Londres
Apparence
Londres (en anglais : London - /ˈlʌndən/) est la capitale ainsi que la plus grande ville d'Angleterre et du Royaume-Uni.
Citations
[modifier]Quand un homme en a assez de Londres, il en a assez de la vie ; car il y a à Londres tout ce que la vie peut apporter.
- (en) When a man is tired of London, he is tired of life; for there is in London all that life can afford.
- Propos de Samuel Johnson rapportés par James Boswell (20 septembre 1777).
- The Life of Samuel Johnson (1791), James Boswell (trad. Wikiquote), éd. Penguins Classics, 1979 (ISBN 0140431160), p. 233
L'espèce de Monopole qu'exercent quelques Négociants dans les Iles Anglaises, est exercée par la Capitale de la Métropole à l'égard de la Province. C'est à Londres, presque exclusivement, qu'arrivent les produits des Colonies. C'est à Londres qu'habitent la plupart de ceux à qui appartiennent ces produits. C'est à Londres que sont consommées les valeurs de ces produits. Le reste de l'État n'y prend qu'un intérêt fort indirect.
- Dictionnaire universel des sciences morale, économique, politique et diplomatique, Jean Baptiste Robinet, éd. Londres, Libraires associés, 1778, t. 5, p. 124
La plupart des Londoniennes s’habillent de noir de la tête aux pieds, paraissant ainsi porter le deuil des couleurs perdues.
- Jeux de mains, Ruth Rendell (trad. Isabelle Tripault), éd. Calmann-Lévy, 1999, p. 29
Quelle immense ville que Londres ! comme cette grandeur, hors de toute proportion avec la superficie et la population des Îles britanniques, rappelle immédiatement à l'esprit et l'oppression de l'Inde et la supériorité commerciale de l'Angleterre ! Mais les richesses provenant des succès de la force et de la ruse sont de nature éphémère ; elles ne sauraient durer sans renverser les lois universelles qui veulent que, le jour venu, l'esclave rompe ses fers, que les peuples asservis secouent le joug et que les lumières utiles à l'homme se répandent afin que l'ignorance aussi soit affranchie.
- Promenades dans Londres, Flora Tristan, éd. H-L Delloye, éditeur ; W. Jeffs, libraire, 1840, p. 1
Littérature
[modifier]Roman
[modifier]Virginia Woolf, Les Vagues, 1952
[modifier]Londres s'effrite. Londres palpite comme une houle. La ville se hérisse de tours et de cheminées. Là une église blanche ; là un mât parmi les flèches. Là un canal. À présent il y a des espaces ouverts et des allées goudronnées où il est étrange qu'il y ait à présent des gens qui marchent. Voilà une colline rayée de maisons rouges. Un homme traverse un pont, un chien sur ses talons. À présent le garçon en rouge commence à tirer sur un faisan. Le garçon en bleu l'écarte du coude. « Mon oncle est le meilleur fusil d'Angleterre. Mon cousin est grand veneur. » Les fanfaronnades commencent. Et moi je ne peux pas fanfaronner, car mon père est banquier à Brisbane, et je parle avec l'accent australien.
- Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 62
Je pris mon train. Et le soir j'étais de retour à Londres. Quelle satisfaction que cette atmosphère de bon sens et de tabac ; ces vieilles femmes qui grimpent dans la voiture de troisième classe avec leurs paniers ; les pipes sur lesquelles on tire ; les bonsoirs et les à demain des amis qui se séparent dans les gares en bord de route, et puis les lumières de Londres — pas l'extase enflammée de la jeunesse, pas cette bannière violette en lambeaux, mais les lumières de Londres tout de même ; des lumières électriques, dures, en haut dans les bureaux ; des réverbères parsemés le long des trottoirs secs ; des flammes qui ronflent au-dessus des marchés de plein air. J'aime tout cela quand j'ai congédié l'ennemi momentanément.
- Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 338