Papers by Arnaud Saura-Ziegelmeyer
Lychnos - Connaissance hellénique, 2024
Yamazaki renouvelle un jeu d'écriture amenant la rencontre entre une civilisation ancienne et le ... more Yamazaki renouvelle un jeu d'écriture amenant la rencontre entre une civilisation ancienne et le Japon contemporain dans une nouvelle série diachronique. C'est cette-fois ci la Grèce antique de la fin de l'époque classique qui vient répondre au Japon contemporain. Après Lucius Modestus, c'est au tour d'un certain Démétrios de voyager dans le temps et de se retrouver propulsé à plusieurs reprises et plusieurs époques à Tokyo au long des sept volumes que constitue la série Olympia Kyklos (2018-2022).
2020 - "Le sistre isiaque, entre tradition pharaonique, interpretationes graeca et romana, et réception moderne", dans A. -H. Perrot, R. Pietri, J. Tanré-Szewczyk, L’objet égyptien source de la recherche. Actes du colloque Ecole du Louvre, 17, 18, 19 juin 2015, Paris, 2020, p. 35-50.
Tous les éléments du gameplay doivent être abordés lorsque l’on s’intéresse à la présence de l’hi... more Tous les éléments du gameplay doivent être abordés lorsque l’on s’intéresse à la présence de l’histoire dans les jeux vidéo et notamment de l’Antiquité. Cette réflexion propose un focus sur la partie sonore de ces derniers, rarement étudiée. Ainsi, l’organisation sonore du jeu, comme l’utilisation de termes en langues anciennes dans les dialogues, les bruits associés à certains objets, ou l’ambiance musicale pourront être évoqués. Si certains procédés semblent habituels, le choix d’un espace vidéoludique « antique » amène des spécificités propres en termes de réception de l’Antiquité.
Version écrite de la communication effectuée en séminaire le 16 mars 2018 à Lyon.
Agiter le sistre pour la déesse : reconstituer la production sonore d’un idiophone (Résumé)
D... more Agiter le sistre pour la déesse : reconstituer la production sonore d’un idiophone (Résumé)
Dans l’étude des instruments de musique antiques, les percussions ont bien souvent été laissées de côtés. Trop modestes pour le musicologue, difficiles à appréhender pour l’historien, il n’existe pas d’ouvrage de synthèse sur le sujet. Cet article propose, au travers de l’exemple du sistre isiaque utilisé dans le monde gréco-romain, quelques réflexions de méthode dans l’approche des différentes sources historiques disponibles (archéologiques, iconographiques et littéraires) à propos de cet idiophone. En effet, seule une démarche pluridisciplinaire peut permettre de se rapprocher au mieux de ce que pouvait être le son de cet instrument de musique et de ses contextes d’apparition.
Shaking the sistrum for the goddess: restore the sound produced by an idiophone (Summary)
In the study of ancient music instruments, percussion have often been left sides. Too small for the musicologist, difficult to grasp for the historian, there is no comprehensive work on the subject. This paper proposes, through the example of Isis sistrum used in the Greco-Roman world, some reflections method in the approach of different historical sources available (archaeological, iconographic and literary) about this idiophone. Only a multidisciplinary approach can help to bring the best of what could be the sound of a musical instrument and its contexts of occurrence.
Résumé :
Le sistre est un instrument de musique bien connu des historiens de l’Antiquité, en p... more Résumé :
Le sistre est un instrument de musique bien connu des historiens de l’Antiquité, en particuliers de ceux qui s’intéressent aux cultes isiaques. À l’époque romaine, il est l’un des attributs majeurs de la déesse Isis. Toutefois, le rôle de cet objet, le sens à donner à sa présence récurrente en contexte isiaque sont plus difficiles à saisir qu’il n’y parait de prime abord. En effet, tous deux semblent avoir beaucoup varié dans le temps et l’espace, depuis les origines égyptiennes ou orientales de l’objet jusqu’à la période impériale romaine.
Au départ lié au culte de la déesse Hathor, les fonctions et le rôle du sistre s’élargissent et se diversifient au fur et à mesure de sa diffusion autour du bassin méditerranéen, dans le sillage des cultes isiaques. Seule une présentation de l’instrument de musique via les différentes composantes des Sciences de l’Antiquité (archéologie, sources littéraires, épigraphie et iconographie principalement) semble pouvoir permettre de saisir un peu mieux sa place dans le culte et la ou les significations à donner aux représentations multiples qui en furent faites à l’époque gréco-romaine.
Abstract
The sistrum is a musical instrument well known to historians of antiquity, in particular those who are interested in Isiac cults. In Roman times, it is one of the major attributes of the goddess Isis. However, the role of this object and the meaning of its recurring presence in Isiac context are more elusive than it seems at first glance. Indeed, both seem to have varied greatly over time and space, from the Egyptian or Oriental origins of the object to the Roman Imperial period.
Initially associated with the cult of the goddess Hathor, the functions and role of the sistrum expand and diversify as and when its distribution around the Mediterranean basin does, in the wake of worship Isiac. Only an overview of the musical instrument through the various components of Sciences of Antiquity (archeology, literary sources, epigraphy and iconography mainly) seems to help us to determinate a little better its place in worship and the meaning or meanings to give to the multiple representations made in the Greco-Roman period.
