Book chapters by Maya Collombon
Ethnographie(s) politique(s). Méthodes, objets et terrains, 2024
Dabène, O. (eds), Latin America’s Pendular Politics. Studies of the Americas. Palgrave Macmillan, Cham., 2022
It may seem surprising to talk about Nicaragua in a book on alternations in Latin America, when t... more It may seem surprising to talk about Nicaragua in a book on alternations in Latin America, when the country has been governed by the same man (and party) since 2007: Daniel Ortega, a major figure of early 2000s Latin America's turn to the left, a former revolutionary, anti-imperialist and willingly populist. However, in a somewhat paradoxical way, Nicaragua under Ortega’s last presidencies is a rather good illustration of how conservative values and norms, or maybe even more a conservation order, tend to be imposed within regional executives and are mobilized to cover and legitimize authoritarian practices
in Identidades, etnicidad y racismo en América Latina, col. 50 anos, FLACSO, 2008.
Papers by Maya Collombon
Revue française de science politique, Aug 28, 2016
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 30, 2015
ENS Éditions eBooks, 2024
Éditions du Croquant eBooks, Aug 24, 2021
Les études du CERI, Jan 30, 2020
El orden represivo en la Nicaragua de Daniel Ortega -- En contra de todo pronóstico y después de ... more El orden represivo en la Nicaragua de Daniel Ortega -- En contra de todo pronóstico y después de muchos años de resignación en un país gradualmente sometido a la omnipotencia del Frente Sandinista de Liberación Nacional (FSLN) de regreso al poder en 2007, el 18 de abril de 2018 estalló la mayor crisis política y social de la Nicaragua posrevolucionaria. En pocos días, miles de nicaragüenses salieron a las calles exigiendo la salida del presidente Daniel Ortega. El gobierno respondió a los manifestantes con una represión sin precedentes en la historia reciente del país.
Nicaragua ha tenido un regreso dramático en las noticias internacionales después de varias década... more Nicaragua ha tenido un regreso dramático en las noticias internacionales después de varias décadas de olvido. En efecto, desde mediados de abril de 2018, el país entró en la mayor crisis política y social de su historia desde la revolución sandinista de 1979. Más de 400 muertos, más de 2000 heridos, 400 desaparecidos y otros tantos torturados en seis meses, cárceles repletas y decenas de miles de nicaragüenses que escapan mayoritariamente hacia la vecina Costa Rica.
Le 7 novembre 2021, les Nicaraguayens étaient appelés à voter pour des élections générales, prési... more Le 7 novembre 2021, les Nicaraguayens étaient appelés à voter pour des élections générales, présidentielle et législatives. Sur le formulaire de vote à remplir, ces derniers pouvaient trouver les noms du président sortant Daniel Ortega pour le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), et de cinq autres candidats : Walter Espinosa pour le Parti libéral constitutionnel (PLC), Guillermo Osorno pour le Parti de la voie chrétienne nicaraguayenne (CCN), Marcelo Montiel pour l’Alliance libérale nicaraguayenne (ALN), Gerson Gutiérrez pour l’Alliance pour la république (APRE) et Mauricio Orué pour le Parti libéral indépendant (PLI). Aucun de ces cinq candidats n’est alors connu du grand public, n’a fait de campagne électorale, ni n’a de réels précédents politiques. Le seul parti qui sur les cinq obtient plus de 4 % des voix est le PLC, ancien parti d’opposition au FSLN, mais qui a fait alliance avec le parti sandiniste dès les années 2000, devenant ainsi son principal allié. De fait, tous les candidats et les partis se présentant à l’élection de 2021 sont proches du FSLN et ne constituent donc pas une opposition politique. Cette dernière s’est d’ailleurs retrouvée derrière un seul slogan : « Restez à la maison », et une même consigne de vote, le boycott. A l’instar des dernières élections de 2016 et dans une proportion nettement supérieure, les Nicaraguayens ont effectivement opté pour un très fort abstentionnisme : selon l’organisation nicaraguayenne Urnes ouvertes (Urnas Abiertas), elle aurait atteint en 2021 le taux historique de 81,5 %.
Ce numéro amorce l’exploration de certains axes de ce que pourrait être un programme d’études des... more Ce numéro amorce l’exploration de certains axes de ce que pourrait être un programme d’études des séries TV inspiré des dialogues pratiqués par Stanley Cavell (1926-2018) entre philosophie et cinéma dans la perspective d’un perfectionnisme à la fois moral et radicalement démocratique. Et il élargit ce programme aux sciences sociales. Plusieurs questions sont abordées, dont la portée conceptuelle des séries, leur contribution à des théories critiques renouvelées, des cheminements perfectionnistes cahoteux de personnes et de collectivités, des formes de désobéissance, les frontières entre l’humain et l’inhumain, la contribution des séries à la tradition des exercices spirituels, ou d’autres dimensions de leurs réceptions. Différentes séries sont prises comme terrains investigation : Á la Maison-Blanche, American Crime,Black Mirror, Dexter, Game of Thrones, Girls, Homeland, Le Bureau des Légendes, Mad Men, Manhunt: Unabomber, Narcos, Sharp Objects, Show me a hero, The Sinner, The Walki...
