This paper argues that, against the Henrich school interpretation Fichte's philosophy is not conc... more This paper argues that, against the Henrich school interpretation Fichte's philosophy is not concerned with the problem of self-identification but rather with what he calls "complete consciousness". Paper given in 2010 during a conference in Amsterdam
De filosofie van Kant en de ontwikkeling die met name door Fichte wordt ingezet is geregeld als “... more De filosofie van Kant en de ontwikkeling die met name door Fichte wordt ingezet is geregeld als “egologie” begrepen: een subjectiviteitsfilosofie waarbij het probleem er een is van hoe het subject toegang kan hebben tot zijn ervaring. Dit zou dan de relativiteit van kennis behelsen: geen kennis van de wereld zoals die “op zich” is. Bergson is niet de enige die Kant hierop bekritiseert en die een terugkeer naar de “onmiddelijke ervaring” voorstaat. Maar de ontwikkeling van Kant, naar Fichte en dan Bergson kan evenzeer worden begrepen als een opening naar ecologie. Niet: geen kennis van de wereld op zich, maar: alleen kennis die in een bepaalde samenhang ontstaat. Voor Fichte hebben “ik” en “niet-ik” alleen betekenis binnen de relatie waarin beiden staan. Relativisme wordt zo een relationeel denken. Bergson’s begrip van de duur en het “denken in de tijd” mag als voorlopig hoogtepunt gelden in deze beweging naar een ecologisch denken.
Kant a posé la distinction entre le transcendental et l'empirique, car, et comme ne l'avaient pa... more Kant a posé la distinction entre le transcendental et l'empirique, car, et comme ne l'avaient pas fait ses prédécesseurs, il était nécessaire de s'interroger d'abord sur l'appareil de la connaissance avant de passer à l'investigation du monde propre. Par suite l'entreprise philosophique devenait inextricablement liée au spectre du relativisme de la connaissance. On ne peut plus prétendre avoir connaissance du monde en soi ; toute connaissance est relative au sujet. Fichte était un des premiers philosophes après Kant à essayer de mieux expliquer comment l'interrogation sur le statut de la connaissance est liée à la connaissance du monde propre. Comme on sait, cette explication tourne autour des différentes notions du moi (moi et non-moi, moi absolu). En mettant l'accent sur le moi, de nombreux commentateurs ont désigné la philosophie transcendentale, surtout dans sa version fichtéenne, comme une philosophie de la subjectivité, ou même, si l'on veut comme une « egologie ». La question primordiale étant pour elle celle de l'accès du sujet au monde. Si l'on ne s'est pas interrogé sur l'appareil de la connaissance avant l'exploration du monde, si l'on n'a pas démontré comment on a accès au monde, comment peut on jamais être sûr qu'il y ait un monde, que notre connaissance soit connaissance du monde ? Bergson n'était pas le seul à accuser Kant et alia d'avoir à tort nié tout accès immédiat au monde, quelque chose qu'il n'acceptait pas. Au tout début de sa réflexion, dans l'Essai sur les données immédiates de la conscience, il avait même proposé que ce soit à l'intérieur du moi qu'on trouve un accès immédiat. Les problèmes autour de l'accès auraient même, selon Dieter Henrich, induit une moitié des générations suivant Fichte à s'interroger avant tout sur le sujet, et une autre moitié à abandonner, prima facie, complètement cette enquête en ne s'intéressant que à « l'objet ». Si une lecture prépondérante veut qu'on comprenne la distinction entre le transcendental et l'empirique comme allant vers une egologie, je voudrais, plutôt, proposer de la lire comme allant vers quelque chose de «l' écologie ». Ici, ce que la distinction transcendentale nous montre serait que toute connaissance implique toujours et déjà un monde. Ce qui serait nié, en revanche, est une connaissance hors de toute relation au monde. Dans une lecture fichto-bergsoniènne il ne sera point question d'un problème d'accès au monde, car en effet on y est déjà ! Fichte developpera une théorie où moi et non-moi, sujet et objet ne sont que les deux pôles d'une relation, ou Verhältnis, qui elle seule portera le sens. On passe alors du problème du relativisme au défi de penser relationnellement : comment existent les choses à l'intérieur d'un tout, dont on est tous parties mais qui nous dépasse toujours ? Ainsi on pourrait voir comment Bergson, malgré ses réticences vis à vis Fichte, continuerait l'inspiration fichtéenne en érigeant une véritable métaphysique de l'écologie. Une écologie qui nous oblige à répenser les distinctions du tout et de la partie, de la théorie et de la pratique, et peut-être même de la philosophie du sujet et celle de l'objet.
