Première maison d'Orléans
Pays | France |
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Lignée | Valois (dynastie capétienne) |
Titres |
Fils de France Ducs d’Orléans Ducs de Touraine Comte de Valois Pairs de France |
Fondation |
Philippe de France |
Dissolution |
La première maison capétienne d’Orléans désigne l’une des branches cadettes de la maison royale de France issue de la maison de Valois. Le fondateur de la maison est Philippe de France (1336-1375), fils cadet du roi Philippe VI de France.
Chronologie
[modifier | modifier le code]Une maison créée ex nihilo
[modifier | modifier le code]Arrivé sur le trône de France en 1328, celui qui se faisait appeler jusqu’alors « Philippe de Valois » devint le roi Philippe VI de France (1293-1350), avec le dessein de fonder une véritable dynastie avec une postérité abondante dans des temps où la plupart des enfants mouraient en bas âge. C’est du premier lit de Philippe, partagé avec la désormais reine Jeanne de Bourgogne (c.1293-1349), que Philippe de France naît le à Vincennes, peu avant le début de la guerre de Cent Ans.
Une fois roi, Philippe VI offrit des apanages à ses possibles héritiers mâles. L’aîné, Jean de France (1319-1364) — futur Jean II — obtint le duché de Normandie (1332) quand le cinquième de ses fils (second survivant puisque trois sont décédés en bas âge avant sa naissance), Philippe reçut en apanage le duché d’Orléans, dès sa naissance.
Bien que la dynastie capétienne soit sur le trône depuis 987, l’apanage d’Orléans est pour la première fois créé pour un héritier potentiel de la Couronne par un roi de France. Dans l’histoire de France et des princes capétiens, neuf autres créations apanagistes sont comptées, la dernière datant de 1661. Ainsi, la création apanagiste suppose une descendance ; d’où l’utilisation de l’expression rationnelle de « première maison [capétienne] d’Orléans » qui suppose l’absence de maisons antérieures. Par ailleurs, l’on dénombre seulement quatre maisons d’Orléans pour dix créations : deux issues des Valois et deux autres des Bourbons, dont l’actuelle maison dont les aînés sont prétendants au trône de France.
En plus du duché d’Orléans, érigé en duché-pairie dès sa naissance, Philippe de France reçoit lors de son mariage en 1344 le Valois et la Touraine dont il devient respectivement comte et duc.
Mariage et descendance de Philippe de France
[modifier | modifier le code]Blanche de France
[modifier | modifier le code]Le , Philippe de France épouse sa cousine Blanche de France (1328-1393) alors qu’ils ont respectivement huit et quinze ans. Fille posthume du roi Charles IV de France (1294-1328), prince capétien direct, et de sa troisième épouse Jeanne d’Évreux (1310-1371), Blanche n’offre pas d’héritiers à Philippe par voie légitime[1].
Les « bâtards d’Orléans »
[modifier | modifier le code]Malgré l’absence d’héritiers légitimes, les historiens ont recensé deux enfants bâtards :
- N. (? – c.1380), dit le « bâtard d’Orléans ».
- Il est élevé à Bourges auprès de Jean de France (1340-1416), duc de Berry.
- Louis d’Orléans (? – 1397).
- Il a été évêque de Poitiers (1391-1394) et de Beauvais (1395-1397).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Marie-Laure Surget, « Blanche de France, première duchesse d'Orléans (1328-1393) », Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 18, no 147, , p. 37–58.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Première maison d'Orléans », dans Grande Encyclopédie Larousse (lire en ligne).
Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en + fr) www.valois.org — « La maison royale de Valois », un site consacré aux Valois.
- Les papiers des princes de la maison d'Orléans sont conservés aux Archives nationales dans la sous-série R/4