Saint-Chef
Saint-Chef | |||||
Saint-Chef, place de la Mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné (siège) |
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Maire Mandat |
Alexandre Drogoz 2020-2026 |
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Code postal | 38890 | ||||
Code commune | 38374 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Cheffois, Saint-Cheffoises | ||||
Population municipale |
3 795 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 140 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 05″ nord, 5° 21′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 218 m Max. 440 m |
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Superficie | 27,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourgoin-Jallieu | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | Saint-chef.fr | ||||
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Saint-Chef est une commune française située dans le nord du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune de Saint-Chef compte plus de 3 000 habitants répartis sur 2 716 hectares, dans le nord-ouest du département de l'Isère, dans le canton de Bourgoin-Jallieu. Le relief tourmenté de ce vaste territoire culmine à 308 mètres d'altitude.
Le bourg s'est développé autour d'un monastère fondé au VIe siècle, dans un vallon jadis appelé le val Rupian. Cette communauté religieuse fut une des plus puissantes de France avant de connaître le déclin, puis sa translation en 1774.
Ce village a accueilli quelques personnes célèbres comme l'acteur Louis Seigner qui y est né et y a passé son enfance et l'écrivain Frédéric Dard, né à Jallieu (ville aujourd'hui raccrochée à Bourgoin), qui a passé une partie de sa vie. En hommage à Louis Seigner, un groupe scolaire portant son nom.
Frédéric Dard, enfant du pays, a écrit :
« Saint-Chef [...] somnole comme une bête heureuse à l'ombre de son abbaye. [...] C'est le lieu du recueillement, de la méditation, de la sérénité. »
Ses habitants sont dénommés les Saint-Cheffois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]La commune est située au nord-est de Bourgoin-Jallieu (et donc à l'est de Lyon), en bordure de l'Isle Crémieu, pays du calcaire, un vallon composé de bois de châtaigniers, d'étangs et de plateaux propices à la vigne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Trept | Salagnon | Sermerieu | ||
Venerieu / Saint-Hilaire-de-Brens | N | Vignieu | ||
O Saint-Chef E | ||||
S | ||||
Saint-Savin | Montcarra |
Géologie
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Chef est située en bordure sud-orientale de la région naturelle de L'Isle-Crémieu qui est riche en débris d'oursins et quelquefois même de débris de crustacés[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 114 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de Saint-Chef est sillonné par deux modestes cours d'eau, le ruisseau de Saint-Savin au sud et le ruisseau du Ver, au nord.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Chef est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35 %), zones agricoles hétérogènes (31,4 %), forêts (23,2 %), zones urbanisées (9,2 %), zones humides intérieures (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux, lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Chef est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune doit son nom à saint Theudère du Dauphiné, né dans le proche hameau de Arcisse, et mort en 575 à la recluserie de Vienne en Dauphiné. Il fonda au VIe siècle, sur le site de l'actuel Saint-Chef, un monastère dont subsistent de nombreux vestiges. Le village s'est développé autour de cette communauté religieuse et portait le nom de Sanctus Theudérium.
D’après l’Histoire de la sainte église de Vienne depuis les premiers temps du christianisme, le bourg fut appelé d’abord Saint-Theudère, ensuite Saint-Chef, à cause du chef (caput) du saint que l’on conservait en cet endroit-là[16].
Victor Teste, auteur d'un Essai archéologique sur le monastère de l'église abbatiale de Saint-Chef en Dauphiné (1852), cite[17] l'historien Charvet, auteur d'une Histoire de la sainte église de Vienne (1761), qui indique qu'il s'agissait de la relique de saint Thibaud, archevêque de Vienne au Xe siècle[18]. Victor Teste mentionne ainsi les pèlerins qui aurait eu « pour habitude de dire : Allons au saint Chef » (Adeamus Sanctum Caput), expression qui serait ensuite passée au lieu. L'auteur Achille Raverat (1812-1890), dans son À travers le Dauphiné (1861), reprend cette même version.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité et Préhistoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge et Temps modernes
[modifier | modifier le code]L'abbaye se développe au fil du temps. L'église abbatiale est datée des Xe et XIe siècles. Un premier château est construit sur la colline nord. Il sera suivi par deux autres, plus tardifs, toujours sur cette même colline mais plus à l'ouest. Après la Révolution française, l'abbaye est démantelée et ses bâtiments ré-utilisés pour la plupart, ou détruits pour certains autres. On peut s'y souvenir des pas des moines bénédictins dans le centre historique du village, résonnants au détour des ruelles, aux abords des maisons à tourelles et bâtiments du XVIe siècle. Daft y est passé.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Entre 1790 et 1794, Saint-Chef absorbe les communes éphémères d'Arcisses, Chamont, Crucilleux, Laval-de-Saint-Chef, Montcarra, Trieux et Versin.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville est jumelée avec :
- Contrecœur, Québec (Canada) depuis 1993[19] ;
- Le Mouret (Suisse) depuis 1982[19] ;
- Koltsovo, Sibérie (Russie).