Nihilisme is niet een theorie die het einde van alle waarden verkondigt, maar uitdrukking van de ... more Nihilisme is niet een theorie die het einde van alle waarden verkondigt, maar uitdrukking van de angst voor en de strijd tegen het idee dat alle waarden misschien wel eens voorgoed verloren zouden kunnen zijn. Deze angst ontstaat wanneer het geboden netwerk van waarden als niet langer vanzelfsprekend wordt genomen. Zonder dit vangnet komt men in vrije val. Hierin toont zich de dynamische aard van het nihilisme; het is dan ook geen stabiel “isme” maar crisis. Deze crisis zou volgens Nietzsche 200 jaar duren. Als zij voor het eerst in 1799 door Jacobi als vloek werd uitgesproken, is haar einde dan in zicht?
In de lezing en vervolgens in de cursus zal ik ingaan op hoe nihilisme als crisis ontstaat en waarom het toch zo moeilijk is hier weer uit te geraken. Aan de ene kant zal ik de filosofische-historische oorsprong bespreken. Deze ligt in de zelf-bevrijding van de mens. Voor de Verlichtingsdenkers en met name de grote filosoof Kant gaat deze zelf-bevrijding hand in hand met een “zelf-bepaling” van het leven. Maar hoe en op basis van wat? Secularisatie en een diep wantrouwen van elke geclaimde ethische authoriteit zijn het gevolg. Dit proces wordt radicaal wanneer het individu deze vragen op de eigen existentie betrekt: hoe dien ik te handelen en waarom? Deze twee kanten (theoretisch en individueel) maken dat het nihilisme terecht als gevaarlijk wordt beschouwd. Daar echter aan haar oorsprong zelf-bevrijding ligt heeft deze crisis, zoals elke crisis, een fundamenteel positief potentiaal.
In this paper I will discuss how Fichte sought to address a number of fundamental concerns that a... more In this paper I will discuss how Fichte sought to address a number of fundamental concerns that appeared in the immediate reception of transcendental philosophy. In order to understand the possibility of experience we need to assume a spontaneous act of synthesis on the part of consciousness. Generally this is taken to apply to the object of consciousness. Fichte, however, claimed that this must equally be seen to apply to the subject of consciousness. Subject, or “I”, and object, or “not-I”, stand in a relation of “reciprocal determination”, that is, they are co-genetic.
Fichte aimed to respond to a number of criticisms levied at Kant: 1.) Assuming that the transcendental conditions are correct, what supplies the proof thereof?; 2.) What sense are we to make of an unknown, yet causally effective thing in itself?; 3.) What is the nature of apperception? Crucial to Fichte’s solution is that he starts to reconceptualise subject and object, no longer as thing-like and static entities, but as the two poles of a relation of determination or Bestimmung. Determination, or also Tathandlung, by itself implies a passive and determined pole and an active and determining pole. Hence the active “I” and the passive “not-I” are co-genetic. From here Fichte can 1.) Show how the transcendental assumption of spontaneity of consciousness is only ever possible with the empirical relations of subject and object; 2.) Demonstrate that a transcendent thing is an absurdity because the object only appears with a subject; 3.) Distinguish more clearly between the transcendental activity of determination and empirical self-awareness.
Because for Fichte subject-consciousness is co-genetic with object-consciousness the oft made critique that “after Kant” all knowledge is relative in the strong sense can be shown to be clearly erroneous. Furthermore, it denies any nostalgia for some “lost” immediate awareness. There is not, here a true and untheorised world, there conscious perception, but rather a dynamic horizon or a relation of determination that is a spectrum that ranges from determinate being to determining being. Finally, and contra to e.g. Husserlian epoché, self-consciousness cannot be attained through an abstraction from object-consciousness. The conditions of experience can only be determined through the observation of actual determination, something that always implies both subject and object.