COVIDAM : la Covid-19 dans les Amériques, Jun 15, 2020
International audience« Ce dossier, coordonné par Maya Collombon et Dennis Rodgers, s’intéresse à... more International audience« Ce dossier, coordonné par Maya Collombon et Dennis Rodgers, s’intéresse à la fois aux transformations du modèle "révolutionnaire" sandiniste et aux spécificités d’une économie politique insérée dans l’Alba (Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique), "bonne élève" du FMI et désormais clairement tournée vers l’extraction et l’exploitation des ressources naturelles. Il entend interroger le cas nicaraguayen comme celui d’un pays illustratif du développement de nouvelles formes d’autoritarisme, d’exploitation et d’insertion dans le système mondial. » (Présentation de l’éditeur
Contre toute attente et après de nombreuses années de torpeur, dans un pays progressivement soumi... more Contre toute attente et après de nombreuses années de torpeur, dans un pays progressivement soumis à la toute-puissance du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) de retour au pouvoir en 2007, la crise politique et sociale la plus importante du Nicaragua postrévolutionnaire a éclaté le 18 avril 2018. En quelques jours, des milliers de Nicaraguayens sont descendus dans les rues, réclamant le départ du président Daniel Ortega. Le gouvernement a répondu aux manifestants par une répression sans commune mesure dans l'histoire récente du pays.
Latin American Political Outlook 2021, CERI, 2021
En mai 2001, un mouvement social transnational connecte des acteurs indigenes du sud mexicain et ... more En mai 2001, un mouvement social transnational connecte des acteurs indigenes du sud mexicain et d'Amerique centrale qui s'opposent a une politique publique de developpement le Plan Puebla Panama (PPP). L'etude de la promotion et de la contestataion du PPP au Mexique et au Nicaragua vise a interroger le concept de transnationalisation applique a l'action publique comme a la protestation collective. La these montre que les acteurs indigenes mis sur le devant de la scene par les acteurs contestataires, puis par les acteurs publics en reponse aux mobilisations, ne sont pas les acteurs centraux de la transnationalisation. La sociogenese de la contestation au PPP permet de saisir les configurations localisees ou d'anciennes allegeances continuent de primer sur l'allongement des reseaux a l'international. Ce sont des enjeux agraires, des liens notabilaires et religieux, ou encore le legs zapatiste, qui forgent la matrice du mouvement. Le Chiapas constitue a ce ...
Mouvements, 2013
Neozapatismo irrupted onto the Mexican and world stage almost exactly twenty years ago, which, at... more Neozapatismo irrupted onto the Mexican and world stage almost exactly twenty years ago, which, at the time, marred the celebrated beginning of “free trade” with the United States. As an “indigenous” and “anti-capitalist” movement with a masked and highly cultured “Subcommander” as its celebrity spokesperson, and centered around the Zapatista National Liberation Army (EZLN), it has evoked many images but engendered few studies into its concrete relationships with the other groups and persons who share the same place of struggle each day in Chiapas. At a time when the fascination with the EZLN has faded, Maya Collombon offers her analysis.
TV/Series, 2021
« Des choses merveilleuses pour ce pays », en l’occurrence la Colombie, c’est ce qu’ambitionne de... more « Des choses merveilleuses pour ce pays », en l’occurrence la Colombie, c’est ce qu’ambitionne de faire le trafiquant de cocaine Pablo Escobar alors qu’il cherche a entrer en politique pour y porter la parole des plus pauvres, dont il est issu. Cette ambition se heurtera a l’hostilite de l’oligarchie devant celui qui se pose en « Robin des bois » et qui y repondra par un dechainement de violence. Elle se heurtera surtout a l’action de ceux pour qui une « meilleure Colombie » passe par l’eradication du narcotrafic et la restauration de l’autorite de l’Etat. C’est aux dilemmes moraux des protagonistes de Narcos quant a la legitimite des moyens a mettre en œuvre pour y parvenir que s’interesse principalement cet article. La tentation, exprimee par les agents etasuniens de la DEA comme par certains secteurs de l’Etat colombien, de combattre le chef du cartel de Medellin par des moyens tout aussi illegitimes, et violents, que les siens s’oppose au respect absolu de la legalite (y compris lorsqu’elle sert les interets d’Escobar) incarne par le procureur general de Greiff. Cette tension est mise en scene dans la serie au travers des hesitations du president Gaviria, dont les conversations avec son vice-ministre de la Justice appellent une reflexion en termes de perfectionnisme, en exprimant ses doutes quant aux moyens et aux fins du bon gouvernement (une paix octroyee au prix de concessions a Escobar, ou l’elimination du narcotrafiquant s’appuyant sur des paramilitaires et au prix d’une perte de souverainete) et en exposant les limites du courage politique.
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Papers by Maya Collombon
L'ambition de cet ouvrage est de renouveler la question classique de l'autoritarisme, sans en proposer une énième définition, mais en repérant plutôt les processus qui font évoluer, parfois louvoyer, certains régimes de la démocratie vers un exercice brutal ou arbitraire du pouvoir. Les tournants autoritaires sont ici appréhendés sur le registre non de la rupture mais de reconfiguration : à la temporalité courte du basculement autoritaire (consécutif, par exemple, à un coup d'Etat), les différents cas historiques ou contemporains présentés substituent la temporalité moyenne d'une recomposition des régimes politiques dans et par laquelle il est possible d'abuser du pouvoir.
Organizado por: Maya Collombon (CEMCA) y Sabrina Melenotte (CIESAS / IRD)