Communications by Arnaud Saura-Ziegelmeyer
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Papers by Arnaud Saura-Ziegelmeyer
Dans l’étude des instruments de musique antiques, les percussions ont bien souvent été laissées de côtés. Trop modestes pour le musicologue, difficiles à appréhender pour l’historien, il n’existe pas d’ouvrage de synthèse sur le sujet. Cet article propose, au travers de l’exemple du sistre isiaque utilisé dans le monde gréco-romain, quelques réflexions de méthode dans l’approche des différentes sources historiques disponibles (archéologiques, iconographiques et littéraires) à propos de cet idiophone. En effet, seule une démarche pluridisciplinaire peut permettre de se rapprocher au mieux de ce que pouvait être le son de cet instrument de musique et de ses contextes d’apparition.
Shaking the sistrum for the goddess: restore the sound produced by an idiophone (Summary)
In the study of ancient music instruments, percussion have often been left sides. Too small for the musicologist, difficult to grasp for the historian, there is no comprehensive work on the subject. This paper proposes, through the example of Isis sistrum used in the Greco-Roman world, some reflections method in the approach of different historical sources available (archaeological, iconographic and literary) about this idiophone. Only a multidisciplinary approach can help to bring the best of what could be the sound of a musical instrument and its contexts of occurrence.
Le sistre est un instrument de musique bien connu des historiens de l’Antiquité, en particuliers de ceux qui s’intéressent aux cultes isiaques. À l’époque romaine, il est l’un des attributs majeurs de la déesse Isis. Toutefois, le rôle de cet objet, le sens à donner à sa présence récurrente en contexte isiaque sont plus difficiles à saisir qu’il n’y parait de prime abord. En effet, tous deux semblent avoir beaucoup varié dans le temps et l’espace, depuis les origines égyptiennes ou orientales de l’objet jusqu’à la période impériale romaine.
Au départ lié au culte de la déesse Hathor, les fonctions et le rôle du sistre s’élargissent et se diversifient au fur et à mesure de sa diffusion autour du bassin méditerranéen, dans le sillage des cultes isiaques. Seule une présentation de l’instrument de musique via les différentes composantes des Sciences de l’Antiquité (archéologie, sources littéraires, épigraphie et iconographie principalement) semble pouvoir permettre de saisir un peu mieux sa place dans le culte et la ou les significations à donner aux représentations multiples qui en furent faites à l’époque gréco-romaine.
Abstract
The sistrum is a musical instrument well known to historians of antiquity, in particular those who are interested in Isiac cults. In Roman times, it is one of the major attributes of the goddess Isis. However, the role of this object and the meaning of its recurring presence in Isiac context are more elusive than it seems at first glance. Indeed, both seem to have varied greatly over time and space, from the Egyptian or Oriental origins of the object to the Roman Imperial period.
Initially associated with the cult of the goddess Hathor, the functions and role of the sistrum expand and diversify as and when its distribution around the Mediterranean basin does, in the wake of worship Isiac. Only an overview of the musical instrument through the various components of Sciences of Antiquity (archeology, literary sources, epigraphy and iconography mainly) seems to help us to determinate a little better its place in worship and the meaning or meanings to give to the multiple representations made in the Greco-Roman period.
Communications by Arnaud Saura-Ziegelmeyer
Dans l’étude des instruments de musique antiques, les percussions ont bien souvent été laissées de côtés. Trop modestes pour le musicologue, difficiles à appréhender pour l’historien, il n’existe pas d’ouvrage de synthèse sur le sujet. Cet article propose, au travers de l’exemple du sistre isiaque utilisé dans le monde gréco-romain, quelques réflexions de méthode dans l’approche des différentes sources historiques disponibles (archéologiques, iconographiques et littéraires) à propos de cet idiophone. En effet, seule une démarche pluridisciplinaire peut permettre de se rapprocher au mieux de ce que pouvait être le son de cet instrument de musique et de ses contextes d’apparition.
Shaking the sistrum for the goddess: restore the sound produced by an idiophone (Summary)
In the study of ancient music instruments, percussion have often been left sides. Too small for the musicologist, difficult to grasp for the historian, there is no comprehensive work on the subject. This paper proposes, through the example of Isis sistrum used in the Greco-Roman world, some reflections method in the approach of different historical sources available (archaeological, iconographic and literary) about this idiophone. Only a multidisciplinary approach can help to bring the best of what could be the sound of a musical instrument and its contexts of occurrence.
Le sistre est un instrument de musique bien connu des historiens de l’Antiquité, en particuliers de ceux qui s’intéressent aux cultes isiaques. À l’époque romaine, il est l’un des attributs majeurs de la déesse Isis. Toutefois, le rôle de cet objet, le sens à donner à sa présence récurrente en contexte isiaque sont plus difficiles à saisir qu’il n’y parait de prime abord. En effet, tous deux semblent avoir beaucoup varié dans le temps et l’espace, depuis les origines égyptiennes ou orientales de l’objet jusqu’à la période impériale romaine.
Au départ lié au culte de la déesse Hathor, les fonctions et le rôle du sistre s’élargissent et se diversifient au fur et à mesure de sa diffusion autour du bassin méditerranéen, dans le sillage des cultes isiaques. Seule une présentation de l’instrument de musique via les différentes composantes des Sciences de l’Antiquité (archéologie, sources littéraires, épigraphie et iconographie principalement) semble pouvoir permettre de saisir un peu mieux sa place dans le culte et la ou les significations à donner aux représentations multiples qui en furent faites à l’époque gréco-romaine.