Les liens entre la dominance néolibérale, le changement climatique et le rejet de partis politiqu... more Les liens entre la dominance néolibérale, le changement climatique et le rejet de partis politiques comme cela se manifeste dans l'abstention, l'extrême droite, mais aussi dans tout un courant de l'altermondialisme, sont très serrés ce qui pose un contexte politique particulier pour un parti qui se veut progressiste et écologique. Se battre pour un monde moins polluant sans changer le modèle de production n'est pas réaliste ; créer un monde plus juste et plus respectueux de la nature n'ira non plus tant que les gens se méfiant de la politique. Et qui plus est, cette trinité de menaces ne cesse pas à s'aggraver. Comment alors être à la fois idéaliste, pragmatique et crédible ? Ce n'est pas rien à demander ! Il me semble qu'au fond le plus difficile n'est peutêtre pas de vaincre le capitalisme ni d'arrêter le changement climatique, mais de détourner le rejet de la politique. Quoi qu'il en soit, sans la coopération de gens, rien de bon ne se ferra. Des solutions on en a ; certes on ne peut pas prétendre les avoir toutes ou qu'elles soient définitives, mais on n'est pas en manque de bonnes propositions. Contrairement aux populistes de droites, on a des valeurs qui nous guident et qui nous permettent de proposer une vision pour notre société. Pourtant, on n'est ni écouté ni cru. Mais si les gens se détournent de la politique comme expliquer l'enthousiasme (même si souvent négative) des militants du FN ? Comment ça se fait que le rejet de la politique fait profiter les politiciens et politiciennes de la peur et de la haine, et cela pas de tout qu'en France, mais quasi partout en Europe ? Avant de les condamner, il y a de choses à apprendre de leur part. 1.) Première chose à comprendre, c'est que les gens qui votent pour le FN sont de plus en plus de gens normaux, ce sont de jeunes, de retraités, de villageois, de citadins et de citadines. Même si leurs dirigeants sont pour le plus part détestables, leurs votants le font souvent parce qu'ils se sentent abandonnés par leurs représentants. Ils sont dégoutés par les technocrates, farine à bouche, ils ne comprennent plus rien de comment l'Europe fonctionne et ils ne croient plus de tout les promesses que tout ira mieux bientôt. Et ce ne sont point que les votants FN qui pensent cela, allez à Nuit debout et ditesles que vous adhérez à un parti politique ou pire que vous etes une élue…. 2.) Les populistes parlent directement aux gens là où les politiciens ne parlent qu'entre eux. Ils disent des choses sans prendre en compte les inévitables négociations qui suivront. Ils parlent d'une langue claire, en utilisant des exemples concrets, des cas de figure et peu les généralisations ou les termes
This paper argues that, against the Henrich school interpretation Fichte's philosophy is not conc... more This paper argues that, against the Henrich school interpretation Fichte's philosophy is not concerned with the problem of self-identification but rather with what he calls "complete consciousness". Paper given in 2010 during a conference in Amsterdam
De filosofie van Kant en de ontwikkeling die met name door Fichte wordt ingezet is geregeld als “... more De filosofie van Kant en de ontwikkeling die met name door Fichte wordt ingezet is geregeld als “egologie” begrepen: een subjectiviteitsfilosofie waarbij het probleem er een is van hoe het subject toegang kan hebben tot zijn ervaring. Dit zou dan de relativiteit van kennis behelsen: geen kennis van de wereld zoals die “op zich” is. Bergson is niet de enige die Kant hierop bekritiseert en die een terugkeer naar de “onmiddelijke ervaring” voorstaat. Maar de ontwikkeling van Kant, naar Fichte en dan Bergson kan evenzeer worden begrepen als een opening naar ecologie. Niet: geen kennis van de wereld op zich, maar: alleen kennis die in een bepaalde samenhang ontstaat. Voor Fichte hebben “ik” en “niet-ik” alleen betekenis binnen de relatie waarin beiden staan. Relativisme wordt zo een relationeel denken. Bergson’s begrip van de duur en het “denken in de tijd” mag als voorlopig hoogtepunt gelden in deze beweging naar een ecologisch denken.
