Rollot (Somme)
Rollot | |||||
L'église Saint-Nicolas. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC du Grand Roye | ||||
Maire Mandat |
Michel Choisy 2020-2026 |
||||
Code postal | 80500 | ||||
Code commune | 80678 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rollotois | ||||
Population municipale |
770 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 35′ 23″ nord, 2° 39′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 126 m |
||||
Superficie | 12,00 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Roye | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
modifier |
Rollot est une commune française, située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Elle est connue notamment grâce au fromage éponyme, le Rollot[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Rollot est la commune la plus méridionale du département de la Somme, limitrophe de celui de l'Oise. Le bourg est située à 9 km au sud-est de Montdidier et à 23 km au nord-ouest de Compiègne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Piennes-Onvillers | ||||
Le Frestoy-Vaux (Oise) |
N | Hainvillers (Oise) | ||
O Rollot E | ||||
S | ||||
Courcelles-Epayelles (Oise) |
Mortemer (Oise) |
Nature du sol et du sous-sol
[modifier | modifier le code]Le sous-sol de la commune est composé sur la majeure partie du territoire communal de sables blancs du Soissonnais recouverts d'argile. Les sables verts se trouvent à l'ouest et au sud sur une large bande allant de Vaux à Mortemer, au nord, on retrouve les sables verts entre La Villette et Régibaye. On rencontre le diluvium rouge au sud et dans la petite vallée sèche qui part de Régibaye vers le nord. L'argile du limon des plateaux est présente au nord-ouest et la craie affleure au sud-ouest[2].
Relief, paysage, végétation
[modifier | modifier le code]Le relief de la commune est composé d'une sorte de dôme légèrement vallonné. L'altitude oscillant entre 90 et 117 m. Le paysage est donc celui d'un plateau[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rollot est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), prairies (21,4 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), forêts (1 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat
[modifier | modifier le code]- Hameaux et écarts : la commune compte plusieurs hameaux et écarts : La Villette à l'ouest, Regibaye au nord, la ferme du Moulin Lévêque à l'extrémité ouest, La Madeleine à l'est[14].
- Rollot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17].
La commune est, en outre, hors attraction des villes[11],[12].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Rollot est traversée par l'ancienne route nationale 35 (Compiègne à Abbeville - actuelle RD 935)[18], aisément accessible par l'autoroute A1.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La localité a été désignée sous les noms suivants : Roolots en 1206, Roolai en 1214, Roeloth en 1229, Roheloth dans le cartulaire de Fouilloy, Roellot en 1257, Roelot en 1301, Rolot en 1567, Roollot en 1730 dans la carte de Cassini, La Neuville les Rollot à la fin du XVIIIe siècle et Rollot à partir du XIXe siècle[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Rollot se trouve sur le tracé d'une ancienne voie romaine, dite chaussée Brunehaut reliant Caesaromagus (Beauvais) à Bagacum Nerviorum (Bavay). Des vestiges d'une villa gallo-romaine ont été retrouvés sur le territoire de la commune de même que des monnaies, des poteries et des tombes gallo-romaines[19].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]L'actuelle commune de Rollot était au Moyen Âge un conglomérat de hameaux tels : Regibaye, La Villette, La Madeleine, Beauvoir, Le Cauroy fief de Mesvillers (Piennes). L'église paroissiale était située à La Villette, elle dépendait de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne. La collégiale de La Madeleine fondée au XIIIe siècle par le seigneur de La Tournelle était dotée d'un collège de cinq chanoines. La seigneurie de Rollot était détenue par l'abbaye Saint-Corneille et la seigneurie de Piennes[19].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]En 1533, Madame de Bucquenant, dame de Piennes et de Rollot demanda la création à Rollot de deux foires annuelles, le 8 juin et le 24 octobre et d'un marché chaque jeudi. Cette demande fut concrétisée en mars 1581 par un édit du roi Henri III enregistré au greffe du bailliage de Péronne, le . Se négociaient sur le marché de Rollot : fromages, beurre, œufs, légumes, fruits, poissons, tissus, faïences et bimbeloterie etc..
Aux XVIe et XVIIe siècles, Rollot eut à subir les invasions espagnoles jusqu'à la Paix des Pyrénées de 1659.