Abstract
The sistrum is a musical instrument well known to historians of antiquity, in particular those who are interested in Isiac cults. In Roman times, it is one of the major attributes of the goddess Isis. However, the role of this object and the meaning of its recurring presence in Isiac context are more elusive than it seems at first glance. Indeed, both seem to have varied greatly over time and space, from the Egyptian or Oriental origins of the object to the Roman Imperial period.
Initially associated with the cult of the goddess Hathor, the functions and role of the sistrum expand and diversify as and when its distribution around the Mediterranean basin does, in the wake of worship Isiac. Only an overview of the musical instrument through the various components of Sciences of Antiquity (archeology, literary sources, epigraphy and iconography mainly) seems to help us to determinate a little better its place in worship and the meaning or meanings to give to the multiple representations made in the Greco-Roman period.
Keywords : Soundscape, Percussions, Ancient Rome, Musical Instruments / Sound artefacts, Foreground sounds, Soundmarks.
sion of the cult of Isis outside of Egypt during the Hellenistic period. It is used in
Isiac processions and can be the attribute of the goddess, of her priests, or of the
simple devotee. Most of the objects found in Greece—for which the archaeological
context is known—were found inside graves, even in Roman times. A number of
headstones also show the deceased holding the instrument. According to several
literary testimonies, the musical instrument embodies a specific funerary function,
expressing the devotion of the deceased to the Egyptian cult. These representa-
tions result in an individualization process, but also mainly because of the ques-
tion and the possibility of the afterlife offered by this worship. As an idiophone, it
also seems to hold an apotropaic aspect.
The establishment of a typology, the detailed study of the organology, and the
ornamentation of the sistrum show that a few objects were used as pure votive
deposits and not as musical instruments. Temple accounts mentioning the sistrum
or engraved inscriptions on instruments are very rare and only allow us to expect
functions other than the musical one. Nevertheless, the bundled study of all an-
cient evidence linked to the object can clarify its role as a votive offering. In that
sense, this paper analyzes the value of the sistrum in the invisible (interior of the
tomb) and visible (steles) funerary context.
C'est ce phénomène de résistance à la disparition, de persistance, que nous souhaitons ici interroger. La présence de l'Antiquité dans notre univers culturel et artistique contemporain ne va pas de soi, loin de là. Tout un pan de recherche innovante a récemment été ouvert, notamment au travers des études de réception et de la théorie de la réception, dégageant plusieurs lignes d'analyse centrées tour à tour sur la bande dessinée, le manga, le péplum, le jeu vidéo… Nous voulons à présent envisager la question de la réception de l'Antiquité dans un domaine jusqu'alors minoré, si ce n'est totalement délaissé par la critique : la culture populaire dans toutes ses formes : l'univers pop, musical et vidéo, la télévision, la mode…
Attesté à partir du IIe s. av. J.-C. et porté par le développement du culte d’Isis et de sa gens dans le monde gréco-romain, le sistre arqué d’origine égyptienne devient assez tôt, au Ier s. de n. è., l’un des emblèmes phares des isiaques, et ce durant toute la période impériale. À la fois instrument de musique, objet de culte et attribut politique et religieux, cet idiophone s’impose dès la période augustéenne comme un marqueur identitaire, utilisé et perçu comme tel aussi bien par les dévots d’Isis que par les autres individus, qu’il s’agisse des poètes de la cour impériale ou des chrétiens.
Le sistre devient dès lors l’élément récurrent d’un discours littéraire et iconographique partagé entre ceux qui prennent part à ce culte très spécifique et leurs opposants. Une évolution qu’il s’agit d’expliciter, le sistre ayant visiblement remplacé dans ce rôle le basileion d’Isis, marqueur visuel par excellence de l’identité isiaque durant l’époque hellénistique. S’il est avant tout représenté comme attribut de la déesse Isis, il est souvent « porté » par des êtres humains. Prêtres ou simples dévots, jamais « musiciens », le statut de ces individus demeure encore très flou.
L’historiographie traditionnelle présente systématiquement tout sistre retrouvé dans le monde gréco-romain comme isiaque. Cette communication propose de revenir sur l’objet sistre en tant que production manufacturée, les textes littéraires décrivant l’instrument et sa sonorité étant relativement peu nombreux. Par bonheur, l’archéologie offre un nombre d’exemplaires de sistres relativement important pour la seule période gréco-romaine, en particulier dans la partie occidentale de l’Empire. Le plus souvent de bronze, l’instrument semble posséder des spécificités par rapport à tous les autres types de sistres connus dans l’Antiquité, et notamment par rapport au sistre pharaonique dont il est l’héritier direct. Cette analyse repose sur trois critères principaux : traitement et assemblage du métal, mécanisme sonore de l’instrument, ornementation de l’objet. La mise au point d’une typologie détaillée de l’objet devrait permettre de mieux préciser ce qu’est un « sistre isiaque » et fait partie de nos objectifs de thèse.