Kant a posé la distinction entre le transcendental et l'empirique, car, et comme ne l'avaient pa... more Kant a posé la distinction entre le transcendental et l'empirique, car, et comme ne l'avaient pas fait ses prédécesseurs, il était nécessaire de s'interroger d'abord sur l'appareil de la connaissance avant de passer à l'investigation du monde propre. Par suite l'entreprise philosophique devenait inextricablement liée au spectre du relativisme de la connaissance. On ne peut plus prétendre avoir connaissance du monde en soi ; toute connaissance est relative au sujet. Fichte était un des premiers philosophes après Kant à essayer de mieux expliquer comment l'interrogation sur le statut de la connaissance est liée à la connaissance du monde propre. Comme on sait, cette explication tourne autour des différentes notions du moi (moi et non-moi, moi absolu). En mettant l'accent sur le moi, de nombreux commentateurs ont désigné la philosophie transcendentale, surtout dans sa version fichtéenne, comme une philosophie de la subjectivité, ou même, si l'on veut comme une « egologie ». La question primordiale étant pour elle celle de l'accès du sujet au monde. Si l'on ne s'est pas interrogé sur l'appareil de la connaissance avant l'exploration du monde, si l'on n'a pas démontré comment on a accès au monde, comment peut on jamais être sûr qu'il y ait un monde, que notre connaissance soit connaissance du monde ? Bergson n'était pas le seul à accuser Kant et alia d'avoir à tort nié tout accès immédiat au monde, quelque chose qu'il n'acceptait pas. Au tout début de sa réflexion, dans l'Essai sur les données immédiates de la conscience, il avait même proposé que ce soit à l'intérieur du moi qu'on trouve un accès immédiat. Les problèmes autour de l'accès auraient même, selon Dieter Henrich, induit une moitié des générations suivant Fichte à s'interroger avant tout sur le sujet, et une autre moitié à abandonner, prima facie, complètement cette enquête en ne s'intéressant que à « l'objet ». Si une lecture prépondérante veut qu'on comprenne la distinction entre le transcendental et l'empirique comme allant vers une egologie, je voudrais, plutôt, proposer de la lire comme allant vers quelque chose de «l' écologie ». Ici, ce que la distinction transcendentale nous montre serait que toute connaissance implique toujours et déjà un monde. Ce qui serait nié, en revanche, est une connaissance hors de toute relation au monde. Dans une lecture fichto-bergsoniènne il ne sera point question d'un problème d'accès au monde, car en effet on y est déjà ! Fichte developpera une théorie où moi et non-moi, sujet et objet ne sont que les deux pôles d'une relation, ou Verhältnis, qui elle seule portera le sens. On passe alors du problème du relativisme au défi de penser relationnellement : comment existent les choses à l'intérieur d'un tout, dont on est tous parties mais qui nous dépasse toujours ? Ainsi on pourrait voir comment Bergson, malgré ses réticences vis à vis Fichte, continuerait l'inspiration fichtéenne en érigeant une véritable métaphysique de l'écologie. Une écologie qui nous oblige à répenser les distinctions du tout et de la partie, de la théorie et de la pratique, et peut-être même de la philosophie du sujet et celle de l'objet.
Nihilisme is niet een theorie die het einde van alle waarden verkondigt, maar uitdrukking van de ... more Nihilisme is niet een theorie die het einde van alle waarden verkondigt, maar uitdrukking van de angst voor en de strijd tegen het idee dat alle waarden misschien wel eens voorgoed verloren zouden kunnen zijn. Deze angst ontstaat wanneer het geboden netwerk van waarden als niet langer vanzelfsprekend wordt genomen. Zonder dit vangnet komt men in vrije val. Hierin toont zich de dynamische aard van het nihilisme; het is dan ook geen stabiel “isme” maar crisis. Deze crisis zou volgens Nietzsche 200 jaar duren. Als zij voor het eerst in 1799 door Jacobi als vloek werd uitgesproken, is haar einde dan in zicht?