En 1705, le village de Rollot possédait une école[19].
Le fromage de Rollot
[modifier | modifier le code]C'est du XVIe siècle que la première mention écrite du fromage de Rollot apparaît dans les baux et fermages à payer en espèces qui se complétaient d'une fourniture régulière en rollots. Les Archives départementales de la Somme conservent un bail daté du , le bailleur étant Antoine de Brouilly. Extrait du bail :
« ../.. de deux mines et demi au pré de Beauvoir à payer au jour de la Saint Louis de dix livres tournois et d'une douzaine de fromages loyaux ../.. »
Par un bail daté du , Charles de Brouilly chevalier marquis de Piennes, louait à Claude Charpentier et sa femme Barbe Paillet la ferme et seigneurie de Beauvoir moyennant :
« ... seigle bon et loyal et la dite avoine bonne à brasser et étant pour rendue au grenier du dit seigneur bailleur et suivi aussi de deux gros porcs gras bons et loyaux et rendus au dit preneur avec quarante livres avec la somme de dix huit livres tournois et huit douzaines de fromages du dit beaux et loyaux pour les dits prés et pâtis et sur laquelle quantité de quatorze muids de blé... rendu au château du dit seigneur le 3e jour de juillet pour chaque année payable[20]. »
Louis XIV apprécia fort le rollot, comme le rapporte l'anecdote suivante :
« Louis XIV ayant entendu parler de l'excellence de ces fromages, demanda un jour, en passant à Orvillers pour ses belles conquêtes de 1670, 1671, et 1672 à Monsieur de Bourges de Sorel, qui se trouvait dans ce moment sur le chemin ce qu'il en était. Monsieur de Bourges qui avait un air distingué, des façons et de l'esprit plut infiniment au Roi par ses réponses. Il l'entretint par la portière de son carrosse, assez loin, et lui fit un détail si favorable des fromages qui se faisaient dans ce canton, que le Roi lui dit de les lui envoyer lorsqu'il serait dans leur bonté, on sait que c'est ordinairement depuis Noël jusqu'à Carême. Monsieur de Bourges ne manqua pas d'exécuter un ordre si glorieux pour lui et partit le premier de l'année avec douze douzaines de ces fromages et les présenta au Roi qui les reçut avec plaisir et fit grand accueil à M. de Bourges. Ils furent trouvés si fins et d'une si bonne pâte, que le Roi lui fit dire le lendemain qu'il en voulait avoir tous les ans, et en même temps lui fit une pension de 600 livres sur sa cassette. Depuis ce temps cette famille continue exactement d'emporter cette même quantité et en reçoit toujours la même pension[21]». »
Louis XIV institua la charge de « Fromagier royal » qu'il confia à Rhené Jean de Bourges receveur de la seigneurie d'Orvillers.On trouve trace de plusieurs baux, du XVIIIe siècle qui mentionnent le fromage de Rollot. Ce fromage se fabriquait également dans d'autres villages des environs : Ressons-sur-Matz, Boulogne-la-Grasse, Le Frestoy-Vaux, Le Tronquoy, Le Ployron, Conchy-les-Pots, Beuvraignes, Assevillers, Guerbigny…
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]A la Révolution française, la collégiale fut déclarée bien national et ses biens furent vendus[19]. La commune, instituée alors, absorba entre 1790 et 1794 celles de Beauvoir, Regibay et de Vilette[22].
En 1814 et 1815, la commune fut occupée par les cosaques et en 1870-1871 par les Prussiens.
Essor de la production du rollot
[modifier | modifier le code]Une des enquêtes de 1865 mentionnait que : « l'alimentation hebdomadaire du marché de Rollot était de 500 douzaines en moyenne ».
En 1901 une enquête précise : « Dans l'arrondissement de Montdidier, on fabrique surtout le rollot. La production moyenne atteint environ 300 000 fromages par an fabriqués surtout dans les cantons de Roye et Montdidier. » Rollot était alors le principal marché aux fromages de la région depuis un temps immémorial… »[23].