Si le travail d’inventaire réalisé jusqu’ici montre une remarquable homogénéité de forme et de fonctionnement pour la majorité des exemplaires retrouvés, certains sistres s’éloignent plus largement de ce modèle canonique, le plus souvent aux limites du monde gréco-romain lui-même. Au sein du corpus des sistres considérés avec certitude comme isiaques, la variété de taille ou d’ornementation est très importante et mérite d’être signalée. Cet axe de travail peut permettre de dessiner, à terme, une cartographie de la diffusion de l’instrument, et d’identifier d’éventuels lieux de production ainsi que certaines spécificités locales.
While many Classical terracotta figurines represent musicians playing idiophones, such as crotals or castanets, the presence of the Greco-Roman sistrum seems very specific. It appears in the coroplastical repertoire as an exclusively divine attribute, never played by a human being, unlike other instruments such as the harp or the aulos. However, archeological data (about 200 objects or amulets) has confirmed that the sistrum, derived from a Pharaonic prototype, was a real and audible item used by individuals in Isiac ceremonies during the Hellenistic and Roman periods.
It is of interest to note that no word in ancient Greek or Latin refers to a “sistrum player” as a musician. The latter is more often named as a “sistrum holder.” Yet, is this individual a musician, a priest, or a simple devotee? The coroplastic corpus only presents a specific vision of it in the domestic context—a part of Isis’ image—but it is not sufficient to understand the sistrum as a musical instrument in ancient society.
An exploration of other types of sources is clearly necessary to understand the status of the sistrum player and his perception by Greco-Roman society. Without being a musical instrument per se, the sistrum embodies a dimension of sound that exceeds the simple reproduction of the Goddess’s image. According to iconographic and literary sources, the object seems rather to be understood more as a marker of identity than as a normal instrument.
Arnaud Saura-Ziegelmeyer is currently a Ph.D. student in Sciences de l’Antiquité (supervised by Pr. Laurent Bricault) at the University of Toulouse Jean Jaurès, where he has studied history and sociology. He also studied musicology at the Regional Conservatory of Toulouse. His thesis focuses on the Isiac sistrum, an idiophone used in the Greco-Roman world during the ceremonies of Isis, goddess native of Egypt. For this purpose, the typology and organology of this instrument, its meanings, and its ancient and modern interpretations are all taken into account. More generally, his researches focus on ancient music, but also on the links between antiquity and eighteenth to twentieth centuries musical history.
Email: [email protected]
More information can be found on the ‘Events’ section of our website: http://www.nyu.edu/gsas/dept/fineart/events/archeomusicology.htm
The Facebook Page of the Conference is https://www.facebook.com/conferenceonarcheomusicology?fref=ts
et monothéismes. » (PLH-ERASME). Cette manifestation a pour vocation de permettre aux doctorants et aux doctorantes – membres de PLH mais, également, membres de laboratoires et d’équipes de recherche travaillant dans les domaines de l’Antiquité et celui de sa réception –
de présenter leurs travaux au miroir des problématiques soulevées par le rapprochement de ces deux notions aussi vastes que complexes.
L’Antiquité sera abordée au travers d’un large prisme disciplinaire (Archéologie, Histoire, Histoire de l’art, Littérature) et diachronique (de la période archaïque aux relectures et réutilisations modernes et contemporaines), afin d’offrir un champ de vision et d’investigation
embrassant aussi bien l’étude de l’Antiquité que celle de sa réception. Le couple pouvoir/religion pourra ainsi être envisagé selon toutes les possibilités qu’ouvre l’articulation entre ces deux notions, elle-même complétée, renforcée, mise en perspective par les trois termes qui la
suivent.
La relation entre pouvoir et religion pourra donc être pensée aussi bien sous l’angle de l’association et de la porosité que de l’antagonisme et du conflit ; d’autres notions pouvant, bien évidemment, venir nourrir la réflexion. Ainsi, la question du rituel, aussi bien politique que religieux dans les sociétés anciennes, aura toute sa place dans cette journée d’étude ; en effet, il lie, associe ou renvoie dos-à-dos les deux champs envisagés, quand il en inverse les valeurs (dans le Carnaval, par exemple). Par ailleurs, la temporalité, appelée par les idées de mémoire et d’oubli mais également par celle d’échos – qui suggère un lien temporel plus ténu une nuance, voire une stratégie d’évitement –, pourra fournir un angle d’approche intéressant afin de comprendre comment, dans des sociétés, cultures, optiques différentes, cette dualité a été réécrite, travaillée, utilisée, voire biaisée. Les trois termes choisis pour ouvrir et nourrir la réflexion sur les rapports entre pouvoir et religion permettront également de saisir comment les Anciens eux-mêmes envisageaient cette relation. Le triptyque « échos, mémoire, oubli »
pourra alors s’envisager sur un plan rhétorique, idéologique ou esthétique, en synchronie. En effet, le pouvoir et la religion cherchent dans des nombreux domaines, genres littéraires et artistiques, à se faire écho l’un à l’autre, à se mettre en valeur mutuellement, à entrer en
résonance, en lien étroit ou au contraire à oblitérer l’autre champ, le masquer, l’occulter, constituant, ainsi, autant de liens que de stratégies et de constructions intellectuelles diverses.
La journée d’étude « La France au miroir de l’Antiquité » se proposera de mettre en perspective les résultats obtenus en les comparant avec ceux déjà étudiés pour d'autres civilisations anciennes (Etrusques, Rome, Grèce). Les interventions s’intéresseront donc à la réception de ces civilisations dans le cadre scolaire français.
