Aller au contenu

Wikipédia:Lumière sur/Mai 2016

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Présentation

Cette page est consacrée à l’organisation et à la maintenance du cadre Wikipédia:Lumière sur de la page d’accueil de Wikipédia. Celui-ci est rempli par l’appel de la page correspondante, dont le contenu est renouvelé quotidiennement de façon automatique. Lorsqu'un article est labellisé à la suite d'un vote AdQ ou BA, il faut créer une sous-page « Wikipédia:Lumière sur/Nom de l'article labellisé ». Cette dernière comprend le résumé introductif de l'article (avec un maximum de 400 mots). L'article sera ensuite mis en lumière sur la page d’accueil le jour programmé.

Il n'y a pas de « sélection », tous les articles de Wikipédia apparaissent sur la page d'accueil, une fois labellisés. Ils peuvent également repasser une nouvelle fois après plusieurs années, s'ils ont été remis à neuf par le projet Après label.

Pour rédiger une Lumière sur un article, suivez les instructions de la page d'aide.

Programme du mois

Dimanche 1er mai 2016

Vue d'une partie de l'oléoduc trans-Alaska. Selon la borne kilométrique, ce tronçon se trouve, grossièrement, à 562 miles de Valdez en Alaska. L'oléoduc est régulièrement soutenu par des pieds en forme de H. Chaque branche verticale du H est surmontée de deux caloducs, appareils servant à maintenir la température du pergélisol sous-jacent plus basse que son point de fusion.
Vue d'une partie de l'oléoduc trans-Alaska. Selon la borne kilométrique, ce tronçon se trouve, grossièrement, à 562 miles de Valdez en Alaska. L'oléoduc est régulièrement soutenu par des pieds en forme de H. Chaque branche verticale du H est surmontée de deux caloducs, appareils servant à maintenir la température du pergélisol sous-jacent plus basse que son point de fusion.

L’oléoduc trans-Alaska (en anglais Trans-Alaska Pipeline System, abrégé en TAPS) relie les champs pétrolifères du nord de l'Alaska à Valdez, port maritime libre de glace d'où le pétrole peut être acheminé pour raffinage. Il traverse tout l'état, du nord au sud, sur 1 288 km. L'oléoduc est exploité par Alyeska Pipeline Service Company, un groupe détenu à 48 % par BP.

Après la découverte du champ pétrolifère de Prudhoe Bay en 1968, plusieurs options furent envisagées afin d'acheminer le pétrole jusqu'aux centres de raffinage. L'oléoduc se révéla comme celle présentant le moins d'inconvénients. Cependant, de nombreux recours en justice furent déposés par des groupes de conservation et les peuples amérindiens concernés par le tracé. Après de longues batailles juridiques et plusieurs évolutions de la législation votées par le Congrès américain, la construction de l'oléoduc commença le , dans le cadre du Project Independence. L'oléoduc fut mis en service plus de deux ans plus tard, le . Sa construction mobilisa des dizaines de milliers de travailleurs et de nombreux défis durent être relevés. L'oléoduc traverse des étendues sauvages, quasiment vierges, trois grandes chaînes montagneuses et un millier de rivières et torrents, dont le fleuve Yukon. Il franchit des zones sismiques, notamment la faille de Denali. Des milliers de caloducs permettent d'éviter la fonte du pergélisol qui causerait l'instabilité du support de la conduite.

Depuis sa mise en service jusqu'en 2015, l'oléoduc trans-Alaska a transporté plus de 17,1 milliards de barils de pétrole entraînant un afflux massif de richesses. L'Alaska passe, en quelques décennies, de l’État au plus fort taux d'imposition à celui ayant le taux le plus faible. Plusieurs fonds ont ainsi été créés pour gérer les ressources financières de l'Alaska générées par l'oléoduc.

Malgré des procédures de maintenance avancées, l'oléoduc a subi plusieurs fuites de pétrole, entraînant des dommages environnementaux. Avec la diminution de la production des champs pétrolifères de la région, il est prévu, à long terme, l'arrêt de l'oléoduc, son démantèlement, et la réhabilitation des terrains. Cependant, en 2016, aucune date n'est encore fixée et cette échéance n'est pas prévue avant plusieurs dizaines d'années.

Lundi 2 mai 2016

Shakira en 2012.
Shakira en 2012.

Peligro (littéralement en français, « Danger ») est le deuxième album de la chanteuse colombienne Shakira. Il sort uniquement dans son pays natal le 25 mars 1993 et est édité par Sony Music. L'album est enregistré dans les locaux d'Aga Estudios à Bogota, après plusieurs mois passés en studio d'enregistrement et en salle de mixage. La plupart des chansons, dont seulement trois sont écrites par Shakira, abordent le thème de l'amour.

Shakira ne s'identifie pas aux chansons qu'elle avait écrites et composées et à celles que lui avait imposées sa maison de disques. Elle décide alors de ne pas assurer la promotion de l'album et demande à Sony Music d'en faire de même. Moins de 1 000 exemplaires sont alors vendus. En 1993, elle interprète la chanson Eres au Festival de Viña del Mar en représentant la Colombie et obtient le 3e prix du jury, dont l'un des membres est le chanteur Ricky Martin.

C'est à cette époque que Shakira met en suspens sa carrière de chanteuse pour se consacrer à ses études. Au niveau des choix artistiques, elle effectue des changements radicaux sur sa voix, ses chansons et son attitude, qui lui permettront de connaître le succès avec son troisième album, Pies descalzos.

Mardi 3 mai 2016

Mega Drive 32X.
Mega Drive 32X.

La 32X, également appelée Super 32X au Japon, Sega Genesis 32X en Amérique du Nord, Sega Mega Drive 32X dans la région PAL, et Sega Mega 32X au Brésil, est une extension de la Mega Drive, console de jeux vidéo de quatrième génération du constructeur japonais Sega. Développée sous le nom de code Mars, celle-ci permet d'augmenter la puissance de la Mega Drive en la transformant en un système 32 bits et sert ainsi de console de transition en attendant la sortie de la Saturn. La 32X utilise indépendamment de la Mega Drive ses propres cartouches de jeu et dispose d'une ludothèque de quarante jeux vidéo.

Dévoilé par Sega en juin 1994 lors du Consumer Electronics Show à Las Vegas, la 32X est présentée comme une option à bas prix pour les joueurs souhaitant se tourner vers les jeux vidéo 32 bits. Développé en réponse à la Jaguar d'Atari et pour pallier les problèmes de développement de la Saturn en raison de la concurrence que représente la PlayStation, la 32X est d'abord conçue comme une console à part entière. Ensuite, eu égard aux suggestions du directeur de la recherche et développement de Sega of America, Joe Miller, et son équipe, la console est convertie en extension de la Mega Drive afin de la rendre plus puissante. La machine finale dispose de deux processeurs 32 bits et d'un processeur graphique 3D. Pour que la 32X soit disponible sur le marché pour sa date de sortie prévue pour novembre 1994, son développement et celui de ses jeux sont précipités. Toutefois, la 32X ne réussit pas à attirer les développeurs de jeux vidéo et les consommateurs en raison de la commercialisation simultanée de la Saturn au Japon. Les efforts de Sega pour hâter la mise sur le marché de la 32X ne permettent pas aux développeurs de concevoir des jeux dans un temps suffisant, ce qui réduit la ludothèque de l'extension à quarante jeux, qui ne peuvent en outre pas tirer pleinement profit des capacités de la 32X, ni de la Mega Drive. Fin 1994, l'extension est vendue à 665 000 exemplaires. Après des baisses de prix successives en 1995, la commercialisation de la 32X est arrêtée au début de l'année 1996.