In de lezing en vervolgens in de cursus zal ik ingaan op hoe nihilisme als crisis ontstaat en waarom het toch zo moeilijk is hier weer uit te geraken. Aan de ene kant zal ik de filosofische-historische oorsprong bespreken. Deze ligt in de zelf-bevrijding van de mens. Voor de Verlichtingsdenkers en met name de grote filosoof Kant gaat deze zelf-bevrijding hand in hand met een “zelf-bepaling” van het leven. Maar hoe en op basis van wat? Secularisatie en een diep wantrouwen van elke geclaimde ethische authoriteit zijn het gevolg. Dit proces wordt radicaal wanneer het individu deze vragen op de eigen existentie betrekt: hoe dien ik te handelen en waarom? Deze twee kanten (theoretisch en individueel) maken dat het nihilisme terecht als gevaarlijk wordt beschouwd. Daar echter aan haar oorsprong zelf-bevrijding ligt heeft deze crisis, zoals elke crisis, een fundamenteel positief potentiaal.
In this paper I will discuss how Fichte sought to address a number of fundamental concerns that a... more In this paper I will discuss how Fichte sought to address a number of fundamental concerns that appeared in the immediate reception of transcendental philosophy. In order to understand the possibility of experience we need to assume a spontaneous act of synthesis on the part of consciousness. Generally this is taken to apply to the object of consciousness. Fichte, however, claimed that this must equally be seen to apply to the subject of consciousness. Subject, or “I”, and object, or “not-I”, stand in a relation of “reciprocal determination”, that is, they are co-genetic.
Fichte aimed to respond to a number of criticisms levied at Kant: 1.) Assuming that the transcendental conditions are correct, what supplies the proof thereof?; 2.) What sense are we to make of an unknown, yet causally effective thing in itself?; 3.) What is the nature of apperception? Crucial to Fichte’s solution is that he starts to reconceptualise subject and object, no longer as thing-like and static entities, but as the two poles of a relation of determination or Bestimmung. Determination, or also Tathandlung, by itself implies a passive and determined pole and an active and determining pole. Hence the active “I” and the passive “not-I” are co-genetic. From here Fichte can 1.) Show how the transcendental assumption of spontaneity of consciousness is only ever possible with the empirical relations of subject and object; 2.) Demonstrate that a transcendent thing is an absurdity because the object only appears with a subject; 3.) Distinguish more clearly between the transcendental activity of determination and empirical self-awareness.
Because for Fichte subject-consciousness is co-genetic with object-consciousness the oft made critique that “after Kant” all knowledge is relative in the strong sense can be shown to be clearly erroneous. Furthermore, it denies any nostalgia for some “lost” immediate awareness. There is not, here a true and untheorised world, there conscious perception, but rather a dynamic horizon or a relation of determination that is a spectrum that ranges from determinate being to determining being. Finally, and contra to e.g. Husserlian epoché, self-consciousness cannot be attained through an abstraction from object-consciousness. The conditions of experience can only be determined through the observation of actual determination, something that always implies both subject and object.
