Troussencourt
Troussencourt | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Oise picarde | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Postel 2020-2026 |
||||
Code postal | 60120 | ||||
Code commune | 60648 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Troussencourtois, Troussencourtoises | ||||
Population municipale |
319 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 36′ 28″ nord, 2° 15′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 94 m Max. 173 m |
||||
Superficie | 5,33 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.troussencourt.fr | ||||
modifier |
Troussencourt est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Troussencourtois et les Troussencourtoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Troussencourt est un village rural picard aisément accessible par l'autoroute A16 et les anciennes routes nationales RN 1 (actuelle RD 1001) et RN 30 (actuelle RD 930).
Il est situé à 25 km au nord-est de Beauvais, 24 km à l'ouest de Montdidier et 32 km au sud d'Amiens.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Troussencourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[8]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), forêts (3,2 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6114, 6122 et 6140 du réseau interurbain de l'Oise[12].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Trossium curtis (1110) ; Trossium Sorens (1110) ; villa dicta de Troscioncurtis (XIIe) ; Troissencort (1175) ; « terra de Sorens juxta castrum Britulii » (1187) ; Trissonis curtis (1230) ; Trassenicurtis (1275) ; Troussencuria (1290) ; Troissencurt (XIIIe) ; Troissencourt (1485) ; Troussencourt (1511) ; Troussancourt (1575) ; Tressencourt (1585) ; Troussencour (1667)[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Breteuil[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[16], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[17].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[18], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [19].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 319 habitants[Note 3], en évolution de −8,07 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 163 hommes pour 165 femmes, soit un taux de 50,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les enfants du village sont scolarisés dans le cadre du regroupement pédagogique organisé depuis plusieurs dizaines d'années par les communes d'Hardivillers, Troussencourt et Maisoncelle-Tuilerie, et qui accueille une centaine d'élèves en 2016-2017[29].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Par la photographie aérienne, l'archéologue Roger Agache a révélé au lieu cadastré « le Blanc Mont » l'emplacement d'ateliers néolithiques d'extraction et de taille du silex[30].
- Église Saint-Lucien : le chœur (XVIe siècle) est polygonal et possède des voûtes à nervures. La nef et le clocher datent de 1765[31].
- Château
- Calvaire, à l'angle de la Petite-Rue et de la voie Blanche.
- Croix, près de l'église Saint-Lucien.
- Monument aux morts, rue Roger-Mention.
-
Le château.
-
L'église Saint -Lucien.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alain Boiret, écrivain[32].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Trois jumelles; un franc-quartier senestre chargé de trois étoiles de six rais[33] |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Troussencourt sur le site de l'Insee
- « Dossier complet : Commune de Troussencourt (60648) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Troussencourt » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Troussencourt et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Troussencourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun à Troussencourt », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 570.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
- « La nouvelle carte intercommunale de l'oise : intercommunalité à fiscalité propre au », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 15.
- R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417, , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d'agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
- Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430, , p. 17.
- Source : registes d'état civil disponibles en ligne
- « J-Pierre Postel briguera un 4e mandat », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3585, , p. 18 « À la tête de la commune depuis 2001, il briguera à 69 ans un nouveau mandat en mars prochain ».
- « Le maire garde la majorité au conseil », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Ce sont trois conseillers favorables au maire Jean-Pierre Postel qui ont été élus hier par les 267 électeurs de Troussencourt lors du deuxième tour des élections municipales partielles (...) Ces élections municipales avaient été provoquées par la démission de huit conseillers sur onze, en désaccord avec le maire ».
- « Troussencourt », Cartes de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Troussencourt (60648) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- « Bonne retraite, Joëlle ! » : Après huit ans de service, la secrétaire du regroupement scolaire a mis fin à sa carrière d'agent de la fonction territoriale. Sa remplaçante est déjà en poste », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3423, , p. 17 « Les maires et enseignants du regroupement scolaire d'Hardivillers, Troussencourt et MaisoncelleTuilerie étaient rassemblés le jeudi 1er décembre à l'occasion du départ à la retraite de Joëlle Opéron, secrétaire du dit regroupement. « Cela faisait huit ans qu'elle exerçait dans cette fonction » , a souligné JeanPierre Randolet, maire-adjoint d'Hardivillers, président du Syndicat à vocation scolaire ».
- Roger Agache, La Somme pré-romaine et romaine d'après les prospections aériennes à basse altitude, Société des antiquaires de Picardie, Musée de Picardie, Amiens, 1978, p. 81.
- Dominique Vermand, « Troussencourt, église Saint-Lucien », Diocèse : Beauvais, Églises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
- AEPHR, « Troussencourt: Alain Boiret a écrit un livre sur sa maladie : Cet habitant a publié à ce jour quatre ouvrages, dont un évoque l'anorexie, dont il souffre depuis le début des années 2000. », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.