De ce fait, l'importance du marché de Rollot a contribué à donner son nom au fromage. Cependant, d'autres marchés furent créés à Conchy-les-Pots ou Beuvraignes. Ces fromages issus de la même recette que le rollot portaient le nom du village où ils étaient fabriqués.
En 1866, au concours international de fromages de Paris, le rollot du « sieur Harmant-Delattre » reçut une médaille d'argent. La préfecture de la Somme a avisé la mairie de Rollot que le producteur avait obtenu une médaille d'argent en février 1866. En 1880, au concours général des fromages de Paris, le rollot du « sieur Choisy-Duret » reçut une médaille d'argent. Le rollot fut primé une nouvelle fois au concours agricole de Paris en 1907, derrière le camembert et devant le livarot.
Au début du XXe siècle, fut créé à Rollot un hôtel des marchands de fromages dans lequel les négociants se réunissaient, les jours de marché pour fixer le prix du rollot. La Première Guerre mondiale paralysa la production et le commerce du rollot.
De 1889 à 1948, Rollot fut desservie par une ligne à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme qui reliait Albert à Montdidier.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]En prélude de la bataille du Matz, le village est le théâtre de combats qui, du 28 au , font des milliers de morts et détruisent du village[24], puis, le à 23 h 30, la région de Rollot est bombardée par 29 batteries de campagne.
Il subit d'importantes destructions au cours de la Première Guerre mondiale[25],[26],[27]
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [28]. Détruite à 95 % la commune fut reconstruite pendant l'entre-deux-guerres.
Une laiterie fromagerie fut créée en 1928, en face des anciennes caves à fromages.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montdidier[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a intégré le canton de Roye.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la petite communauté de communes du canton de Montdidier, créée fin 2000, et qui succédait au SIVOM du Canton de Montdidier créé en 1967.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, celle-ci fusionne le au sein de la communauté de communes du Grand Roye, dont est désormais membre la commune..
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2021, la commune comptait 770 habitants[Note 3], en évolution de +2,67 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école primaire publique de Rollot (maternelle et élémentaire) accueille 87 élèves à la rentrée scolaire 2018-2019. Les communes de Rollot et Piennes-Onvillers scolarisent leurs enfants au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[36]. L'école de Rollot est située en zone B pour les vacances scolaires, dans l'académie d'Amiens[37].
Économie
[modifier | modifier le code]Activités économiques et de services
[modifier | modifier le code]L'agriculture demeure l'activité dominante de la commune.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale Saint-Nicolas[38] ;
- Église Saint-Germain-l'Auxerrois, dans le quartier de la Villette[39] (église non consacrée). Elle renferme la statue d'un christ sous forme de gisant et une peinture murale de 1933 réalisée par Eugène Chapleau[40],[41].
- Buste d'Antoine Galland œuvre du sculpteur Henri-Édouard Navarre (1929)[42]. Il remplace un buste de Galoppe d'Onquaire réquisitionné par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale[43] ;
- Motte féodale abritant une cave médiévale du XIIe siècle (propriété privée) ;
- Monument aux morts exécuté par Albert Roze et appelé L'Adieu, financée par souscription publique après la Première Guerre mondiale et inauguré en 1926[44] ;
- Autre monument aux morts présent dans le cimetière entourant l'église de la Villette, réalisé par H. Van Den Hedke, de Maignelay et inauguré le mercredi [45] ;
- Oratoire à saint Germain, près de l'église de la Villette, prétendument élevé sur une source[40].
-
Église Saint-Nicolas - Cloche de l'église sonnant la demie:
-
Monument aux morts, sculpteur : Albert Roze
-
Monument à Antoine Galland
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Antoine Galland (1646-1715)[46], orientaliste, spécialiste d'histoire, de manuscrits anciens, de langues orientales et de monnaies, habitué de la Bibliothèque royale, antiquaire du roi, académicien et lecteur au Collège royal.
- Il est notamment connu pour avoir réalisé la première traduction en français des Mille et Une Nuits.
- Pierre-Louis Joret (1761-1792), bienheureux, martyr.Il est né à Rollot le 28 octobre 1761. Ordonné prêtre à Rouen en 1786, c'est un prêtre du diocèse de Beauvais. Il est arrêté en tant que prêtre réfractaire le à Paris. Il fut victime des massacres de Septembre, le au séminaire Saint Firmin de Paris. Il fut déclaré bienheureux en 1926[47],[48].