La 32X est considérée comme un échec commercial. Les critiques des observateurs sont positives lors de la présentation et de la commercialisation de l'extension et soulignent son coût attractif et les meilleures capacités techniques de la Mega Drive. Après seulement quelques semaines d'exploitation, la presse spécialisée se ravise et émet des avis négatifs sur le projet 32X et les stratégies mises en œuvres par Sega, comme sur ses jeux, incapables de tirer entièrement partie des capacités matérielles de la 32X. Vingt ans après sa commercialisation, le milieu vidéoludique tire un bilan plutôt négatif de la 32X, en raison de sa ludothèque peu fournie, de sa commercialisation anticipée et simultanée avec la Saturn, et de la fragmentation du marché de la Mega Drive qui résulte de cette extension.

Mercredi 4 mai 2016

Gustavo Kuerten en 2008.
Gustavo Kuerten en 2008.

Gustavo Kuerten, né le à Florianópolis, est un joueur de tennis brésilien professionnel de 1995 à 2008 et membre de l'Équipe du Brésil de Coupe Davis de 1996 à 2007. Il remporte vingt titres en simple sur le circuit ATP, dont trois tournois de Roland-Garros, un Masters et cinq Masters 1000. C'est le meilleur joueur de tennis de l'histoire du Brésil.

Kuerten se révèle en 1997, à vingt ans, lors des Internationaux de France qu'il remporte alors qu'il occupe seulement la 66e place mondiale et en dominant trois anciens vainqueurs du tournoi. Il remporte deux autres titres à Paris en 2000 et en 2001. Seuls Rafael Nadal (neuf titres) et Björn Borg (six titres) ont remporté plus de titres du tournoi de la porte d'Auteuil. Kuerten est le seul joueur de l'histoire à gagner trois finales de Grand Chelem sans en perdre aucune.

Quart de finaliste à deux reprises à Flushing Meadows ainsi qu'à Wimbledon, le style de jeu varié et offensif de Kuerten lui permet peu à peu de s'adapter sur des surfaces plus rapides. Il compte quinze titres sur terre battue, trois sur dur extérieur et deux en intérieur.

Il devient en 2000 le premier joueur sud-américain à achever une saison à la tête du classement ATP, place qu'il occupe pendant quarante-trois semaines. Victime de problèmes récurrents au niveau de la hanche droite qui nécessiteront plusieurs opérations entre 2002 et 2004, le Brésilien décline peu à peu et ne retrouve jamais, malgré quelques coups d'éclats, le niveau qu'il a pu atteindre entre 1999 et 2001.

Véritable pilier de son équipe de Coupe Davis, Kuerten contribue largement à ses résultats honorables entre 1999 et 2001 (quarts de finale en 1999 et 2001 et demi-finale en 2000).

Très populaire en raison de son style de jeu, de son allure décontractée et de sa personnalité chaleureuse, Kuerten reçoit de nombreuses récompenses durant et après sa carrière tels que le prix Philippe Chatrier (2010), le titre de joueur de l'année aux ATP Awards en 2000 ou encore le titre de sportif brésilien de l'année qu'il remporte à trois reprises (1997, 2000 et 2001). Kuerten est intronisé en 2012 dans l'International Tennis Hall of Fame.

Depuis la fin de sa carrière, le Brésilien s'occupe de l'institut qu'il fonde en 2000 afin de venir en aide aux enfants handicapés ou issus de milieux défavorisés au Brésil. Il occupe en parallèle une fonction de représentant international de diverses marques telles que Lacoste ou Hublot.

Jeudi 5 mai 2016

Le chalet Asama en 2009.
Le chalet Asama en 2009.

L’affaire du chalet Asama (あさま山荘事件, Asama sansō jiken?) est une prise d'otage qui s'est déroulée près de Karuizawa au Japon, du au . Pendant dix jours, des membres de l’Armée rouge unifiée, barricadés dans un chalet de montagne avec un otage, résistent à une importante mobilisation policière. L’otage est finalement libéré et la police capture tous les terroristes vivants. Mais trois personnes ont perdu la vie et une dizaine d'autres ont été blessées. L’événement, l’assaut final du dernier jour en particulier, a été largement couvert par les médias.

Cette affaire met dramatiquement fin aux mouvements étudiants nés dans les universités japonaises au milieu des années 1960, discrédite les partis de gauche et renforce le Parti libéral-démocrate installé durablement au pouvoir.

Plus de trente ans après les faits, deux œuvres cinématographiques retracent la prise d'otage, au-delà de sa seule dimension de fait divers : The Choice of Hercules du cinéaste Masato Harada et United Red Army, un docufiction de Kōji Wakamatsu.

Vendredi 6 mai 2016

Fac-similé du graffiti de Goulston Street selon un rapport du Metropolitan Police Service (document reçu le 6 novembre 1888 par le Home Office).
Fac-similé du graffiti de Goulston Street selon un rapport du Metropolitan Police Service (document reçu le par le Home Office).

Le graffiti de Goulston Street est un élément d'enquête de l'affaire des meurtres de Whitechapel survenus à Londres. Découverte en 1888, l'inscription se trouvait sur un mur près d'un fragment de tissu ayant appartenu à l'une des victimes présumées de Jack l'Éventreur. Le graffiti, interprété comme une accusation contre les juifs, aurait pu provoquer une émeute dans le quartier. Le chef du Metropolitan Police Service, Charles Warren, préféra qu'il soit effacé au plus tôt même s'il pouvait s'agir d'un indice concernant le meurtre. Depuis, aucun consensus ne s'est dégagé ni sur le lien présumé du graffiti avec le meurtre ni sur l'interprétation de son contenu, et il continue à alimenter les controverses.

Samedi 7 mai 2016

Harold Rex Interfectus Est : la mort du roi Harold sur le champ de bataille, représentée sur la Tapisserie de Bayeux.
Harold Rex Interfectus Est : la mort du roi Harold sur le champ de bataille, représentée sur la Tapisserie de Bayeux.

La bataille d'Hastings se déroule le à une dizaine de kilomètres au nord de la ville d'Hastings, dans le Sussex de l'Est. Elle oppose le dernier roi anglo-saxon d'Angleterre, Harold Godwinson, au duc de Normandie Guillaume le Conquérant, qui remporte une victoire décisive.

Hastings s'inscrit dans la crise de succession ouverte par la mort du roi d'Angleterre Édouard le Confesseur en . Élu et sacré successeur d'Édouard, Harold doit faire face aux invasions lancées par des prétendants à la couronne. Il vainc le roi de Norvège Harald Hardrada le à Stamford Bridge, dans le Yorkshire, mais pendant ce temps, le duc Guillaume de Normandie a débarqué dans le Sussex, dans le sud du pays, à plus de 350 km. Harold se précipite à sa rencontre à marche forcée.

La bataille dure du matin jusqu'au soir du . Postées au sommet de la colline de Senlac, les troupes anglaises résistent aux premiers assauts ennemis derrière leur mur de boucliers. Les Normands ont alors recours à une ruse : l'aile gauche feint de fuir avant de se retourner sur les Anglais lancés à leur poursuite. L'armée anglaise cède et se débande après la mort d'Harold.

Grâce à sa victoire, le duc de Normandie peut marcher jusqu'à Londres et il est sacré roi d'Angleterre le jour de Noël à Westminster. Même si la conquête normande de l'Angleterre n'est véritablement achevée que plusieurs années plus tard, la bataille d'Hastings marque un tournant dans l'histoire de l'Angleterre, dont elle inaugure la période anglo-normande.

Dimanche 8 mai 2016

Joe Montana en 2006.
Joe Montana en 2006.