Cette journée s’inscrira ainsi dans l’axe 1 : « La Fabrique des savoirs » de la SFR de l’ESPE de Toulouse, dans laquelle PLH-ERASME est particulièrement investi.
Le format choisi cette année permet de mettre l’accent sur les questions de méthode et d’épistémologie lors d’une première table ronde où les doctorant.es présentent leur(-s) approche(-s) en 10 minutes, puis entament un dialogue sur ces questions avec le public et les chercheur.es de l’Ecole Doctorale, dans une visée pluridisciplinaire. Les trois autres demi-journées s’articulent de façon thématique autour de communications en 20 minutes portant sur les outils permettant de penser le changement climatique, sur la conception et de la gestion des espaces urbains, puis enfin autour de la domestication des espaces ruraux. Ces journées s’adressent en priorité à tou.tes les doctorant.es qui sont chaque année convié.es à y communiquer ou à discuter les présentations, ainsi qu’à tout public souhaitant saisir la diversité, le dynamisme et la richesse des disciplines représentées dans l’ED TESC.
sur des sujets proches du nôtres, dans une autre discipline ou sur une aire géographique différente.
Cette année, nous avons choisi le modèle de communication
en 20 minutes de la part du/de la doctorant.e, puis une
discussion de 20 minutes avec des chercheurs membres des
différents laboratoires. De Charles de Chambrun à l’analyse morphosédimentaire de la grotte du mas d’Azil aux banques coopératives en France, en passant par l’étude d’un pâtissier
de toulousain chez les Capitouls au XVe siècle, de la circulation des savoirs en SHS au travers des jeux vidéo jusqu’au pluralisme des soins en Inde du Nord, nous aurons l’occasion de découvrir la richesse des recherches engagées dans notre Ecole Doctorale, et d’apprendre beaucoup des travaux respectifs. Encore une fois, ces rencontres ont pour objectif de valoriser les travaux des doctorants de l'ED et ont déjà été à l'initiative de dynamiques de recherches transversales et pluridisciplinaires : venez nombreux.ses !
La journée d'étude « La France au miroir de l'Antique » se propose de mettre en perspective la situation de l'Égypte avec celles observables pour la Grèce, la Gaule, Rome ou les Hébreux. Les interventions s'intéresseront donc à la réception des civilisations antiques dans le cadre scolaire français, du XIXe s. à nos jours. Tous les types d'approches comme les supports d'enquête et d'analyse sont les bienvenus.
Les propositions sont à fournir dans un format maximal de 350 mots et doivent parvenir au comité d'organisation au plus tard le 26 juin 2017 à 12h. Elles doivent être transmises aux trois mails suivants : [email protected] ; [email protected] ; [email protected] Une réponse vous sera adressée début juillet.
recherches sur les lieux de culte et à la mise en évidence des pratiques religieuses et des gestes rituels (nécropoles et lieux de culte). Le statut des espaces religieux et les modalités de leur évolution seront analysés. La caractérisation des lieux de culte et des pratiques amènera à préciser le vocabulaire employé dans la description des monuments et des vestiges religieux.
L’histoire religieuse a longtemps constitué un chapitre à part dans l’historiographie des sociétés modernes et contemporaines, souvent réservé aux spécialistes du fait religieux, des croyances ou des pratiques, et des institutions. La question des appartenances religieuses demeure pourtant un élément déterminant en histoire sociale et politique, qu’il convient de reconsidérer à la lumière des déplacements historiographiques les plus récents. Il s’agit de réfléchir à la façon dont les sciences sociales permettent de penser les appartenances religieuses, de la fin du Moyen Âge à nos jours, en comparant des espaces géographiques parfois très éloignés.
Il convient pour cela d’interroger l’association trop souvent immédiate entre religion et identité qui fait du lien confessionnel le ferment du lien social. Ainsi, les identités religieuses sont souvent analysées comme l’expression de liens primordiaux, constitutifs des collectifs parce que profondément ancrés dans la culture, les mentalités et les croyances. Elles auraient été particulièrement prégnantes dans les sociétés traditionnelles et dans les sociétés anciennes marquées par le localisme, la ruralité et les structures patriarcales. Les sociétés occidentales et modernes, en revanche, se seraient caractérisées par la compétition entre les États royaux et le pouvoir pontifical sur le contrôle et l’encadrement de la pratique religieuse. En distinguant le spirituel du temporel, en forgeant l’unité politique par l’uniformisation religieuse, les pouvoirs monarchiques auraient jeté les bases d’un long processus de sécularisation qui aurait permis à l’Europe de « sortir » du religieux alors que d’autres régions du monde y seraient restées enfermées.
Cette École thématique entend interroger ce récit de la modernité occidentale qui a participé de la réification du fait religieux comme une dimension spécifique du monde social. En privilégiant des approches localisées et des contextualisations denses, il s’agit au contraire de réinscrire les activités religieuses au sein des configurations sociales et économiques dans lesquels elles trouvent leur origine. Ainsi il convient d’interroger des notions aussi centrales que le rituel ou le sacré dans le rapport aux collectifs, non pas comme des moyens de perpétuation d’une identité immuable, mais comme des manières d’actualiser constamment les frontières fragiles des groupes sociaux. Cela invite dès lors à revisiter les situations de contacts ou de circulations interreligieux, non pas comme des moments exceptionnels de passage, d’affrontement ou de médiation entre des entités culturelles monolithiques, mais comme des modalités ordinaires de cohabitation ou bien de réaffiliation des acteurs sociaux dans des configurations sociales localisées.