Les liens entre la dominance néolibérale, le changement climatique et le rejet de partis politiqu... more Les liens entre la dominance néolibérale, le changement climatique et le rejet de partis politiques comme cela se manifeste dans l'abstention, l'extrême droite, mais aussi dans tout un courant de l'altermondialisme, sont très serrés ce qui pose un contexte politique particulier pour un parti qui se veut progressiste et écologique. Se battre pour un monde moins polluant sans changer le modèle de production n'est pas réaliste ; créer un monde plus juste et plus respectueux de la nature n'ira non plus tant que les gens se méfiant de la politique. Et qui plus est, cette trinité de menaces ne cesse pas à s'aggraver. Comment alors être à la fois idéaliste, pragmatique et crédible ? Ce n'est pas rien à demander ! Il me semble qu'au fond le plus difficile n'est peutêtre pas de vaincre le capitalisme ni d'arrêter le changement climatique, mais de détourner le rejet de la politique. Quoi qu'il en soit, sans la coopération de gens, rien de bon ne se ferra. Des solutions on en a ; certes on ne peut pas prétendre les avoir toutes ou qu'elles soient définitives, mais on n'est pas en manque de bonnes propositions. Contrairement aux populistes de droites, on a des valeurs qui nous guident et qui nous permettent de proposer une vision pour notre société. Pourtant, on n'est ni écouté ni cru. Mais si les gens se détournent de la politique comme expliquer l'enthousiasme (même si souvent négative) des militants du FN ? Comment ça se fait que le rejet de la politique fait profiter les politiciens et politiciennes de la peur et de la haine, et cela pas de tout qu'en France, mais quasi partout en Europe ? Avant de les condamner, il y a de choses à apprendre de leur part. 1.) Première chose à comprendre, c'est que les gens qui votent pour le FN sont de plus en plus de gens normaux, ce sont de jeunes, de retraités, de villageois, de citadins et de citadines. Même si leurs dirigeants sont pour le plus part détestables, leurs votants le font souvent parce qu'ils se sentent abandonnés par leurs représentants. Ils sont dégoutés par les technocrates, farine à bouche, ils ne comprennent plus rien de comment l'Europe fonctionne et ils ne croient plus de tout les promesses que tout ira mieux bientôt. Et ce ne sont point que les votants FN qui pensent cela, allez à Nuit debout et ditesles que vous adhérez à un parti politique ou pire que vous etes une élue…. 2.) Les populistes parlent directement aux gens là où les politiciens ne parlent qu'entre eux. Ils disent des choses sans prendre en compte les inévitables négociations qui suivront. Ils parlent d'une langue claire, en utilisant des exemples concrets, des cas de figure et peu les généralisations ou les termes
Uploads
Papers
Talks
Fichte était un des premiers philosophes après Kant à essayer de mieux expliquer comment l'interrogation sur le statut de la connaissance est liée à la connaissance du monde propre. Comme on sait, cette explication tourne autour des différentes notions du moi (moi et non-moi, moi absolu). En mettant l'accent sur le moi, de nombreux commentateurs ont désigné la philosophie transcendentale, surtout dans sa version fichtéenne, comme une philosophie de la subjectivité, ou même, si l'on veut comme une « egologie ». La question primordiale étant pour elle celle de l'accès du sujet au monde. Si l'on ne s'est pas interrogé sur l'appareil de la connaissance avant l'exploration du monde, si l'on n'a pas démontré comment on a accès au monde, comment peut on jamais être sûr qu'il y ait un monde, que notre connaissance soit connaissance du monde ? Bergson n'était pas le seul à accuser Kant et alia d'avoir à tort nié tout accès immédiat au monde, quelque chose qu'il n'acceptait pas. Au tout début de sa réflexion, dans l'Essai sur les données immédiates de la conscience, il avait même proposé que ce soit à l'intérieur du moi qu'on trouve un accès immédiat. Les problèmes autour de l'accès auraient même, selon Dieter Henrich, induit une moitié des générations suivant Fichte à s'interroger avant tout sur le sujet, et une autre moitié à abandonner, prima facie, complètement cette enquête en ne s'intéressant que à « l'objet ».
Si une lecture prépondérante veut qu'on comprenne la distinction entre le transcendental et l'empirique comme allant vers une egologie, je voudrais, plutôt, proposer de la lire comme allant vers quelque chose de «l' écologie ». Ici, ce que la distinction transcendentale nous montre serait que toute connaissance implique toujours et déjà un monde. Ce qui serait nié, en revanche, est une connaissance hors de toute relation au monde. Dans une lecture fichto-bergsoniènne il ne sera point question d'un problème d'accès au monde, car en effet on y est déjà ! Fichte developpera une théorie où moi et non-moi, sujet et objet ne sont que les deux pôles d'une relation, ou Verhältnis, qui elle seule portera le sens. On passe alors du problème du relativisme au défi de penser relationnellement : comment existent les choses à l'intérieur d'un tout, dont on est tous parties mais qui nous dépasse toujours ? Ainsi on pourrait voir comment Bergson, malgré ses réticences vis à vis Fichte, continuerait l'inspiration fichtéenne en érigeant une véritable métaphysique de l'écologie. Une écologie qui nous oblige à répenser les distinctions du tout et de la partie, de la théorie et de la pratique, et peut-être même de la philosophie du sujet et celle de l'objet.