Joseph Clifford Montana, Jr. dit Joe Montana, est un joueur américain de football américain né le à New Eagle (Pennsylvanie). Évoluant au poste de quarterback dans la National Football League (NFL) entre 1979 et 1994, il passe les treize premières saisons de sa carrière dans l'équipe des 49ers de San Francisco, avec laquelle il remporte quatre Super Bowls (XVI, XIX, XXIII, XXIV).

À San Francisco, Joe Montana termine cinq saisons avec la meilleure évaluation des quarterbacks et est nommé meilleur joueur par l'Associated Press en 1989 et 1990. Il marque l'histoire du football américain avec des actions mémorables comme The Catch en 1981 ou son drive décisif lors du Super Bowl XXIII. À la suite d'une blessure subie sur le terrain en 1990, il manque plus d'une saison et voit depuis le terrain l'éclosion de Steve Young. Échangé aux Chiefs de Kansas City, il y termine sa carrière après deux saisons ponctuées par des échecs en matchs éliminatoires.

Sélectionné 8 fois au Pro Bowl, 6 fois All-Pro, il reçoit de nombreuses récompenses : élu dans l'équipe NFL de la décennie 1980, l'équipe du 75e anniversaire de la NFL, il est intronisé au Pro Football Hall of Fame en 2000.

Connu pour être l'un des meilleurs joueurs en fin de rencontre, The Comeback Kid (« le retourneur de situation » en anglais) dit aussi « Joe Cool » remporte 31 victoires après avoir été mené dans le quatrième quart-temps. Petit, frêle, longiligne, Montana compense son physique par un jeu de jambes, une vitesse, une vision et un instinct au-dessus de la moyenne. Il mène la West Coast Offense avec talent, multipliant les passes rapides et précises. Icône des années 1980, il est le joueur de football américain le mieux rémunéré de son époque.

Lundi 9 mai 2016

Contact entre un enfant et un cheval.
Contact entre un enfant et un cheval.

L′équithérapie dans l'autisme est une intervention pour les personnes en situation d'autisme, faisant appel à un cheval ou à un poney comme médiateur. Une séance peut se dérouler à pied ou à dos de cheval. L'équithérapie constitue la plus populaire des zoothérapies en autisme.

L'effet du contact avec des chevaux sur les personnes autistes n'est longtemps connu qu'à travers des témoignages isolés, tels celui de Temple Grandin, docteure en zootechnie, dans son autobiographie Ma vie d'autiste, en 1986. L'équithérapie est popularisée par le livre et le film L'enfant cheval, en 2009, dont l'auteur raconte les progrès de son fils autiste pendant un voyage en Mongolie. Depuis 2005, des études ont porté sur l'efficacité de cette intervention, passée du statut de thérapie « controversée » à celui de thérapie « prometteuse ».

L'application de l'équithérapie aux personnes autistes étant récente, les études à son sujet restent limitées, bien qu'elles concluent à des réductions cliniquement significatives du handicap dans les domaines de la communication, de la perception, de l'attention et de la régulation des émotions. L'équithérapie se révélant bénéfique pour accroître la volonté, réduire l'hyperactivité et améliorer l'intégration sensorielle, la communauté scientifique s'accorde pour conclure qu'elle est la plus efficace des zoothérapies accessibles aux personnes autistes. Elle fait appel à un animal capable de répondre à des besoins particuliers à toutes les formes d'autisme, mais n'est pas adaptée à toutes les personnes autistes. De plus, les séances sont relativement onéreuses, et peuvent mobiliser beaucoup de ressources humaines.


Mardi 10 mai 2016

Carte du réseau.
Carte du réseau.

Le métro de Montréal est un service de transport en commun qui dessert l'île de Montréal ainsi que les villes de Laval et de Longueuil au Québec. Ce métro sur pneumatiques souterrain est géré par la Société de transport de Montréal (STM), organe de l'agglomération de Montréal.

Inauguré le durant le mandat du maire Jean Drapeau, il s'inspire du métro de Paris, autant dans l'architecture de ses stations que dans le matériel roulant utilisé. À son inauguration, le réseau comprend 26 stations réparties sur trois lignes. En 2016, le métro dessert 68 stations sur quatre lignes pour un total de 71 km de voies. Une station débouche à Longueuil sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent et trois stations desservent la ville de Laval depuis 2007, année de la dernière extension du réseau.

Le métro de Montréal est le plus important au Canada en termes de fréquentation et troisième d’Amérique du Nord en termes de fréquentation quotidienne après ceux de New York et Mexico. En 2014, il est quotidiennement emprunté par 1,24 million de personnes les jours ouvrables ; 357 millions de trajets ont été effectués cette même année. Selon la STM, il cumule plus de 7 milliards d'entrées en 2010. Ainsi Montréal est doté de l'un des systèmes de transport public les plus achalandés d’Amérique du Nord attirant après New York le plus grand nombre d'usagers par rapport à sa population.

Mercredi 11 mai 2016

Individu grimpant sur un tronc, en Argentine.
Individu grimpant sur un tronc, en Argentine.

La Picotelle à gorge blanche (Pygarrhichas albogularis), unique représentant du genre Pygarrhichas, est une espèce de passereaux de la famille des Furnariidae. Cet oiseau mesure une quinzaine de centimètres de longueur, avec une queue raide et arrondie. Les parties supérieures sont brun sombre, tirant sur le roux en bas du dos et sur la queue et contrastant fortement avec la gorge et la poitrine d'un blanc éclatant. Le reste des parties inférieures est grossièrement tacheté de blanc. Le bec est long, légèrement incurvé vers le haut. L'apparence générale rappelle celle d'une sittelle (Sitta spp.), bien qu'ils ne soient pas directement apparentés. Comme les Sittidae, ce Furnariidae parcourt infatigablement les troncs et les branches des vieux arbres pour trouver les petits arthropodes qui constituent sa nourriture, en remontant en spirale le long des troncs, ou en se déplaçant parfois la tête en bas. La Picotelle à gorge blanche consomme de petits invertébrés trouvés sur l'écorce et niche dans des cavités d'arbres. En dehors de la saison de reproduction, elle peut former des volées mixtes d'alimentation avec d'autres espèces d'oiseaux.

La Picotelle à gorge blanche peuple la pointe Sud du continent américain, vivant au Chili et en Argentine, depuis Santiago et Mendoza jusqu'en Terre de Feu. Elle recherche les forêts aux grands arbres — les vieux troncs lui offrant les sites de nidification adaptés — qu'elles soient de plaine ou d'altitude, denses ou ouvertes. Décrite en 1831 par Phillip Parker King, un Britannique ayant exploré la Patagonie et la Terre de Feu, son placement systématique est resté imprécis au sein de sa famille, des ressemblances superficielles avec d'autres Furnariidae glanant leur nourriture sur les écorces des arbres semblant être le résultat de convergence évolutive. Des phylogénies moléculaires semblent la rapprocher des genres Microxenops et Ochetorhynchus. Aucune sous-espèce n'est décrite. Son aire de répartition est relativement vaste et il n'y a pas de signe de déclin de ses effectifs ; l'Union internationale pour la conservation de la nature considère donc cet oiseau comme de « préoccupation mineure ».

Jeudi 12 mai 2016

Coupe géologique de Gémonval.
Coupe géologique de Gémonval.

Le bassin houiller keupérien de Haute-Saône fait partie des bassins houillers des Vosges et du Jura et c'est aussi le plus récent des deux gisements de Haute-Saône d'un point de vue géologique. Il est exploité par des mines de houille entre la fin du XVIe siècle et le milieu du XXe siècle dans le sud-est de la Haute-Saône ainsi que dans le nord du Doubs et du Jura, dans l'est de la France. Cette houille, de mauvaise qualité, car riche en soufre, sert principalement à alimenter des chaudières permettant de concentrer, par évaporation, la saumure des salines locales. Le sel gemme, la pyrite et le gypse sont d'autres ressources tirées du même étage géologique.

