EN IMAGES. De Château-Thierry à Saint-Quentin, le passage de la flamme olympique dans l'Aisne

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La flamme olympique des Jeux de Paris 2024 termine bientôt son périple à travers la France. 59e étape ce mercredi 17 juillet dans l'Aisne et ses lieux emblématiques, de Château-Thierry à Saint-Quentin en passant par Villers-Cotterêts, Soissons, Laon... Retour en image sur cette journée exceptionnelle.

Partie de Marseille le 8 mai dernier, le parcours de la flamme olympique touche presque à sa fin. Avant de rejoindre l'Île-de-France, elle fait une autre étape en Picardie, après la Somme le 4 juillet.

Ce mercredi 17 juillet, c'est donc dans l'Aisne qu'elle effectue sa 59e étape. Dès 8h55, elle a traversé la ville de Château-Thierry, ville de naissance de Jean de la Fontaine. C'est d'ailleurs sur la place qui porte son nom que les relayeurs se sont transmis la flamme.

Celle-ci a ensuite poursuivi sa route à travers la ville, le long de la Marne, passant devant l'église Saint-Crépin, le château de la ville et enfin la place de l'hôtel de ville.

Un passage à la Cité internationale de la langue française

La flamme s'est ensuite rendue à 10h à Villers-Cotterêts, ville de naissance de l'écrivain Alexandre Dumas. C'est d'ailleurs devant le musée qui porte son nom que le premier relayeur s'est élancé. La flamme a ensuite rejoint la Cité internationale de la langue française, ouverte en novembre 2023.

Symbole des Jeux de la francophonie, ce torch kiss entre la relayeuse arménienne, Elmira Karapetyan, championne de tir, et le relayeur congolais Arnold Kisoka, judoka. La République démocratique du Congo était organisatrice des Jeux de la francophonie en 2023 alors que l'Arménie sera le prochain hôte de la compétition. "C'était waouh, de voir les gens comme ça, chanter, crier, c'est un rêve de tous les sportifs, je suis très heureux", nous a confié Arnold Kisoka.

Présents pour l'occasion, Didier Budimbu, ministre des Sports de la République démocratique du Congo : "La langue française nous unit, la langue officielle au Congo, c'est le Français donc pour nous les Congolais, la francophonie est importante et on a su le démontrer durant les Jeux de la francophonie."

En déplacement à Villers-Cotterêt également, la ministre des Sports démissionnaire, Amélie Oudéa-Castera. Malgré l'actualité politique, elle assure que la préparation des Jeux ne sera pas impactée : "Il faut montrer au monde entier que l'on se prépare avec énormément de sérieux, ce matin il y a ce moment qui est très important pour mettre en avant la famille francophone (...). On est vraiment à la tâche. Les équipes, ici localement, mais aussi au cœur du gouvernement, sont centrées sur ce qu'il leur revient de faire pour qu'on ait une organisation la plus irréprochable possible."

À travers les rues de Soissons

À Soissons, les relayeurs ont ouvert la marche depuis la mairie à 11h18. Un parcours à travers la ville et son patrimoine : la flamme est ainsi passée devant l'abbaye Saint-Léger, l'église Saint-Waast, l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, la cité de la musique et de la danse...

Elle a ensuite rejoint la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais et ses magnifiques vitraux.

Un tour en bateau avant Laon et Guise

La flamme olympique s'est ensuite dirigée vers la base de loisir d'Axo'Plage située à Monampteuil entre Soissons et Laon. Elle y a fait un tour de Dragon Boat, un genre de pirogue à tête de dragon. 

Beaucoup d'enfants étaient présents sur la base nautique pour admirer le passage de la flamme où des animations étaient spécialement prévues pour l'occasion. 

À 15h13, la flamme a rejoint Laon. Depuis la porte de Soissons, elle a traversé la ville portée par plusieurs relayeurs jusqu'à l'hôtel de ville.

Le rendez-vous était donné à Guise à 16h48 avec un départ depuis le château-fort. Après un passage devant l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, puis la place des Armes elle a rejoint le familistère de Guise. 

Fondé au XIXe siècle, par l'industriel axonais Jean-Baptiste André Godin, le familistère était jusque dans les années 60 un gigantesque complexe dédié à héberger et améliorer le quotidien des ouvriers des usines Godin.

L'allumage du chaudron à Saint-Quentin

Dernière étape du parcours dans l'Aisne, la flamme a pris le départ depuis le parc d'Isle à Saint-Quentin. Parmi les premiers relayeurs, Kafetien Gomis, spécialiste du saut en longueur qui a déjà participé aux JO d'Athènes en 2004 et de Rio en 2016. "Par rapport aux Jeux olympiques, la flamme, c'est vraiment un moment particulier, une communion avec le public, c'est un rêve, un honneur de pouvoir courir avec", a-t-il déclaré après son relais. 

Un autre sportif français a eu la chance de porter la flamme dans sa ville natale, c'est le boxeur Jérôme Thomas, médaillé olympique à Sidney en 2000 (bronze) et Athènes en 2004 (argent). Il a ainsi ouvert la marche du relais collectif, représenté par la Fédération française de boxe. "J'ai fait trois fois les Jeux, j'ai deux médailles, il ne manquait plus que porter la flamme, la boucle est bouclée", a lancé Jérôme Thomas avant son relais.

Le parcours de la flamme dans l'Aisne s'est conclu avec un passage de relais émouvant. Félix Fievez, ancien coureur à pied, qui aura 100 ans cette année, s'est élancé sans ses bâtons pour marcher, comme il l'avait promis.

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Il a ainsi passé le relais à Emilie Machut, kickboxeuse française née à Saint-Quentin, pour le traditionnel allumage du chaudron, devant de nombreux spectateurs.

La flamme poursuit son parcours jeudi 18 juillet dans l'Oise. Suivez en direct sa progression sur france.tvparis2024, la chaîne numérique 100% olympique et paralympique.

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