In de lezing en vervolgens in de cursus zal ik ingaan op hoe nihilisme als crisis ontstaat en waarom het toch zo moeilijk is hier weer uit te geraken. Aan de ene kant zal ik de filosofische-historische oorsprong bespreken. Deze ligt in de zelf-bevrijding van de mens. Voor de Verlichtingsdenkers en met name de grote filosoof Kant gaat deze zelf-bevrijding hand in hand met een “zelf-bepaling” van het leven. Maar hoe en op basis van wat? Secularisatie en een diep wantrouwen van elke geclaimde ethische authoriteit zijn het gevolg. Dit proces wordt radicaal wanneer het individu deze vragen op de eigen existentie betrekt: hoe dien ik te handelen en waarom? Deze twee kanten (theoretisch en individueel) maken dat het nihilisme terecht als gevaarlijk wordt beschouwd. Daar echter aan haar oorsprong zelf-bevrijding ligt heeft deze crisis, zoals elke crisis, een fundamenteel positief potentiaal.
Fichte aimed to respond to a number of criticisms levied at Kant: 1.) Assuming that the transcendental conditions are correct, what supplies the proof thereof?; 2.) What sense are we to make of an unknown, yet causally effective thing in itself?; 3.) What is the nature of apperception? Crucial to Fichte’s solution is that he starts to reconceptualise subject and object, no longer as thing-like and static entities, but as the two poles of a relation of determination or Bestimmung. Determination, or also Tathandlung, by itself implies a passive and determined pole and an active and determining pole. Hence the active “I” and the passive “not-I” are co-genetic. From here Fichte can 1.) Show how the transcendental assumption of spontaneity of consciousness is only ever possible with the empirical relations of subject and object; 2.) Demonstrate that a transcendent thing is an absurdity because the object only appears with a subject; 3.) Distinguish more clearly between the transcendental activity of determination and empirical self-awareness.
Because for Fichte subject-consciousness is co-genetic with object-consciousness the oft made critique that “after Kant” all knowledge is relative in the strong sense can be shown to be clearly erroneous. Furthermore, it denies any nostalgia for some “lost” immediate awareness. There is not, here a true and untheorised world, there conscious perception, but rather a dynamic horizon or a relation of determination that is a spectrum that ranges from determinate being to determining being. Finally, and contra to e.g. Husserlian epoché, self-consciousness cannot be attained through an abstraction from object-consciousness. The conditions of experience can only be determined through the observation of actual determination, something that always implies both subject and object.
Drafts
Fichte était un des premiers philosophes après Kant à essayer de mieux expliquer comment l'interrogation sur le statut de la connaissance est liée à la connaissance du monde propre. Comme on sait, cette explication tourne autour des différentes notions du moi (moi et non-moi, moi absolu). En mettant l'accent sur le moi, de nombreux commentateurs ont désigné la philosophie transcendentale, surtout dans sa version fichtéenne, comme une philosophie de la subjectivité, ou même, si l'on veut comme une « egologie ». La question primordiale étant pour elle celle de l'accès du sujet au monde. Si l'on ne s'est pas interrogé sur l'appareil de la connaissance avant l'exploration du monde, si l'on n'a pas démontré comment on a accès au monde, comment peut on jamais être sûr qu'il y ait un monde, que notre connaissance soit connaissance du monde ? Bergson n'était pas le seul à accuser Kant et alia d'avoir à tort nié tout accès immédiat au monde, quelque chose qu'il n'acceptait pas. Au tout début de sa réflexion, dans l'Essai sur les données immédiates de la conscience, il avait même proposé que ce soit à l'intérieur du moi qu'on trouve un accès immédiat. Les problèmes autour de l'accès auraient même, selon Dieter Henrich, induit une moitié des générations suivant Fichte à s'interroger avant tout sur le sujet, et une autre moitié à abandonner, prima facie, complètement cette enquête en ne s'intéressant que à « l'objet ».