Bien qu'il soit exploité plus longtemps et sur un plus grand territoire que le bassin minier de Ronchamp et Champagney, son influence économique et sociale est moindre, sa production étant plutôt artisanale et irrégulière. L'activité atteint son apogée au XIXe siècle, où huit concessions sont accordées entre 1826 et 1845 pour l'exploitation du bassin, dont quatre qui fusionnent en 1879 (Gouhenans, Athesans, Saulnot, et Vy-lès-Lure). La production cumulée de ces dernières concessions atteint 1,16 million de tonnes. Pour faire face aux pénuries dues à l'Occupation et permettre aux industries locales de se maintenir, de nouvelles recherches sont lancées, notamment par le Bureau de recherches géologiques et géophysiques (BRGG) comme dans d'autres petits bassins qui échappent au contingentement de l'occupant. À la fin de l'activité, en 1944, les réserves sont estimées à 0,5 million de tonnes exploitables.

Vendredi 13 mai 2016

Lans-en-Vercors /lɑ̃s ɑ̃ vɛʁkɔʀ/, nommée Lans /lɑ̃s/ avant 1947, est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce bourg de moyenne montagne est le passage obligé du Vercors septentrional à Grenoble. Il profite de cette situation en faisant sien chaque progrès du val de Lans, dont fait également partie Villard-de-Lans. Il est inclus parmi les « quatre paroisses des montagnes de Sassenage ».

Sa population, de 2 613 habitants en 2013, globalement jeune, est en pleine croissance. Elle connaît un taux de chômage deux fois et demie moindre que la moyenne nationale. Natifs comme nouveaux venus descendent pour la plupart travailler à Grenoble. La commune souhaite concilier son activité agricole et d'élevage, qui préserve son cadre de vie, ainsi que le tourisme avec le développement d'activités durant les intersaisons.

Initialement, cette commune isolée dépend des seigneurs de Sassenage qui s'installent parfois sur une motte castrale dont il ne reste qu'une ruine. Lors de la Révolution, cette terre de tradition rurale s'avère peu républicaine et perd son statut de centre administratif. Au début du XIXe siècle, le premier réseau routier qui désenclave le massif du Vercors passe par Lans ce qui permet à l'économie agricole et forestière de s'ouvrir vers l'extérieur et la venue de touristes. Dans le même temps, le chef-lieu communal se développe autour des axes de communication aux dépens du Peuil qui devient un simple hameau. Au XXe siècle, Lans-en-Vercors se transforme en petite station climatique qui s'attache ensuite à développer les sports d'hiver.

Lans-en-Vercors est une des entrées du parc naturel régional du Vercors, aux paysages et à la biodiversité remarquables. L'architecture de son habitat est caractérisée par des maisons aux pignons à redents qui entourent l'église Saint-Barthélemy dont une partie, datant du XVIIe siècle, est classée au patrimoine.

Samedi 14 mai 2016

L'USAT Montanan à Saint-Nazaire, juillet 1917.
L'USAT Montanan à Saint-Nazaire, juillet 1917.

Le SS Montanan est un cargo construit en 1912 pour l'American-Hawaiian Steamship Company. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert comme navire de transport de l'armée des États-Unis dans l'Army Transport Service, sous l’appellation USAT Montanan. Le Montanan est construit par la Maryland Steel Company pour l'American-Hawaiian Steamship Company, tout comme huit sisterships. Après sa mise en service, il est employé dans le service inter-côtier via l'isthme de Tehuantepec et le canal de Panama après son ouverture.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'USAT Montanan transporte des fournitures et des animaux vers la France. Il participe au premier convoi américain à naviguer vers la France après l’entrée en guerre des États-Unis en avril 1917. Alors qu’il fait route vers la France en août 1918, l’USAT Montanan est torpillé et coulé par le SM U-90 à quelque 500 milles nautiques (900 km) au large de Verdon-sur-Mer en France. Sur les 86 hommes à bord du navire, 81 sont sauvés par des navires de l'escorte mais les cinq autres meurent dans l’attaque.

Dimanche 15 mai 2016

Donkey Kong Land (DKL, Super Donkey Kong GB au Japon) est l'adaptation du jeu vidéo de plates-formes Donkey Kong Country développée par Rare et publiée par Nintendo sur la console portable Game Boy en 1995. Elle donne naissance à sa propre série dérivée composée de trois titres (avec Donkey Kong Land 2 et III).

Le scénario, qui se déroule juste après les événements de Donkey Kong Country, met en scène Donkey Kong, Diddy Kong et Cranky Kong. Au début du jeu, Cranky Kong, rendu fou de jalousie par la réussite de Donkey et Diddy Kong, taquine le duo en prétextant que le succès de Donkey Kong Country est uniquement dû à ses superbes graphismes et à la qualité de ses effets sonores. Les deux héros lui rétorquent que c'est au contraire grâce à la qualité de son gameplay mais ils ne parviennent pas à le convaincre. Ce dernier leur lance alors un défi, parcourir à nouveau l'île et vaincre une nouvelle fois les Kremlings. Le duo ayant accepté, Cranky leur annonce qu'ils n'ont qu'une journée pour réussir et que passé ce délai, il préviendra King K. Rool pour qu'il vienne dérober le stock de bananes. C'est ainsi que Donkey et Diddy Kong repartent sur le chemin de l'aventure.

Les capacités limitées de la console portable, notamment au niveau de son système de commande, obligent les développeurs à simplifier le système de jeu. Les graphismes sont également moins beaux que sur Super Nintendo, même si la technique des graphismes pré-rendus est toujours utilisée. Un seul personnage est affiché à l'écran et la plupart des mécanismes de jeux sont empruntés à Donkey Kong Country. La quasi-totalité des niveaux sont en revanche inédits, même si certains d'entre eux ressemblent à ceux de DKC, et de nouveaux ennemis font leur apparition. Le jeu reçoit un accueil positif de la part de la presse spécialisée, qui le considère comme un des plus beaux jeux Game Boy de l'époque. Le jeu est réédité en téléchargement sur la console virtuelle de la Nintendo 3DS le au Japon, le en Europe, et le en Amérique du Nord.

Lundi 16 mai 2016

Dell Comics est une filiale de la maison d'édition Dell Publishing fondée en 1921 par George T. Delacorte, Jr. Dès 1929, Dell Publishing s'intéresse à l'édition de bandes dessinées mais il faut attendre en 1936 pour qu'elle se lance vraiment sur ce marché en expansion lorsqu'elle publie Popular Comics. À la fin des années 1930, la maison d'édition s'associe à la Western Publishing et à The Walt Disney Company pour publier des adaptations et des histoires originales mettant en scène les personnages Disney. Elle devient alors un éditeur important. D'autres héros de dessins animés sont par la suite aussi adaptés en comics tout comme plusieurs films ou séries télévisées. Jusque dans les années 1950, Dell Comics est le premier éditeur de comics avec des titres se vendant à plusieurs millions d'exemplaires comme Walt Disney's Comics and Stories (plus de 3 millions pour chaque numéro en 1953).

Si l'instauration du Comics Code, organisme d'autocensure des éditeurs de comics ou la disparition de la société de distribution American News Company ne la touche pas, en revanche elle subit une érosion continue des ventes dans la deuxième partie des années 1950. Celle-ci est amplifiée par la décision d'augmenter le prix des comics de 10 à 15 cents qui met à mal la santé de l'entreprise. En 1962, Dell connaît une grave crise puisque la Western Publishing propriétaire des droits d'adaptation des séries publiées décide de rompre le contrat la liant à Dell. Dell tente de se maintenir en achetant des droits sur des nouvelles séries et en lançant des séries originales mais cela ne suffit pas pour garder ses lecteurs. Incapable de retrouver la dynamique d'antan, Dell devient un éditeur secondaire. En 1973, Dell Publishing décide de fermer cette division.