En somme, en choisissant d’adopter une approche pragmatique du fait religieux, cette École thématique invite à s’interroger sur ce que les acteurs font quand ils parlent de leur appartenance religieuse, et en quoi ces actions façonnent les appartenances sociales. Tels sont les enjeux d’une histoire sociale qui se saisit des appartenances religieuses, en les ancrant dans les pratiques situées des acteurs sociaux, et en tenant à distance critique le double prisme des sources étatiques et ecclésiastiques.
Objectif et organisation
L’École thématique réunira des spécialistes du monde méditerranéen, américain et asiatique, et mettra en perspective les défis méthodologiques de sciences sociales écrites à l’échelle du monde. Privilégiant une réflexion méthodologique et épistémologique, il s’adresse à un public de doctorants et post-doctorants dont les travaux portent sur les enjeux de l’appartenance sociale et/ou religieuse.
L’objectif est de faire travailler des doctorants et des chercheurs de disciplines différentes qui partagent une perspective historique et une démarche empirique. Pour les étudiants issus des sciences sociales, il s’agira d’enrichir leur questionnaire en leur permettant d’historiciser leurs problèmes, tandis que pour les étudiants en histoire, l’enjeu consistera à acquérir de nouvelles méthodes et de nouveaux concepts pour densifier leur analyse des sources historiques. C’est de la diversité des terrains empiriques que naîtra le dialogue entre des disciplines, des périodes et des objets différents. Il s’agira précisément de tisser les fils et de trouver les correspondances entre la manière dont l’histoire aborde ces questions et la façon dont le font les autres sciences sociales.
L’objectif est également de dresser un état des lieux critique des propositions les plus récentes sur la manière de penser l’appartenance. Nous offrirons ainsi aux participants des repères historiographiques et méthodologiques, tout en leur permettant de présenter leurs propres terrains d’enquête, leurs sources, et leur démarche. Les séances s’organiseront autour de conférences, de séminaires de travail et de séances de présentation des travaux des étudiants. Il s’agira de faire dialoguer des historiographies parfois éloignées afin de faire émerger une réflexion commune sur les enjeux de l’appartenance religieuse dans une perspective globale.
Conférenciers invités
- Angela Barreto Xavier (Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa)
- Ismail Warscheid (CNRS – IRHT, Institut de recherche et d'histoire des textes)
- Jérémie Foa (Aix-Marseille Université)
- Federico Palomo (Universidad Complutense de Madrid)
- Natalia Muchnik (École des hautes études en sciences sociales, Paris)
- Oscar Mazin (Colegio de México)
Cette étude historique des conversions religieuses consiste, d'une part, en une analyse des conséquences des conversions (contraintes ou choisies) sur l'intégration sociale des nouvelles converties en France à l'époque moderne, et propose d'autre part une réflexion sur les causes et les motivations des conversions volontaires en s'appuyant sur des concepts issus de la sociologie et de la psychologie sociale.
This volume started life as the proceedings of the first colloquium of the Archaeomusicology Interest Group (AMIG), within the 119th Annual Meeting of the Archaeological Institute of America (AIA), held in Boston, Massachusetts, January 4-7, 2018. Contributors have debated how each instrument is not an isolated unit, but a component of musical performance in cult considered as an offering to the divinity within the framework of the ritual ceremony. The aim of the conference, and its proceedings, is not only to enhance our knowledge of instruments as votive gifts by exploring and discussing the many different motives for the dedication of them to the gods, but also to study musical performances in ancient cultures as an essential component of worship and ritual. The practice of dedicating musical instruments to the gods in the ancient world - along with figurines of instruments and texts of song - is well attested by a variety of sources, temple-accounts, and the discovery during excavations of the instruments themselves, which often bear votive inscriptions. Worshippers and musicians tried to give a more lasting effect to the musical performance by dedicating instruments in honour of a god or a goddess, in the framework of the ritual ceremony.
Questo volume contiene gli Atti del primo convegno dell''Archaeomusicology Interest Group' (AMIG), nell'ambito del 119° incontro annuale dell''Archaeological Institute of America' (AIA), tenutosi a Boston, Massachusetts, dal 4 al 7 gennaio 2018. Gli autori dei contributi hanno discusso su come ogni strumento non sia un'unità isolata, ma una componente della performance musicale all'interno del culto, considerata essa stessa come un'offerta alla divinità nell'ambito della cerimonia rituale. Lo scopo della conferenza, e dei suoi Atti, non è solo quello di migliorare la nostra conoscenza degli strumenti come doni votivi, esplorando e discutendo i molti, diversi motivi per cui essi vengono dedicati agli dei, ma anche di studiare gli spettacoli musicali nelle culture antiche come una componente essenziale del culto e del rituale. La pratica di dedicare strumenti musicali agli dei nel mondo antico - insieme a figurine di strumenti e testi di canti - è ben attestata da una varietà di fonti, resoconti di templi e dalla scoperta degli strumenti stessi, spesso con iscrizioni votive, durante gli scavi. Fedeli e musicisti hanno cercato di dare un effetto più duraturo alla performance musicale dedicando gli strumenti in onore di un dio o di una dea, nel quadro della cerimonia rituale.
