enseignement
Si l’IA, à travers des systèmes comme Chat-GPT, peut déjà répondre correctement à plus de 85% des évaluations universitaires, pourquoi les étudiants devront continuer à apprendre par cœur ? Bien que cynique quelque part, cette question n’en demeure pas moins pertinente. C’est pourquoi Rachid Guerraoui, professeur à la Faculté informatique et communications de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, qui a publié ce résultat dans la revue américaine PNAS, estime que cette technologie révolutionnaire pose en effet des défis énormes aux systèmes d’enseignement dans le monde et à l’université marocaine en particulier. Cette dernière est appelée, selon lui, à réinventer ses méthodes pour privilégier la pensée critique, la créativité et la résolution de problèmes, le développement des compétences que l’IA ne peut remplacer. «L’IA doit être considérée comme un partenaire dans l’apprentissage et non comme un recours facile pour les solutions», insiste-t-il.
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