- Jean-François Harmand, capitaine sous l'Empire, né le , membre de la Légion d'honneur, a fait les campagnes de 1792 à 1815[49].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er d'or à la tour de gueules maçonnée de sable, au 2e coupé au I de sinople à la feuille de houx d'argent, au II de gueules à la barre d'argent ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'une fleur de lis d'or adextrée d'une plume d'argent posée en bande et senestrée d'un besant d'or[50]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Godard, Description du canton de Montdidier : Notes historiques et archéologiques sur les communes du canton - Mémoire présenté à la Société des Antiquaires de Picardie, (lire en ligne).
Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site municipal officiel
- Histoire de la commune de Rollot
- Rollot sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Rollot (80678) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Rollot » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le fromage de Rollot », Rollot, Comité Rotincia (consulté le ).
- https://archives.somme.fr/ark:/58483/9tc43d8wp0zl/2dd8e3ce-438e-4bd3-96d2-751033fdc8bf
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Rollot et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rollot ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Patrimoine et histoire de Rollot »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Vivre à Rollot, sur mairie-rollot.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- https://archives.somme.fr/ark:/58483/9tc43d8wp0zl/6df0ad65-d46f-4a9e-826d-d5b0ef92695e
- https://archives.somme.fr/ark:/58483/9tc43d8wp0zl/08b6fda3-93be-4bc3-915e-401b3bff4d78
- « L'histoire de Rollot », sur rotincia.org (consulté le ).
- Journal du Roye et du Santerre du 14 octobre 1894
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Louis Graves, Le Canton de Ressons, 1873
- « La guerre année par année à Rollot : Un historien amateur de Rollot veut présenter son village dans la tourmente de la Grande Guerre année après année, à travers des expositions », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Section photographique de l'armée, « Photo : Rollot. Un coin du village », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 22, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Rollot. Rue de l'Eglise », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 22, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Journal officiel du 6 novembre 1920, p. 17584.
- « Les maires de Rollot », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Le maire de Rollot renouvelle un peu son équipe : Michel Choisy, maire sortant de Rollot, présente sa liste pour les élections municipales. Une liste renouvelée à hauteur d'un tiers par rapport à celle de 2008 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après un mandat en tant qu'édile de Rollot, précédé d'un mandat d'adjoint au maire de Moreuil, Michel Choisy, maire sortant de Rollot, a décidé de se représenter aux élections municipales à la tête d'une liste renouvelée pour un tiers ».
- « Finalement, Michel Choisy se représente à Rollot », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après 28 années de service auprès des habitants de Moreuil (deux mandats d'adjoints et deux de vice-président de la com de com) et des Rollotois (deux mandats de maire et de vice-président de la CCR), l'homme semblait un peu fatigué et ne souhaitait pas faire le mandat de trop. Pourtant, aujourd'hui, il se dit prêt à reprendre du service ».
- « Michel Choisy élu à la tête d'un conseil très féminin à Rollot », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Quatre nouvelles ouvertures de classes annoncées pour septembre », Courrier picard, , p. 6.
- L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise et Mairie de Rollot, canton de Montdidier, d'après nature, 24 sept. 1875. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise de la Villette, commune de Rollot, d'après nature, 21 août 1883 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 220 (ASIN B000WR15W8).
- « L'église de la Villette », Les monuments, Comité Rotincia (consulté le ).
- « Sculptures sur les routes et les chemins en Pays de Somme », sur Le petit patrimoine en Pays de Somme (consulté le ).
- « Le monument Galland », Les monuments, Comité Rotincia (consulté le ).
- « Le 2d Monument aux Morts de Rollot », Monuments aux morts, Comité Rotincia (consulté le ).
- « Le Monument aux Morts de la Villette », Les monuments, Comité Rotincia (consulté le ).
- Brunet (graveur et lithographe), « lithographie : Portrait d'antoine Galland. Vue de Montdidier », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « Martyrs during the French Revolution [2] », .
- « Le blog de samuelephrem ».
- « Jean-François Harmant », Les personnalités, Comité Rotincia (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.