Contents: Acknowledgements. Abbreviations. Contributors. Sheramy D. Bundrick, Introduction; Erica Angliker, Musical Instruments and the Festivals of Apollo: A Study of the Auloi Dedications in the Sanctuary of Delos; Angeliki Liveri, Musical Instruments and their Miniature Models as Votive Offerings to Female Deities in Sanctuaries of Ancient Greece; Jenny Högström Berntson, Erika Lindgren Liljenstolpe, On the Efficacy of Aulos Playing in Greek Cult: Highlighting the Kokkinovrysi Votive Groups; Eleonora Colangelo, «This Rhoptron I will Never Touch Again», or When Women in Transition Consecrated Musical Instruments; Arnaud Saura-Ziegelmeyer, Inside and Outside the Tomb: The Isiac Sistrum as Testimony of Worshippers' Beliefs; Mirco Mungari, Isiac Sistra in Pompeii: Ritual Objects, Status Markers, Soundtools?; Angela Bellia, Afterword: Musical Instruments as Votive Gifts: Towards an Archaeology of Musical Performances. Index of Places. Subject Index.
Review: https://thevotivesproject.org/2020/05/08/musical-instruments/?fbclid=IwAR2BCkcasBDTPGHo6Kh8JDy0Kc2IY5bwavkPC5qrUPw6ksZxuRi4M7un0j0
Session Organizers: Angela Bellia (Italy) and Tommaso Mattioli (Spain) Discussant: Margarita Díaz-Andreu (Spain)
The study of sound in archaeological contexts includes many subject areas that range from music archaeology to physics acoustics. Each of these areas raises a number of challenges concerning the choice of the methodology and the methods to be adopted. A key element in this selection pertains to the physical scale of the analysis of the auditory experience; this can vary from the perception of sounds in a limited area up to interactions within large sonic environments. Although soundscapes have been thoroughly discussed at a theoretical level, this type of analysis has so far been sparsely applied in archaeological research. Therefore, some of the questions that papers for this session could address are: by putting sound back into an archaeological landscape, would we be able to understand how people lived? Through examination of the sounds heard by people wandering the landscape, would we be able to understand their culture and rituals in more depth? By reading (or re-reading) archaeological landscapes, how could we model an ancient soundscape? How did the study of soundscape in the past help us add a new dimension to our archaeological picture of ancient culture? How does technology enable us to understand the way sounds were experienced in their original location? These topics will be addressed through contributions of scholars working in various fields: archaeology, acoustic engineering, archaeomusicology, soundscape studies, anthropology, neuropsychology and heritage.
In this context, for example, fragments and images of sistra found in Ostia’s Mithraeums raise serious questions about the sound connections between the cult of Isis and the cult of Mithras. Furthermore, images of music instruments on Isiac and Mithraic altars and reliefs, as well as particular objects producing sound effects, invite us to reconsider their sonorous porosity. Based on a corpus of archaeological, textual and iconographic evidence, this paper will focus on the sound connections between the cult of Mithras and the cult of Isis in the western part of the Roman Empire. Another aim of this study is to replace these two mysteries’ soundscapes into the global Roman religious praxis. This should help us to qualify the esoteric and exotic aspects traditionally given to the oriental cults in ancient and modern times. Indeed, the traditional historiography, from the “oriental cults and religion” to specific current fields of study like the “Isiac’s cults” or the “cult of Mithras” imply a relative autonomy of these religious practices compared to traditional Roman ones. However, this study will show that more global Roman tendencies can be found in these particular cults, with the porosity of ancient practices being more complex than modern categorizations suggest.
Abstract:
Music is attested in Egypt since the 5th millennium BC with the rattle being the oldest instrument. The earliest depictions of clappers are attested in the 4th millennium, while the earliest archaeological evidence dates to 3000 BC. Egyptian clappers are made of different materials like ivory and wood, and they are attested in various shapes: some are undecorated and bent, others are richly ornamented with the face of the goddess Hathor. Furthermore there are beside hand-shaped ones those in animal form. From time to time they are hollowed in order to increase the volume. The lecture addresses the following questions: When do the different materials appear and in what context are they attested? Does it change in the course of time? Are the different materials a question of status and prestige, or of musical importance? Do the various materials have different connotations, is one used to gain the attention of a god, and others “only” to give rhythm to dancers, singers and instruments? Are the individual materials limited to one special ritual, or do they appear in mundane contexts as well?
Rivista annuale / A Yearly Journal
Direttore / Editor-in-Chief Angela Bellia (National Research Council, Italy)
Comitato scientifico / Editorial board:
Erica Angliker, University of London; Eleonor Betts, The Open University; Sheramy D. Bundrick, University of South Florida St Petersburg; Licia Buttà (University of Tarragona); Margarita Díaz-Andreu, University of Barcelona; Ingrid Furniss, La Fayette College, Pennsylvania; Agnès Garcia-Ventura, Universitat Autònoma de Barcelona; Laura Gianvittorio-Ungar, Austrian Archaeological Institute of Wien; Michael Given, University of Glasgow; Audrey Gouy, University of Copenhagen; Ewa Anna Gruszczynska-Ziólkowska, University of Warsaw; Raquel Jiménez Pasalodos, University of Barcelona-University of Valladolid; Cristina Manzetti, Foundation for Research and Technology - Hellas, Institute for Mediterranean Studies; Clemente Marconi, New York University - University of Milan; Tommaso Mattioli, University of Barcelona; Manolis Mikrakis, National Technical University of Athens; Steve Mills, University of Cardiff; Dimitrij Mlekuz, University of Ljubljana; Riitta Rainio, University of Helsinki; Arnaud Saura-Ziegelmeyer, University of Toulouse II Jean Jaurès; Karin Schapbach, University of Fribourg; Lamberto Tronchin, University of Bologna; Fábio Vergara Cerqueira, University of Pelotas; Alexandre Vincent, University of Poitiers.