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2021, la commune comptait 3 795 habitants[Note 2], en évolution de +4,83 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipements et clubs sportifs
[modifier | modifier le code]L'équipe de football de la commune est le FC Balmes Nord-isere[24].
Équipement sanitaire et social
[modifier | modifier le code]La commune héberge un établissement médico-social sur son territoire :
- la maison de retraite intercommunale présente une capacité d'accueil de 106 lits[25].
Animations et festivités
[modifier | modifier le code]Chaque année, la commune de Saint-Chef organise une riche palette d'animations :
- la fête vigneronne de la Saint-Valentin (en février), accompagnée d’une foire aux vins et produits régionaux.
- les Musées en Fête (les 3es weekends de mai) et de nombreuses activités en lien avec l'enfant du pays Frédéric Dard, dont la célèbre enquête policière à la San-Antonio dans le centre historique du village.
- la Fête de la musique (en juin) sur le parvis de l’église et la place de la Mairie, pour une soirée sous le signe des musiques du monde.
- les Journées européennes du patrimoine (les 3es weekends de septembre), qui permettent de découvrir gratuitement le musée et les fresques de Saint-Chef.
- le festival Gospel (en octobre) spectacle de chant avec de très belles voix de jeunes et de moins jeunes gens.
- le concours les 3 glorieuses de la boule rupéenne (en octobre) concours contenant en tout 12 compétitions allant du double au simple toutes divisions en passant par le mixte et le junior.
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église de Saint-Chef (propriété de la commune) est rattachée à la paroisse Saint François d'Assise dont la maison paroissiale est située à Bourgoin-Jallieu. Celle-ci est également rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[26].
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de la commune repose sur l'agriculture, la viticulture (« vin de pays des balmes dauphinoises ») et le tourisme.
Autrefois il y existait une activité textile et métallurgique[27].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'abbaye de Saint-Chef
[modifier | modifier le code]Cette abbaye voit son originé vers l'an 500. L'église Saint-Theudère des XIIe et XIIIe siècles, avec son portail gothique flamboyant et son orgue[28], a été classée monument historique en 1840 par Prosper Mérimée[29].
Le bâtiment principal abrite l'un des plus importants ensembles de fresques romanes de France datant du XIIe siècle, sur le thème de l'Apocalypse, classées également monument historique[30] (L'intérêt historique et artistique de ses fresques leur valent d'être reproduites au sein de la Cité de l'architecture et du patrimoine de Paris.).
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Vue générale de l'abbatiale.
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La façade ouest.
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Le clocher.
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Fresque : les Vieillards de l'Apocalypse.
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Fresque : le Christ en majesté.
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Fresque : les apôtres.
L'église Saint-Barthélémy de Chamont
[modifier | modifier le code]Située à trois kilomètres du corps principal du village, dans le hameau de Chamont, cette église fut érigée en 1879. En 1982, elle devint désaffectée mais, en 2001, une association proche du prieuré lyonnais de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X racheta le bâtiment. Depuis, elle est desservie par ses prêtres y officiant selon la forme tridentine du rite romain.
Les autres monuments
[modifier | modifier le code]- Dans le village, le visiteur peut découvrir de nombreux bâtiments liés à l'abbaye avec ses maisons de chanoines.
- La tour du Poulet, des XIV, XVe et XVIIIe siècles, est le dernier vestige de l'ancien château fort de Montcarra, bâti par le chevalier Bertrand Carra en 1309. Le château fut incendié par l'archevêque de Vienne en 1402, car la famille des Torchefelon, qui en était propriétaire, se refusa de lui rendre hommage. Ensuite le château fut de la famille des Alleman[31],[32].
- Le château Teyssier de Savy, ou le Grand château[33], est un manoir des XVe – XVIe siècle, remanié au XVIIIe siècle, cité depuis le XIVe siècle. La petite bourgade qui s'est développée à partir du milieu du Moyen Âge, autour du monastère fondé au VIe siècle était protégé par une muraille et un château, détruit en 1576. L'édifice actuel a été reconstruit à la fin du XVIe siècle après les guerres de religion. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [34].
- La Maison Minsac, labellisé Patrimoine en Isère[35].
- La maison forte de Marchil, de la fin du XVe siècle[31].
- Église Saint-Maurice d'Arcisse.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- La Maison du patrimoine, située dans une ancienne maison de chanoine du XVIe siècle, présente de manière moderne et ludique la commue de Saint-Chef, riche de près de 15 siècles d'histoire : de l'origine de la construction du monastère bénédictin à l'interprétation des plus belles fresques de l'église abbatiale, symbole du paradis céleste, en passant par la présentation des traditions locales toujours aussi présentes et des enfants du pays tels Frédéric Dard, Louis Seigner…
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La Tour du Poulet.
