de découverte s’y distribuent inégalement en fonction de paramètres liés à leur conservation et leur mise au jour d’une part, mais aussi en fonction de caractéristiques propres à chacune de ces régions (Di Modica, 2011 ce volume). L’examen des cartes de répartition des implantations moustériennes indique que deux types d’environnements ont été privilégiés : les affleurements crétacés de Moyenne Belgique, riches en silex, et les grottes développées dans les calcaires paléozoïques du Bassin mosan.
Deux cas de figure opposés existent : les implantations de plein air bénéficiant d’un sous-sol riche en nodules de silex de qualité (Hesbaye et Bassin de Mons) et celles en grotte dans des régions totalement dépourvues de silex (Haute-Meuse, Lesse). Ces situations très contrastées en termes d’approvisionnement en matière première (présence/absence de silex localement) et de type de site (plein air/grotte) présentent la particularité d’être localisées à peu de distance les unes des autres. Parfois séparées de quelques kilomètres à peine, leur écartementmaximal est d’environ 70 km si l’on tient compte de la distance séparant les sites du Bassin de Mons de ceux du Bassin de la Haute-Meuse.
Dans certaines régions, la situation est plus nuancée. Les Néandertaliens ont parfois pu bénéficier de cavités bordées d’affleurements de silex, comme dans les vallées de la Vesdre et de la Mehaigne, ou non loin de cailloutis les remaniant comme aux grottes de la Betche aux Rotches à Spy, de la terrasse à Goyet et Scladina (couche 1A) à Sclayn. Ils se sont aussi parfois implantés en plein air, là où le silex manquait (Neufvilles−Le Clypot) ou alors n’était disponible que sous forme d’épandages de galets aux dimensions réduites"
Après une présentation du corpus des découvertes du Paléolithique moyen effectuées en Belgique, les sites suffisamment documentés du point de vue chronostratigraphique sont décrits et analysés.
Un chapitre dresse ensuite un état actuel de la recherche paléoanthropologique relative auxHommes de Neandertal découverts dans huit grottes du bassin mosan.
La préhistoire est envisagée dans une série d’articles qui synthétisent les multiples facettes de la discipline, tant typologiques et technologiques qu’en matière de tracéologie et d’étude des matières premières. Les chapitres qui composent cette partie centrale de l’ouvrage s’échelonnent des origines du Paléolithique moyen régional au Lincombien-Ranisien-Jerzmanowicien quimarque la transition avec les phases anciennes du Paléolithique supérieur.
Une série de présentations des principaux sites fouillés et réétudiés depuis une trentaine d’années termine le volume.
Celui-ci est par ailleurs dédicacé à Marguerite Ulrix-Closset à l’occasion de ses neuf décennies sur terre, en hommage à son oeuvre archéologique emblématique « Le Paléolithique moyen dans le bassin mosan en Belgique » (1975), publication monographique de sa thèse de doctorat en préhistoire (Université de Liège, 1970). à cette fin, la partie initiale de l’ouvrage résume sa vie, ses activités archéologiques et sa bibliographie avant de proposer dix courts hommages de collègues et d’anciens étudiants qu’elle a contribué à former."
Des Hauts Plateaux ardennais aux plaines limonosableuses de Moyenne et Basse Belgique en passant par les vallées encaissées du Bassin mosan, les environnements sont changeants en termes non seulement de relief, mais aussi de faune, de flore et — dans une moindre mesure — de climat ; autant de facteurs qui influencent les activités humaines pratiquées. Ces différences — perceptibles actuellement et pour les périodes les plus récentes — se marquaient déjà durant le Paléolithique. Elles nous échappent cependant en très grande partie aujourd’hui en raison de leur archivage partiel et de mauvaise qualité pour des périodes aussi anciennes que le Paléolithique inférieur et moyen. Pour l’essentiel, elles ne sont désormais plus décelables qu’au travers de certains paramètres immuables, liés au monde minéral. Bien que de manière incomplète, ceux-ci permettent de poser un regard sur la relation entretenue par l’Homme avec son milieu naturel.
Les 442 points de découverte s’y distribuent inégalement en fonction de paramètres liés à leur conservation et leur mise au jour d’une part, mais aussi en fonction de caractéristiques propres à chacune de ces régions (Di Modica, 2011 ce volume). L’examen des cartes de répartition des implantations moustériennes indique que deux types d’environnements ont été privilégiés : les affleurements crétacés de Moyenne Belgique, riches en silex, et les grottes développées dans les calcaires paléozoïques du Bassin mosan.
Deux cas de figure opposés existent : les implantations de plein air bénéficiant d’un sous-sol riche en nodules de silex de qualité (Hesbaye et Bassin de Mons) et celles en grotte dans des régions totalement dépourvues de silex (Haute-Meuse, Lesse). Ces situations très contrastées en termes d’approvisionnement en matière première (présence/absence de silex localement) et de type de site (plein air/grotte) présentent la particularité d’être localisées à peu de distance les unes des autres. Parfois séparées de quelques kilomètres à peine, leur écartementmaximal est d’environ 70 km si l’on tient compte de la distance séparant les sites du Bassin de Mons de ceux du Bassin de la Haute-Meuse.