Dell Comics a publié des comics dans différents genres mais c'est surtout ses adaptations qui lui ont valu d'être le plus important éditeur pendant l'âge d'or et l'âge d'argent des comics. Grâce à son comic book vedette Four Color, des centaines de personnages ont été testés avant d'avoir leur propre comics. Par ailleurs, c'est dans des comics publiés par Dell que sont apparus des personnages tels qu’Oncle Picsou ou Pogo de Walt Kelly. À côté de ces adaptations d'animaux anthropomorphiques, Dell a aussi connu le succès grâce à ses adaptations de série télévisée de western mais aussi grâce à celle de personnages comme Tarzan.

Mardi 17 mai 2016

Cavalier et cheval au festival du cheval de Yushu, en juillet 2008.
Cavalier et cheval au festival du cheval de Yushu, en juillet 2008.

Le Yushu (chinois simplifié : 玉树马 ; chinois traditionnel : 玉樹馬 ; pinyin : Yùshùmǎ, soit « cheval de Yushu ») est une race chevaline originaire de la préfecture autonome tibétaine de Yushu au Tibet, administrativement située dans le Qinghai, en Chine. Variété locale du poney tibétain, il présente une taille moyenne et forme l'une des rares races de chevaux à posséder le gène champagne parmi ses ressources génétiques. Son élevage est découragé par les autorités chinoises dans les années 1990. Apte à la selle, le Yushu est adapté à son environnement de hauts plateaux. Il a fait l'objet de plusieurs études sur sa diversité génétique et la composition de son sang. La race est devenue rare de nos jours, bien qu'elle ne soit pas considérée comme menacée par la FAO. Elle est mise à l'honneur chaque année lors d'un grand festival équestre, qui attire des milliers de spectateurs.

Mercredi 18 mai 2016

Vue par satellite de l'île
Vue par satellite de l'île

Niuafoʻou, aussi appelée Tin Can Mail Island (« île du courrier en boîte de conserve ») et anciennement Good Hope Island (« île de Bonne-Espérance »), est une île volcanique au nord des Tonga dans l'océan Pacifique. Elle est formée de plusieurs lacs volcaniques au milieu du cratère principal, dont le cône s'est effondré à la suite d'une éruption. Ses côtes formées de falaises et l'absence de lagon en rendent l'accès très difficile pour les bateaux. Le volcan est toujours en activité et les éruptions successives ont laissé des coulées de lave sur toute la partie sud-est. L'île est également vulnérable aux cyclones.

Peuplée aux alentours du Ier millénaire par des Polynésiens, l'île a développé des relations importantes avec les îles alentours, en particulier Wallis. Au XIIIe siècle ou au XIVe siècle, Niuafoʻou est conquise par les Tongiens qui installent plusieurs chefs, dont Fotofili puis Fusituʻa. Isolée et difficile d'accès, elle a cependant vécu dans une indépendance relative du pouvoir tongien jusqu'au XXe siècle, développant une langue propre et une culture spécifique. Au cours du XIXe siècle, des missionnaires protestants puis catholiques convertissent la population au christianisme. Depuis 1875, l'île fait partie des Tonga, protectorat britannique de 1900 à 1970.

En 1946, l'éruption du volcan pousse le gouvernement tongien à évacuer l'île. Les habitants n'ont pu rentrer qu'à partir de 1958 et une partie a choisi de rester sur l'île de ʻEua. Depuis les années 1990, la population de l'île diminue régulièrement. En 2011, Niuafoʻou comptait 523 habitants.

Le sol volcanique très fertile favorise une végétation luxuriante et une croissance très facile des cocotiers, ignames, taros, arbres à pains ainsi que de nombreux arbres fruitiers. Niuafoʻou était réputée pour avoir les cocotiers les plus gros du Pacifique et l'export du coprah a longtemps constitué la principale activité économique des insulaires au sein d'une économie de subsistance basée sur l'agriculture. En raison de l'isolement géographique de l'île, sa faune est relativement restreinte : beaucoup d'oiseaux, dont une espèce endémique, le mégapode de Pritchard, quelques mammifères et lézards et les eaux côtières sont riches en poisson. Les habitants élèvent principalement des cochons.

Depuis le début des années 1920, Niuafoʻou est connue sous le nom de Tin Can Mail Island en raison du mode inédit utilisé pour envoyer et recevoir le courrier : il était envoyé dans des boîtes de conserve et transporté à la nage jusqu'aux navires. Le marchand allemand Walter George Quensell développa des cachets postaux avec la mention Tin Can Mail qui rencontrèrent un vif succès auprès des philatélistes et des touristes.

Jeudi 19 mai 2016

Plaque commémorant le traité de Couillet signé le 23 août 1914.
Plaque commémorant le traité de Couillet signé le .

Le traité de Couillet détaille la lourde contribution de guerre imposée par l'Armée impériale allemande à la ville de Charleroi et aux communes environnantes, en représailles de l'action qu'auraient menée des francs-tireurs contre ses soldats investissant Charleroi.

Le , lors de la bataille de Charleroi au début de la Première Guerre mondiale, le général allemand Max von Bahrfeldt, commandant de la 19e division de réserve s'assigne comme objectif de prendre les ponts sur la Sambre situés à Charleroi et Couillet et tenus par des soldats des 3e et 10e corps d'armée français. Dans leur progression à travers la ville, les soldats allemands essuient de rares coups de feu de la part des soldats français. Convaincus de la présence de francs-tireurs, les Allemands prennent des civils en otage et incendient des habitations.

Le 23 août, craignant une destruction complète de la ville, des notables carolorégiens, dont le bourgmestre Émile Devreux, vont à la rencontre du général pour parlementer. Celui-ci accuse les civils d'avoir fait feu sur ses soldats. Sous la menace des canons, il contraint les membres de la délégation à signer le « traité de Couillet » qui stipule le paiement d'une lourde indemnité de guerre en argent et en nature à régler le jour même à 18 heures.

Le bilan des exactions commises par les Allemands est de 41 civils tués et 159 habitations incendiées à Charleroi même. Il y a environ 250 civils tués et 1 300 bâtiments détruits dans l'ensemble du pays de Charleroi.

Vendredi 20 mai 2016

Le sondage de Courmont (1 068 m).
Le sondage de Courmont (1 068 m).

Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien fait partie des bassins houillers des Vosges et du Jura. Il englobe l'est de la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le sud du Haut-Rhin, dans l'est de la France. Daté du Stéphanien, seule sa partie centre-ouest correspondant au bassin minier de Ronchamp et Champagney est abondamment exploitée pour ses couches de bonne qualité entre le milieu du XVIIIe siècle et le milieu du XXe siècle, tandis que ses autres sites sont délaissés et très peu exploités, soit en raison d'une profondeur trop importante (supérieure à un kilomètre), soit en raison de la médiocre qualité et de la faible épaisseur des couches.

Un petit gisement situé vers le hameau de Mourière est exploité entre 1844 et 1891, mais de façon artisanale avec des couches de faible épaisseur et de piètre qualité. D'importantes réserves de houille formant des couches suffisamment épaisses et de bonne qualité sont découvertes au début du XXe siècle autour de la commune de Saint-Germain. La Première Guerre mondiale puis la Grande Dépression retardent la mise en exploitation et malgré plusieurs initiatives et débats pour lancer l'exploitation dans les années 1950, aucune mine n'est ouverte. Au total, six concessions sont accordées entre 1757 et 1914, dont la moitié finissent par fusionner (Ronchamp, Champagney et Éboulet). L'une restera une petite exploitation artisanale (Mourière) et deux d'entre elles ne sont pas exploitées (Lomont et Saint-Germain).

