Soumaila Bakayoko
Directeur Société ivoirienne de raffinage | |
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depuis le | |
Chef d'état-major des armées | |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Activité |
Militaire (- |
Grade militaire |
Général de corps d'armée (d) (depuis ) |
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Soumaila Bakayoko (né le à Bobien dans la préfecture de Séguéla) est un militaire ivoirien. Ancien chef d'état-major des rebelles des forces nouvelles de Côte d'Ivoire, il est un proche de Guillaume Soro. Quand Alassane Ouattara devient président en 2011, Soumaila Bakayoko est nommé chef d'état-major des armées. Limogé en , il est depuis le directeur de la société ivoirienne de raffinage (SIR).
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Soumaila Bakayoko nait le à Babien dans la préfecture de Séguéla. Il est scolarisé à l'École militaire préparatoire technique de Bingerville[1]. Il s'engage dans les forces armées ivoiriennes le et devient sous-lieutenant en 1979[2].
Rébellion
[modifier | modifier le code]Lorsque la guerre civile ivoirienne éclate en , Soumaila Bakayoko est colonel et, depuis 1999, commande le 1er bataillon du génie de Bouaké. Il rejoint les rebelles[2].
En 2003, il devient chef d'état-major des forces armées des forces nouvelles (FAFN, rebelles). Il est assisté à partir de 2005 par Issiaka Ouattara, un chef de guerre issu du rang[3]. Cette même année il devient général de brigade[2]. Le général Bakayoko n'a pas la responsabilité militaire des opérations, qui sont plutôt menées par les chefs de guerre Issiaka Ouattara et Chérif Ousmane[4],[5]. Il est l'interlocuteur au sein du centre de commandement intégré de Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée gouvernementale[4].
Chef d'état-major des FNCI
[modifier | modifier le code]Le , il est promu général de division et nommé chef d'état major des forces armées de Côte d'Ivoire, remplaçant le général Mangou qui avait soutenu Laurent Gbagbo jusqu'à l'arrestation de l'ancien président[6]. Il est chargé de réaliser la fusion entre les ex-FANCI et les FAFN[5]. Il passe général de corps d'armée le [7]. Il est mis en cause dans l'affaire des écoutes téléphoniques Djibrill Bassolé-Guillaume Soro[8]. Après les mutineries de , il est limogé le et remplacé par le général Sékou Touré[9].
Président de la SIR
[modifier | modifier le code]Il est nommé président du conseil d'administration de la société ivoirienne de raffinage le , signe d'un réchauffement entre Ouattara et Soro[10].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il est musulman et père de deux filles et un garçon[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Elysée Yao, « Le parcours des enfants de troupe », sur Linfodrome.ci, (consulté le )
- « Après les nominations dans la hiérarchie des forces républicaines : Qui sont les hommes du grand commandement ? », Nord-Sud, (lire en ligne)
- Vincent Hugeux, « L'abîme ivoirien », L'Express, (lire en ligne)
- Malick Sangaré, « Soumaila Bakayoko: Des armes au pétrole », Journal d'Abidjan, (lire en ligne)
- Assane Niada, « Nommé chef d'état-major de l'armée : Forces et faiblesses de Soumaila Bakayoko », L'Inter, (lire en ligne)
- « Cote d'Ivoire: Le général Soumaïla Bakayoko, nouveau chef d'Etat major des armées », AllAfrica.com, (lire en ligne)
- « Le maître de cérémonie annonce la promotion du général Soumaïla Bakayoko », L'Intelligent d'Abidjan, (lire en ligne)
- Laura, « Burkina/Putsch : Un haut gradé de l'armée ivoirienne mis en cause dans des écoutes téléphoniques (médias) », sur french.china.org.cn (consulté le )
- « Côte Ivoire: le président Ouattara limoge les chefs des forces de sécurité », Radio France International, (lire en ligne)
- « Côte d’Ivoire : le reclassement de Soumaïla Bakayoko, signe d’un dégel entre Ouattara et Soro », Jeune Afrique, (lire en ligne)