Tristan Garel-Jones
Membre de la Chambre des lords | |
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Membre du 51e Parlement du Royaume-Uni 51e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford | |
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Ministre d'État chargé de l'Europe | |
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Trésorier de la Cour royale | |
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Comptroller of the Household (en) | |
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Robert Boscawen (en) | |
Membre du 50e Parlement du Royaume-Uni 50e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford | |
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Vice-chambellan de la maison royale (en) | |
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Robert Boscawen (en) Michael Neubert (en) | |
Membre du 49e Parlement du Royaume-Uni 49e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford | |
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Membre du 48e Parlement du Royaume-Uni 48e Parlement du Royaume-Uni (d) Watford | |
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Membre du Conseil privé du Royaume-Uni |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
The King's School (en) |
Activités |
Homme politique, critique de la tauromachie, banquier |
Père |
Bernard Garel-Jones (d) |
Mère |
Meriel Williams (d) |
Conjoint |
Catalina Garrigues (d) (à partir de ) |
Parti politique |
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Le très honorable |
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William Armand Thomas Tristan Garel-Jones, baron Garel-Jones, ( - ) est un homme politique britannique, membre du Parti conservateur. Il est député pour Watford de 1979 à 1997, avant d'être nommé pair de vie en 1997.
À la suite de son élection au Parlement, Garel-Jones occupe divers postes de whip et est ministre adjoint au ministère des Affaires étrangères[1].
Jeunesse
[modifier | modifier le code]Né à Gorseinon, Pays de Galles[2], fils de Bernard Garel-Jones et Meriel Williams[3],[4], lui et sa famille déménagent d'abord à Las Palmas dans les îles Canaries avant de s'installer à Madrid, Espagne, quand il avait sept ans[5]. Il fait ses études à la King's School de Canterbury[1]. Ses parents ont créé des écoles de langues en Espagne pendant cette période. Il est retourné au Royaume-Uni et travaille comme banquier avant de se lancer dans une carrière politique.
Carrière parlementaire
[modifier | modifier le code]Garel-Jones se présente à Caernarvon pour la première fois en février 1974, mais est battu par le futur leader de Plaid Cymru, Dafydd Wigley. Il est élu pour Watford aux élections générales de 1979.
Considéré comme un whip efficace qui réussit à obtenir des votes parlementaires en faveur de la législation de Thatcher, Garel-Jones est néanmoins considéré comme un mélange de Machiavel et d'Ivan le Terrible par la droite Thatcherienne[6].
On dit que Garel-Jones est l'inspiration pour le whip Francis Urquhart dans le roman House of Cards et l'adaptation dramatique de la BBC TV[7].
Garel-Jones est un leader pro-européen, et il le reste, malgré le passage du parti conservateur à une position plus eurosceptique à la fin de l'ère Thatcher. Cela créé des soupçons parmi les Thatchériens de droite, qui le considèrent comme l'un des "mouillés". Cependant, il vote pour Margaret Thatcher au premier tour de l'élection à la direction du parti conservateur en 1990, contre Michael Heseltine, mais s'est réservé le droit de voter contre elle si elle allait à un deuxième tour. Il a ensuite voté pour Douglas Hurd [6].
Après avoir quitté la Chambre des communes en 1997, il est nommé pair à vie en tant que baron Garel-Jones, de Watford dans le comté de Hertfordshire.
Garel-Jones est un Hispanophile bien connu[8]. Défenseur dévoué de la tauromachie, il a travaillé comme critique taurin [5]. Il est également un partisan d'Humanists UK et un vice-président du Groupe Humaniste Parlementaire All-Party[1]. Il est membre honoraire de la National Secular Society [9].
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 1966, Garel-Jones épouse Catalina Garrigues Carnicer, nièce du critique taurin espagnol Antonio Díaz-Cañabate (es)[10],[11]. Ils ont quatre fils et une fille [4]. Sa mort à Candeleda, en Espagne, où il vivait [12] est annoncée le [13].
Références
[modifier | modifier le code]- « Lord Garel-Jones of Watford, PC » [archive du ] (consulté le )
- Pérez-Maura, « Un lord en Candeleda », ABC, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Burke's Peerage, Baronetage and Knightage, 2003, vol. 2, p. 1525
- « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- « Lord Garel-Jones, premio Fundación Banco Santander a las relaciones hispano-británicas », ABC, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- Stephen George, Politics of European Treaty Reform, London & Washington, Pinter, (ISBN 1-85567-359-2), « Britain and the IGC », p. 106
- « National Secular Society Honorary Associates », National Secular Society (consulté le )
- « El crítico taurino Tristan Garel-Jones, Premio Fundación Banco Santander », El Confidencial, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « John Major invita a los británicos desde Ávila a 'asomarse a la verdadera España' », El Mundo, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Fallece en Candeleda el político Tristan Garel-Jones », Diario de Ávila,
- [1]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tristan Garel-Jones » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Décès en mars 2020
- Naissance en février 1941
- Naissance au pays de Galles
- Décès dans la province d'Ávila
- Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
- Trésorier de la Cour royale
- Député du Parti conservateur (Royaume-Uni)
- Député du 51e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 50e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 49e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 48e Parlement du Royaume-Uni
- Décès à 79 ans