Samedi 21 mai 2016

Le Croisic vu de Pen-Bron.
Le Croisic vu de Pen-Bron.

Le Croisic (prononcé /lə kʁwazik/) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Localisée sur une île granitique qui reste séparée de celle de Batz-sur-Mer et du continent jusqu'au IXe siècle, elle fait à présent partie de la côte sauvage de la presqu'île guérandaise. À l'exception de l'isthme étroit qui le rattache à Batz-sur-Mer au sud-est, le territoire de la commune est entouré d'eau, alternant plages et falaises exposées à l'océan Atlantique et un port protégé par la jetée du Tréhic et ouvert sur le traict.

Cette situation privilégiée justifie la présence de l'Homme dès la fin du Paléolithique ; le territoire fait l'objet de combats fréquents entre les Romains et les hordes successives d'envahisseurs jusqu'au Ve siècle, époque à laquelle Le Croisic devient une des stations préférées des marins saxons. Au Moyen Âge, la localité jouit d'une aisance économique que lui assurent ses activités maritimes et d'une aura politique importante gagnée par son soutien sans faille au duché de Bretagne puis aux rois de France. Les années qui précèdent la Révolution sont marquées par une stagnation économique qui fait perdre au Croisic son rôle de premier plan régional. La localité est un des acteurs de la débâcle française que constitue la bataille des Cardinaux en 1759. Au XIXe siècle, Le Croisic profite de l'engouement pour les bains de mer pour diversifier l'origine de ses ressources économiques et se moderniser, attirant nombre de célébrités comme Alfred de Musset ou Honoré de Balzac.

Au XXIe siècle, Le Croisic est confrontée au vieillissement important de sa population. Avec des ressources maritimes toujours conséquentes et un environnement naturel protégé ou inventorié (ZNIEFF) de qualité, distinguant les zones côtières et celles des marais salants, la ville s'est tournée vers le tourisme en valorisant son riche patrimoine architectural et traditionnel.

De nombreuses personnalités du monde maritime, de Nicolas Bouchart à Jacques-Yves Le Toumelin, ou du domaine artistique ou scientifique, comme Ferdinand du Puigaudeau ou Henri Becquerel, ont marqué l'histoire et fait la renommée de la localité.

Dimanche 22 mai 2016

Ruines de la basilique de Saint-Cyprien.
Ruines de la basilique de Saint-Cyprien.

La basilique de Saint-Cyprien appelée aussi basilique près de Saint-Monique est une basilique chrétienne en ruines située à la lisière du site archéologique tunisien de Carthage, sur le plateau de Bordj Djedid et en bordure de la mer.

Les basiliques chrétiennes de Carthage ont été fouillées de manière intensive par les pères blancs à partir des années 1880. Le complexe basilical le plus grand est la basilique de Damous El Karita dégagée à partir de 1878 par le père Alfred Louis Delattre. La basilique attribuée majoritairement à saint Cyprien est retrouvée en 1915 par le même personnage et fait partie des dernières fouilles effectuées par ce dernier.

La basilique est fouillée selon les pratiques en usage à l'époque, donc avec peu de précautions, ce dont la connaissance de l'édifice souffre. De plus, les vestiges actuels sont à la fois maigres et d'une interprétation malaisée du fait d'interventions intempestives au moment du congrès eucharistique de Carthage de 1930.

L'édifice bénéficie d'un panorama sur le golfe de Tunis et le Djebel Boukornine et a pu être identifié grâce à des sources littéraires comme l'édifice dédié à saint Cyprien, mort le lors de la persécution de Valérien. Cette identification proposée dès les fouilles a été confirmée par la plupart des chercheurs dont Charles Saumagne, en raison des anciens textes connus. Cependant, cette interprétation n'est pas sans poser problème du fait de l'absence de sources épigraphiques pouvant confirmer formellement cette identification, donc certains chercheurs restent très prudents, parmi lesquels Noël Duval.

L'édifice actuel a succédé à une construction datée de la fin du IVe siècle et a eu une durée d'utilisation assez longue dans l'Antiquité tardive, y compris durant l'époque vandale et jusqu'au VIIe siècle. L'édifice et le cimetière adjacent sont sans doute utilisés jusqu'à la conquête arabo-musulmane de 698.

Lundi 23 mai 2016

Monobob à Lillehammer 2016.
Monobob à Lillehammer 2016.

Les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) sont une compétition multisports, similaire aux Jeux olympiques, mais réservée aux jeunes athlètes âgés de 14 à 18 ans, créée par le Comité international olympique (CIO) lors de sa 119e session, qui a eu lieu à Guatemala du 4 au 7 juillet 2007. Les JOJ ont lieu tous les 4 ans, en alternance été/hiver comme les Jeux olympiques, mais en décalage avec ces derniers, de deux années de 2010 à 2020, puis d'une année dès 2023, en étant ainsi déplacés à des années non-olympiques. Cette décision prise lors de l'adoption de l'Agenda 2020 par le Comité international olympique en décembre 2014 lors de sa 127e session vise notamment à accorder une plus grande visibilité à ces Jeux olympiques plus méconnus que leurs aînés.

Les premiers Jeux olympiques de la jeunesse d'été ont eu lieu en 2010, à Singapour, alors que la même année se tenaient les Jeux olympiques d'hiver à Vancouver. En 2012, la ville autrichienne d'Innsbruck a accueilli la première édition hivernale des JOJ, quelques mois avant que Londres n'accueille les Jeux olympiques d'été de 2012.

Les dernières éditions des JOJ d'été et d'hiver se sont respectivement tenues en 2014 à Nankin et en 2016 à Lillehammer. Dans le même ordre, les prochaines éditions seront organisées à Buenos Aires en 2018 et à Lausanne en 2020.

Mardi 24 mai 2016

Mairie de La Ville-aux-Dames.
Mairie de La Ville-aux-Dames.

La Ville-aux-Dames (prononcé /la vilo dam/) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Peuplée par 5 061 habitants en 2013 et située entre la Loire et le Cher, La Ville-aux-Dames appartient aujourd'hui à l'agglomération tourangelle.

Probablement occupée depuis le Bronze final, La Ville-aux-Dames apparaît pour la première fois dans les sources au Xe siècle, sous le nom de Villa Dominarum. À cette époque, elle forme un fief dépendant d'Hildegarde, supérieure de l'abbaye de Saint-Loup, située sur le territoire de l'actuelle Saint-Pierre-des-Corps. Au XIe siècle, les habitants de la commune se dotent d'une chapelle de style roman, transformée au XVe siècle en église paroissiale. À la Renaissance, La Ville-aux-Dames est le théâtre de combats qui opposent catholiques et huguenots, avant d'accueillir, entre 1631 et 1684, un temple protestant, finalement détruit sur l'intervention du chanoine tourangeau Joseph Sain. À la Révolution, le curé de la commune, Jean Cartier, est élu député du clergé aux États généraux. Peu de temps après, La Ville-aux-Dames est rebaptisée temporairement Les Sables par les autorités révolutionnaires.