Redazione/Associate Editors
Arnaud Saura-Ziegelmeyer (University of Toulouse II Jean Jaurès)
Daniel Sánchez Muñoz (University of Granada)
«Telestes» is an International Peer-Reviewed Journal
https://libraweb.voxmail.it/user/ws1nagy/show/jkeix4?_t=a44c59e9&fbclid=IwAR3ROScD8xY5bqPXBJaoNTdVoYFsueyPYDdAQgRb942ThCkDvVZKPj9Ul34
«TELESTES» seeks to fill the gap between existing treatments of the sub-discipline of ‘archaeomusicology’, or ‘music archaeology’ – rooted quite self-consciously in the methods of ancient music and dance scholars – and the possibilities offered by the rather different perspectives that have recently emerged within archaeology, art history, archaeology of performance, and sensory studies. Although over the last decade various scholarly disciplines have devoted increasing attention to ancient music and dance, they have done so by focusing on textual sources. However, in reconstructing features of ancient music and dance performances, the evidence offered by material culture within its archaeological context, although overlooked in previous studies, should play a critical role.
Considering music and dance performances in the ancient world, this new international journal will explore material evidence for music and dance, and highlight the contribution of this evidence to a deeper understanding of the cultural and social meanings and functions of music and dance within activities of ritual and everyday life, reconstructing the many different ways and contexts in which they were experienced.
Thus, through an archaeological approach to performance that places musical and dance activities within an actual or symbolic space, the study of material evidence of music and dance interests constitutes a valuable investigation that can shed light on the ritual meaning and social function of sonic events, as well as on the role of musicians and dancers in antiquity.
«TELESTES» also aims to explore how the study of instruments and sound objects has involved a wide variety of disciplines within and beyond the boundaries of anthropology and archaeology, including sound and acoustics studies, archaeomusicology (such as, among others, ethnoarchaeomusicology), history of religion, classics, history, digital humanities, and digital heritage.
The range of different contexts that will be presented in this new journal will allow us to improve our knowledge with regard not only to the nature of the evidence and the different forms of documentation and sources related to instruments and sound objects, but also how sound contributed to giving a contextualised sense of ritual and social place. Investigating the role of music and dance as more than a mere accompaniment or a means of entertainment, this journal will be particularly revealing in terms of how musical and dance performances are intertwined and inseparable from ritual aspects, each serving as a structure and framework for the other and providing set forms of action that are related to the religious and social beliefs of a given culture.
Furthermore, the journal publishes papers on the study of sound and hearing along with related sensorial aspects in archaeological contexts and on past soundscapes and sonic fabrics (anthrophony, biophony, and geophony): this includes subject areas that range from the behaviour of sound in a sonic space and aural architecture to auditory experience and physical acoustics, as well as auditory archaeology and the importance of sound as a medium of social interaction in the past.
The journal welcomes research on the broadly defined Mediterranean region and from other areas of the world, such as Northern Europe, Central and South America, Africa, Southeast Asia, and the Pacific Rim. Contributions pertaining to different periods are welcome. Cross-disciplinary and multi-disciplinary approaches would be particularly appreciated. The preferred language for the contributions is English, but other languages (including German, French, Italian and Spanish) are acceptable. Special issues focused on a specific research area are also envisaged.
As a guarantee of the high scientific value of the journal, the rigorous application of these methodologies will be surveyed by an International Scientific Committee whose scholars have welcomed the initiative with approval and enthusiasm, as a guarantee of the high scientific value of the journal, and will edited in Italy by Fabrizio Serra editore, a well-established international publishing house of authoritative tradition.
Last but not least, this new international publication also aims to encourage young scholars to submit their work, thus offering a valuable opportunity to disseminate their research findings in the hope that they will respond with enthusiasm to this new editorial project.
CONTENTS
FERNANDO A. COIMBRA, The Contribution of Rock Art for Understanding the Origins of Music and Dancing
ANGELIKI LIVERI, Soundscape of Public Festivals in Athens (Panathenaia and City Dionysia)
FÁBIO VERGARA CERQUEIRA, The ‘Apulian Cithara’ on the Vase-Paintings of the 4th c. BC: Morphological and Musical Analysis
ANGELA BELLIA, Sounds of Childhood in the Ancient World
CLAUDINA ROMERO MAYORGA, Music in Mystery Cults: Towards a Comprehensive Catalogue
JEAN-CHRISTOPHE VALIÈRE, BÉNÉDICTE BERTHOLON, VASCO ZARA, DAVID FIALA, Experimenting with the Acoustic Pots Chamber of Noyon Cathedral (late 16th c.?): An Archaeoacoustic and Musicological Investigation
JOSÉ NICOLÁS BALBI, ISABELLA LEONE, GUSTAVO MANUEL CORRADO, Sound of the Stones: A Preliminary Survey in an Inka Temple of the Argentine Andes