Trois médecins du Centre Hospitalier de Vendôme placés en garde à vue pour agressions sexuelles

Agressions sexuelles et faits d'intimidations, et 11 victimes identifiées. L'affaire est grave, trois médecins des urgences de l'hôpital de Vendôme dans le Loir-et-Cher sont actuellement entendus par la police.

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Selon une source policière, depuis mardi 16 juillet, trois médecins des urgences du centre Hospitalier de Vendôme sont placés en garde à vue. Ils sont tous les trois soupçonnés d’agressions sexuelles, de harcèlement sexuel et moral ainsi que des faits d’intimidations. Leur signalement a été fait sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale. Cet article impose l’obligation, "pour toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire, dans l'exercice de leurs fonctions", de signaler des crimes ou délits dont il a connaissance.

Onze victimes et 8 plaintes

À ce stade de l’enquête, onze victimes ont été identifiées, et huit d'entre elles ont déposé plainte. La police a également entendu un cadre de santé de l’hôpital de Vendôme, en audition libre.

Contactée, la procureure de Blois, Charlotte Beluet, confirme qu’une affaire est en cours. Sans plus de précisions. 

Des signalements rapportés par des internes

D’après une autre source proche de l’enquête, les premiers signalements ont eu lieu aux alentours du mois de mars 2024. Les victimes de ces agissements sont d’anciennes internes du Centre Hospitalier de Vendôme. Comme le veut la procédure, les signalements ont été effectués auprès de leur faculté de médecine à Tours et de l’Agence régionale de la Santé (ARS), puis la Procureure de la République.

En parallèle, une enquête administrative indépendante a été diligenté sur les conditions d’accueil des internes dans cet hôpital. Les premiers témoignages ont évoqué des situations qui s’apparenteraient à des ambiances sexistes et sexuelles. Ces éléments ont entrainé le retrait de l’agrément du service des Urgences. Ce qui veut dire, que le service ne peut plus accueillir de nouveaux internes. Par la suite, une cellule d’écoute a été mise en place, et de nouveaux témoignages ont été recueillis. L’enquête est en cours.

Écrit avec Hugo Puffeney

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