Au XIXe siècle, la commune est transformée en profondeur par l'arrivée du chemin de fer (1845) et par une série de crues (1846, 1856 et 1866), qui inondent son territoire et y déposent de grandes quantité d'alluvions. L'agriculture est alors profondément bouleversée et doit se réorienter. L'élevage bovin se développe et les habitants de la commune reçoivent le sobriquet de « Caillons », du nom du fromage qu'ils fabriquent et vendent à Tours. Le début du XXe siècle voit La Ville-aux-Dames se développer : en 1906, elle se dote du téléphone et, en 1924 de l'électricité. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune se situe en zone occupée et, à partir de 1943, l'abbé Jérôme Besnard y organise un réseau de résistance. Après-guerre, La Ville-aux-Dames connaît une forte croissance démographique et perd peu à peu son caractère rural. À partir de 1947, plusieurs clubs de sport voient le jour dans la commune. Surtout, dans les années 1970 et 1980, de grandes infrastructures s'y développent : centre commercial (1973), piscine municipale (1974), école maternelle (1975), bibliothèque municipale (1986) puis centre socio-culturel (1989).

Au fil des années, l'agriculture décline et l'élevage disparaît tandis que l'emploi se diversifie avec l'arrivée d'usines (Faiveley Transport) et d'enseignes de la grande distribution (E.Leclerc, Bricomarché, etc.). Parallèlement, le tourisme se développe grâce à l'aménagement de l'île de la Métairie, de la mise en place de La Loire à vélo et de l'inscription du Val de Loire au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000. Pourtant, La Ville-aux-Dames est aussi soumise à de nombreux risques naturels (inondations, etc.) et technologiques (sites Seveso, transport de matières dangereuses, etc.) qui compliquent sa croissance.

Mercredi 25 mai 2016

Torchlight est un jeu vidéo d'action et de rôle de type porte-monstre-trésor développé par Runic Games dont la version Windows, publiée par Beijing Perfect World, est disponible en téléchargement depuis le 27 octobre 2009. Le jeu se déroule dans un univers médiéval-fantastique qui mélange magie et technologie et dans lequel le joueur explore un donjon peuplé de créatures qu'il doit combattre pour gagner de l'expérience et des trésors, l'objectif étant de retrouver le démon Ordrak et de le vaincre.

Son système de jeu s'inspire principalement de Diablo sur lequel ont travaillé trois de ses concepteurs, Max Schaefer, Erich Schaefer et Peter Hu. Avec Travis Baldree, le créateur de Fate, ils fondent Runic Games en 2008 à la suite de la dissolution de Flagship Studios et ont pour objectif de créer un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur basé sur un système de jeu proche de celui de Diablo et de Mythos. Avant de se lancer dans un projet d’une telle envergure, ils commencent par travailler sur un jeu moins complexe pouvant être terminé en peu de temps et qui leur donnent la possibilité d’introduire l’univers de Torchlight auprès du grand public.

À sa sortie, le jeu est bien accueilli par la presse spécialisée qui souligne son style graphique « cartoonesque » et la qualité de sa réalisation. Il est ainsi considéré par de nombreuses critiques comme un des meilleurs hack'n slash depuis Diablo II malgré son manque d’originalité et l’absence d’un mode multijoueur. Il connaît un certain succès commercial, ses ventes approchant les deux millions d'exemplaires en 2015. Après sa sortie sous forme dématérialisée, le jeu est également publié en DVD en Amérique du Nord le 5 janvier 2010 puis en Europe le 9 avril 2010. Par ailleurs, une version Mac OS X sort sur Steam le 12 mai 2010. Le jeu est ensuite porté sur Xbox 360 et publié sur Xbox Live Arcade le 9 mars 2011.

Le jeu fait l'objet d'une suite, baptisée Torchlight II et publiée le 20 septembre 2012, qui se déroule plusieurs années après les événements de Torchlight et qui, contrairement à son prédécesseur, intègre un mode multijoueur. Le projet d'un MMORPG basé sur l'univers du jeu est depuis abandonné mais un troisième épisode, destiné aux téléphones mobiles fonctionnant sous iOS et Android, est actuellement en cours de développement. Sa sortie est prévue pour 2016.

Jeudi 26 mai 2016

L'Au-delà d'après le Livre des Morts du scribe Ani - Nouvel Empire - British Museum.
L'Au-delà d'après le Livre des Morts du scribe Ani - Nouvel Empire - British Museum.

Selon les mythes funéraires des Anciens Égyptiens, l’au-delà est le lieu où séjournent les dieux, les bienheureux et les damnés. Domaine d'Osiris, ce monde supranaturel est à la fois souterrain, terrestre et céleste. Il est connu sous les dénominations de Kheret-Netjer, Ro-Sétaou, Douât et Neferet Imentet (Bel Occident). La géographie de cet autre monde, ainsi que les êtres qui le peuplent, sont renseignés par divers écrits dont les Textes des Pyramides, le Livre des deux chemins, le Livre des Morts, les Livres du monde souterrain et quelques contes.

La mort est une interruption temporaire de la vie et non une fin définitive. À l'instar des dieux, les humains survivent grâce à leurs principes immatériels que sont l'âme-Ba, la vitalité-Ka et l'esprit-Akh. Dès l'Ancien Empire, deux cycles de croyances religieuses caractérisent la conception de la vie éternelle. D'un côté, le mythe d'Osiris traite tous les aspects de la préservation du cadavre par les rites de la momification. De l'autre, le mythe solaire concerne le voyage du défunt auprès de à bord de la barque solaire. Au Nouvel Empire, ces deux mythes forment une unité de croyance, le dieu solaire voyageant à travers les contrées souterraines et osiriennes. Certains recueils funéraires sont des cartes de ce monde mystérieux. Ils guident les défunts sur des chemins ponctués de nombreux dangers. D'après le Livre de l'Amdouat et le Livre des Portes, l'au-delà est une zone souterraine constituée de douze régions successives. Chaque région correspond à une heure de la nuit et chacune d'elles est séparée de la suivante par un portail surveillé par des dieux-gardiens. Le destin du défunt est déterminé par l'épreuve du jugement de l'âme. Acquitté, il entre dans le royaume d'Osiris. À l'image du pays égyptien, l'au-delà est un désert traversé par un fleuve qui inonde champs et marais. Dans le Champ des Offrandes, le défunt retrouve les mêmes activités que de son vivant. Il y travaille ses champs et profite de bons moments de repos et de joie. Tout au contraire, pour les damnés sont réservés des salles de torture, des fosses ardentes et des lacs pestilentiels.

Les morts ont des besoins similaires à ceux des vivants car ils connaissent une nouvelle vie dans la tombe. C'est pourquoi, des dépôts d'offrandes alimentaires sont placés près des corps pour entretenir leur vitalité. Tout esprit a la possibilité de revenir sur terre pour intervenir, en bien ou en mal, dans l'existence des vivants. Les méfaits des morts dangereux sont très redoutés tandis que les ancêtres bienveillants servent d'intercesseur auprès des dieux pour obtenir des faveurs.

Vendredi 27 mai 2016

Le Cercle athlétique de Neuilly, abrégé en CA Neuilly, est un club de football français fondé en 1893, disparu en 1896 et basé à Neuilly-sur-Seine, commune limitrophe de Paris.

Le CA Neuilly change deux fois de nom, pour s'appeler Stade de Neuilly à partir de 1894 puis Sporting Club de Neuilly, abrégé en SC Neuilly, à partir de 1895.

Le club est un des premiers clubs de football fondés en France. Il participe aux trois premières éditions du championnat de France organisé par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques, la première compétition de football en France, mais peine à bien y figurer en raison de la mainmise des trois meilleurs clubs du moment que sont le Club français, le Standard Athletic Club et les White Rovers. Le CA Neuilly est néanmoins un club historique à plus d'un titre. Il est notamment le premier club de football français à avoir été reconnu par une fédération, et il a participé au premier match officiel de l'histoire du football français, au cours duquel il est battu par les White Rovers lors du tour préliminaire du championnat de France 1894.