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La Maison du patrimoine.
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le monument aux morts
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Église Saint-Theudère
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Croix de place
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Saint-Chef - Plaque de la maison des seigneurs de By
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Personnages historiques
[modifier | modifier le code]- Thibaut de Vienne (927-1001), né au château de Tolvon (Dauphiné), élevé à la cour royale de Bourgogne, instruit à l'abbaye Saint-Theudère de Saint-Chef, archevêque de Vienne de 957 à 1001, grand rassembleur, battant monnaie (le denier argent Thibaud), canonisé par le peuple dauphinois, dont le culte fut approuvé par Pie X en 1902 et inscrit au diocèse de Grenoble. Il fut, aux Xe et XIe siècles, l'un des promoteurs de l'abbatiale romane Saint-Theudère participant à la réalisation de ses fresques qui font de nos jours la renommée mondiale de la commune. Thibaut de Vienne eut dans sa lignée un autre saint, l'un de ses arrière-petits-neveux, dont il prophétisa la haute destinée : Thibaut de Provins (1039-1066). Les deux Thibaut appartiennent au lignage célèbre des Bosonides, puissants et violents féodaux de l'époque.
- Antoine Pécaudy de Contrecœur (1596-1688), capitaine du régiment de Carignan-Salières en Nouvelle-France. Premier seigneur de la seigneurie de Contrecœur, devenue Ville de Contrecœur (Québec). Cette ville fut jumelée à celle de Saint-Chef (1972).
- Theudère du Dauphiné (VIe siècle), moine et saint catholique, enfant du pays et fondateur du monastère autour duquel s'est développé le village.
- Hugues de Saint-Cher ou saint Chef, cardinal en 1245.
- Charles Legros, né à Saint-Chef en 1834, physiologiste et médecin, professeur d'anatomie à Paris, décédé en 1874.
- Marius Riollet (1880-1962), historien, satirique et dramaturge.
Personnalités artistiques
[modifier | modifier le code]- Louis Seigner (1903-1991), acteur et sociétaire de la Comédie-Française, est né dans le hameau d'Arcisse. Par ailleurs, sa fille ainée Françoise Seigner repose dans le cimetière d'Arcisse.
- Frédéric Dard (1921-2000), écrivain célèbre pour sa série des San-Antonio. Il est enterré dans le cimetière du village. Dans les années 1930, il a vécu une partie de son enfance dans une maison de la famille de sa mère, Joséphine-Anna Cadet.
Personnages de fiction
[modifier | modifier le code]- L'inspecteur Alexandre-Benoît Bérurier et sa nièce Marie-Marie, deux personnages de la série de romans San-Antonio, habitent à Saint-Chef que l'on peut retrouver sous le nom de Saint-Locdu le Vieux dans les San-Antonio.
Autres
[modifier | modifier le code]- Joseph Bonnaire (1842-1910), horticulteur et rosiériste lyonnais né à Saint-Chef.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 27 octobre 2019
- Site de Persée, Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, année 1963, volume 32
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Chef et Bourgoin-Jallieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourgoin », sur la commune de Bourgoin-Jallieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Chef ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- François-Zénon Collombet, Histoire de la sainte église de Vienne depuis les premiers temps du Christianisme, jusqu'à la suppression du siége, en 1801, Volume 2, Lyon, (lire en ligne), p. 168.
- Victor Teste, « Essai archéologique sur le monastère de l'église abbatiale de Saint-Chef en Dauphiné », Revue du Lyonnais, vol. IV, , p. 85-94, notamment p.86 (lire en ligne).
- Claude Charvet, Histoire de la sainte église de Vienne, 1761, Chez C. Cizeron, 798 p. (lire en ligne), p. 454.
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site fff.fr, page sur le club FC Balmes Nord-Isère, consulté le 19 mai 2020.
- Site fhf.fr, page sur la maison de retraite intercommunale de Saint-Chef, consulté le 20 octobre 2019
- site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Saint François d'Assise., consulté le 19 mai 2020.
- Généralités, Chroniques de Saint-Chef en Dauphiné
- Orgue de tribune et partie instrumentale de l'orgue
- « Eglise Saint-Theudère », notice no PA00117249, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM38000259, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), p. 696.
- Rayonnement militaire. La guerre contre les Torchefelon, Chroniques de Saint-Chef en Dauphiné, accès le 9 octobre 2016.
- Sandrine Anselmetti, « Le château Teyssier de Savy », sur Isère Magazine, (consulté le ).
- « Château de Saint-Chef », notice no PA38000011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Barbara Franzé, La Pierre et l'image. L'église de Saint-Chef-en-Dauphiné, Paris, Picard, 2011, 284 p., 273 ill. (ISBN 978-2-7084-0877-7)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site officiel