Dans certaines régions, la situation est plus nuancée. Les Néandertaliens ont parfois pu bénéficier de cavités bordées d’affleurements de silex, comme dans les vallées de la Vesdre et de la Mehaigne, ou non loin de cailloutis les remaniant comme aux grottes de la Betche aux Rotches à Spy, de la terrasse à Goyet et Scladina (couche 1A) à Sclayn. Ils se sont aussi parfois implantés en plein air, là où le silex manquait (Neufvilles−Le Clypot) ou alors n’était disponible que sous forme d’épandages de galets aux dimensions réduites"
Dans le cadre d’une thèse de doctorat (Di Modica, 2010), dont cet article constitue une version légèrement résumée et actualisée de l’un des aspects, un inventaire des sites du Paléolithique ancien a été réalisé grâce surtout à une recherche bibliographique à visée exhaustive. à ce jour, 442 points de découvertes rapportables au Paléolithique ancien ont été identifiés sur l’ensemble du territoire belge (fig. 1). Cet aspect essentiellement livresque de l’investigation constitue la limite de cet inventaire puisque les données non publiées et dont nous n’avons pas eu connaissance y ont échappé. Le décompte s’appuie notamment sur des inventaires partiels réalisés auparavant et a pour vocation de s’enrichir avec le temps.
Un minutieux travail de collecte directement dans les réserves des musées et dans les collections d’amateurs, notamment, s’imposerait afin de compléter le panorama. Par cet inventaire, nous souhaitions présenter la totalité de la documentation disponible car les sites principaux ne recouvrent pas nécessairement toute la variabilité des productions lithiques. Ainsi, certaines pièces isolées, habituellement non prises en compte en raison d’un potentiel informatif limité, revêtent-elles parfois un intérêt particulier en fonction de la nature du matériau dans lequel elles sont façonnées, de leur contexte chronologique ou de leurs caractéristiques techno-typologiques."
North-west Europe is a key area to help deciphering Neanderthal societies in connection with their natural landscapes. The region presents various contexts where loessic, karstic, fluvial, lacustrine and coastal environments coexist. This area was the subject of important climatic contrasts, with environmental conditions fluctuating from interglacial forest to polar desert. Moreover,
the diversity of the geological substratum defines the availability of various natural ressources.
This conference aims to provide an up-to-date overview of the available documentation on the Middle Palaeolithic of north-west Europe and to discuss the current research problematics on Neanderthal behaviour in a multidisciplinary perspective.
Welcome to Belgium…
Belgium lies at the border of two worlds: the great loessic plain in the north, the Ardenne-Eifel Palaeozoïc massif in the south, including numerous caves. This territory therefore generated variability in human behaviour, particularly highlighted by the lithic ressources management.
Besides, located in the heart of north-west Europe, Belgium acted as a crossroad, where influences from groups from both western and central Europe met and intermingled.
Scientific Program:
Conference (March the 20th-21st) :
The conference wants to present multiple key aspects of the research on Middle Palaeolithic in north-west Europe. The integration of anthropological, archaeological and contextual data in an interdisciplinary spirit will be encouraged. The goal of this transversal approach is to decompartmentalize these disciplines so that the contribution of each actor can be appreciated within the larger field of archaeological problematics, such as cultural expressions, territorial management or population dynamics, all of it in a diachronic and transregional perspective.
The concerned geographical area is not limited to the loessic plain. It covers the north-western part of Europe, limited on the south by the Loire Valley, the Massif Central and the Alpine arc, and on the east by the Bohemian Massif and the Oder Valley. This wide geographical setting integrates into the discussion Middle Palaeolithic sites from various contexts and will particularly encourage a dialogue based on data from open-air and cave sites.
Chronologically speaking, the entire Middle Palaeolithic will be discussed from its older manifestations and roots in the Lower Palaeolithic up to the extinction of Neandertals and the shift to the Upper Palaeolithic.
Field trip (march the 22nd):
A field trip will be organized at Middle Palaeolithic Belgian key sites. A visit of Scladina cave is already planned (incl. the related exhibition “Neandertal l’Européen”).
Call for papers and/or posters:
Submissions of abstracts for podium and/or poster presentations are welcome. Inter-sites comparisons, regional or transregional synthesis and multidisciplinary approaches on an intra-site scale will be favoured. As the number of communications is limited, proposals that are not selected for a podium will be invited to be submitted in the form of a poster.
The lectures will be selected by the organizing committee
with the help of the scientific committee.
Additional information
Duration of the talks: 15 min + 5 min questions.
Posters will be displayed during the entire duration of the conference in the reception hall. Abstracts of the posters will be presented in the abstract book.""""