Le club cesse son activité après seulement trois ans d’existence, sans que les raisons de sa dissolution ne soient réellement sues. L'histoire du club est surtout connue grâce à l'un de ses joueurs, Georges Duhamel, auteur d'un livre de référence sur les débuts du football en France.

Samedi 28 mai 2016

Page de titre d'une édition pirate publiée à Dublin la même année que l'édition originale.
Page de titre d'une édition pirate publiée à Dublin la même année que l'édition originale.

Voyages à travers la France et l'Italie (Travels through France and Italy) est un récit de voyage en anglais de Tobias Smollett publié le 1766.

Après avoir perdu leur unique enfant, Elizabeth, décédée à l'âge de quinze ans le , Tobias Smollett et Anne, son épouse, décident au mois de juin de quitter Londres, où ils résident, pour traverser la France, via Folkestone et Boulogne, en direction de Nice. Ils emmènent avec eux une nièce, Miss Anne Cury, une amie, Miss Frances Lassells, et le valet Alexander Tolloush. Le voyage dure deux ans, le quintette ne revenant qu'en . À l'exception d'une incursion en Italie de deux mois, le séjour se déroule en France, période durant laquelle Smollett entretient une correspondance régulière avec un groupe d'amis anglais, réels ou supposés, auxquels il fait part des péripéties de ses déplacements et des impressions que lui inspirent les contrées traversées.

Une fois de retour, comme il entend tirer le meilleur parti de son matériau et que les récits de voyage sont à la mode, Smollett reprend ses lettres une à une et leur ajoute quelques détails historiques et archéologiques puisés dans des guides de voyage consultés ou achetés au long de son périple, ce dont il ne fait nullement mystère. Ainsi, Voyages à travers la France et l'Italie paraît en deux volumes le et connaît aussitôt un franc succès auquel la notoriété de l'auteur n'est pas étrangère, d'autant ravivée qu'il a récemment fait la une des journaux avec une condamnation pour diffamation en 1760 et, trois années plus tard, en soutenant seul contre tous dans son hebdomadaire The Briton, son compatriote écossais Lord Bute qui finit par abandonner le pouvoir, d'où un scandale auquel le départ de 1763 permet à Smollett de se soustraire.

Cependant, la célébrité n'expliquant pas tout, le public trouve dans l'ouvrage, grincheux, sardonique, satirique et relativement sombre, ample matière à flatter son amour-propre patriotique : l'Angleterre, victorieuse de la guerre de Sept Ans (1756-1763), traverse en effet une période d'euphorie francophobe, et les lecteurs se délectent des sarcasmes accablant les continentaux, surtout méditerranéens, gens décrits comme frivoles, sales, rapaces, futiles et efféminés, ridiculement préoccupés de leur parure, affligés de la tare du catholicisme romain, croqués comme les ressortissants de pays sous-développés au regard de la civilisation accomplie du peuple britannique...

Dimanche 29 mai 2016

La scène de la fontaine de Trevi.
La scène de la fontaine de Trevi.

La dolce vita (prononciation italienne : [la ˈdoltʃe ˈviːta]), sorti initialement en France sous le titre La Douceur de vivre, est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini et sorti en 1960. Le film a obtenu la Palme d'or au 13e Festival de Cannes, ainsi que l'Oscar 1962 pour les costumes.

Construit comme une succession de petits épisodes, La dolce vita suit Marcello Rubini, un journaliste de presse people, au fil d'une semaine de vie mondaine à Rome dans une recherche infructueuse de l'amour et du bonheur. Ce film marque un tournant dans la filmographie de Federico Fellini : il fait suite à trois films proches du néoréalisme : La strada (1954), Il bidone (1955) et Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) (1957) et inaugure le vocabulaire cinématographique personnel qui deviendra définitivement la marque de fabrique « fellinienne » des films de la maturité. Aujourd'hui considéré comme un classique du cinéma italien et du cinéma en général, il a pourtant été accueilli par le scandale à sa sortie pour sa description d'une société oisive et débauchée.

Lundi 30 mai 2016

Age of Empires II: The Age of Kings (souvent abrégé en AoK) est un jeu vidéo de stratégie en temps réel développé par Ensemble Studios et publié sur PC et MAC par Microsoft en 1999. Le jeu est le deuxième épisode de la série après Age of Empires, publié en 1997, et utilise le même moteur de jeu basé sur des sprites en 2D isométrique. L'action du jeu se déroule dans un contexte historique pendant le Moyen Âge, le joueur devant faire évoluer une civilisation à travers quatre âges — l’âge sombre, l’âge féodal, l’âge des châteaux et l’âge impérial — afin de débloquer de nouvelles technologies et unités pour bâtir un empire. Treize civilisations sont disponibles dans le jeu, chacune d'elles s'inspirant de civilisations médiévales d’Europe de l'Ouest, d’Europe de l'Est, du Moyen-Orient et de l’Asie de l'Est. Comme son prédécesseur, le jeu est bien accueilli par la presse spécialisée et le public grâce notamment à son contexte historique et aux améliorations apportées au système de jeu du premier opus de la série. Plus de deux millions de copies du jeu sont ainsi mises en vente trois mois après sa sortie et il se classe quatrième des meilleures ventes de jeux vidéo en 1999.

En 2000, le jeu se voit doté d'une extension intitulée The Conquerors, elle aussi développée par Ensemble Studios, qui inclut cinq nouvelles civilisations — les Espagnols, les Huns, les Coréens, les Mayas et les Aztèques — ainsi que de nouvelles campagnes et de nouvelles unités. Le jeu est ensuite publié sur PlayStation 2 par Konami en 2001 puis adapté par Backbone Entertainment sur Nintendo DS en 2006 sous la forme d'un jeu de stratégie au tour par tour baptisé Age of Empires: The Age of Kings. Il a également fait l'objet d'une suite baptisée Age of Empires III qui est publiée en 2005 et dont l'action se déroule pendant l'époque coloniale dans le Nouveau Monde.

En 2013, une version haute définition du jeu et une nouvelle extension intitulée The Forgotten, initialement conçue par Forgotten Empires LLC comme une modification non officielle du jeu, sont publiées sur Steam par Microsoft. Une troisième extension baptisée The African Kingdoms, également développée par Forgotten Empires LLC, est publiée sur Steam par Microsoft en 2015.

Mardi 31 mai 2016

Joseph Dacre Carlyle (Carlisle, 4 juin 1758 - Newcastle upon Tyne, 12 avril 1804) est un orientaliste anglais.

Après ses études à l'université de Cambridge, il y devint professeur d'arabe. En 1799, il fut attaché par le gouvernement britannique à l'ambassade de Lord Elgin dans l'Empire ottoman. Il était chargé d'explorer les bibliothèques de la région (principalement celle du Sérail) pour y découvrir (et y acquérir) des manuscrits inédits de textes antiques. Il se rendit aussi en Égypte, en Terre sainte et au mont Athos. Sa mission fut, de son point de vue, un échec. Il acheta quelques centaines d'ouvrages, principalement dans les bazars de Constantinople, mais aucun ne contenait de texte inédit.

Cependant, la façon dont certains manuscrits avaient été acquis, principalement ceux du patriarche de Jérusalem Anthème Ier, ainsi que la querelle entamée sur la plaine de Troie entre Carlyle et un autre professeur de Cambridge, Edward Daniel Clarke, allaient être utilisées, après la mort de Carlyle, contre Lord Elgin, dans les controverses autour de l'acquisition des « marbres d'Elgin ».

De retour en Grande-Bretagne à l'automne 1801, Joseph Dacre Carlyle entama une traduction en arabe de la Bible. Sa mort en avril 1804 coupa court à ce travail.