Si une lecture prépondérante veut qu'on comprenne la distinction entre le transcendental et l'empirique comme allant vers une egologie, je voudrais, plutôt, proposer de la lire comme allant vers quelque chose de «l' écologie ». Ici, ce que la distinction transcendentale nous montre serait que toute connaissance implique toujours et déjà un monde. Ce qui serait nié, en revanche, est une connaissance hors de toute relation au monde. Dans une lecture fichto-bergsoniènne il ne sera point question d'un problème d'accès au monde, car en effet on y est déjà ! Fichte developpera une théorie où moi et non-moi, sujet et objet ne sont que les deux pôles d'une relation, ou Verhältnis, qui elle seule portera le sens. On passe alors du problème du relativisme au défi de penser relationnellement : comment existent les choses à l'intérieur d'un tout, dont on est tous parties mais qui nous dépasse toujours ? Ainsi on pourrait voir comment Bergson, malgré ses réticences vis à vis Fichte, continuerait l'inspiration fichtéenne en érigeant une véritable métaphysique de l'écologie. Une écologie qui nous oblige à répenser les distinctions du tout et de la partie, de la théorie et de la pratique, et peut-être même de la philosophie du sujet et celle de l'objet.
In de lezing en vervolgens in de cursus zal ik ingaan op hoe nihilisme als crisis ontstaat en waarom het toch zo moeilijk is hier weer uit te geraken. Aan de ene kant zal ik de filosofische-historische oorsprong bespreken. Deze ligt in de zelf-bevrijding van de mens. Voor de Verlichtingsdenkers en met name de grote filosoof Kant gaat deze zelf-bevrijding hand in hand met een “zelf-bepaling” van het leven. Maar hoe en op basis van wat? Secularisatie en een diep wantrouwen van elke geclaimde ethische authoriteit zijn het gevolg. Dit proces wordt radicaal wanneer het individu deze vragen op de eigen existentie betrekt: hoe dien ik te handelen en waarom? Deze twee kanten (theoretisch en individueel) maken dat het nihilisme terecht als gevaarlijk wordt beschouwd. Daar echter aan haar oorsprong zelf-bevrijding ligt heeft deze crisis, zoals elke crisis, een fundamenteel positief potentiaal.
Fichte aimed to respond to a number of criticisms levied at Kant: 1.) Assuming that the transcendental conditions are correct, what supplies the proof thereof?; 2.) What sense are we to make of an unknown, yet causally effective thing in itself?; 3.) What is the nature of apperception? Crucial to Fichte’s solution is that he starts to reconceptualise subject and object, no longer as thing-like and static entities, but as the two poles of a relation of determination or Bestimmung. Determination, or also Tathandlung, by itself implies a passive and determined pole and an active and determining pole. Hence the active “I” and the passive “not-I” are co-genetic. From here Fichte can 1.) Show how the transcendental assumption of spontaneity of consciousness is only ever possible with the empirical relations of subject and object; 2.) Demonstrate that a transcendent thing is an absurdity because the object only appears with a subject; 3.) Distinguish more clearly between the transcendental activity of determination and empirical self-awareness.
Because for Fichte subject-consciousness is co-genetic with object-consciousness the oft made critique that “after Kant” all knowledge is relative in the strong sense can be shown to be clearly erroneous. Furthermore, it denies any nostalgia for some “lost” immediate awareness. There is not, here a true and untheorised world, there conscious perception, but rather a dynamic horizon or a relation of determination that is a spectrum that ranges from determinate being to determining being. Finally, and contra to e.g. Husserlian epoché, self-consciousness cannot be attained through an abstraction from object-consciousness. The conditions of experience can only be determined through the observation of actual determination, something that always implies both subject and object.