Maurice Garrigou
Maurice Garrigou | |
Portrait du chanoine Garrigou (1838), par Joseph Roques. | |
Vénérable | |
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Naissance | Les Cabannes (France) |
Décès | Toulouse (France) |
Nom de naissance | Marie Maurice Mathieu Garrigou |
Vénéré par | Église catholique romaine |
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Maurice Marie Mathieu Garrigou, né le au château de Gudanes, aux Cabannes (Ariège) et mort le à Toulouse, est un prêtre catholique français, membre du Presbyterium de Toulouse, fondateur de la Congrégation de la Sainte-Épine, de l'Affiliation, de la Congrégation des religieuses de Notre-Dame de la Compassion et cofondateur de l'Œuvre des Plaies.
En décembre 2013, il est déclaré Vénérable par le pape François.
Biographie
[modifier | modifier le code]Comme François de Sales et Vincent de Paul, il se dévoue aux pauvres et aux malades. Dès le séminaire, il donne particulièrement d'importance à la contemplation du Christ dans sa Passion et à la compassion à l'égard du prochain. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Toulouse le [1]. Il entre au sein de l'Association des Amis, réservée à l'élite spirituelle et se préoccupe de rénover la formation du clergé. Il fonde également la succursale, qui accueille les séminaristes appartenant aux milieux populaires. Selon la Conférence des évêques de France, sa mission est basée sur « l'éducation chrétienne des filles et le soin des pauvres par tous les moyens possibles[2] ».
Durant la Révolution française, le père Garrigou reste fidèle à Rome. Il est alors considéré comme un prêtre réfractaire et exerce ainsi son ministère dans la clandestinité. Après le Concordat de 1801, il marque la vie et le renouveau spirituels de l'Église toulousaine par ses nombreuses fondations. En 1804, il fonde notamment l'Affiliation à la Pieuse confrérie du Sacré-Cœur et la Congrégation de la Sainte-Épine afin de développer la dévotion à l'Ecce Homo, puis, le , il fonde la Congrégation des religieuses de Notre-Dame de la Compassion avec la Mère Jeanne-Marie Desclaux et l'Œuvre des Plaies, une association de dames vouées aux soins des malades[2].
Postérité
[modifier | modifier le code]En 1954, le cardinal Jules Saliège, archevêque de Toulouse, ouvre le procès en béatification du chanoine Garrigou. En 1966, la Congrégation pour les causes des saints déclare que « rien ne s’oppose à ce que l’on poursuive cette cause ». En 2006, un cas de guérison extraordinaire est attribué à son intercession. Puis, en 2012, le congrès des théologiens reconnaît la figure héroïque de Maurice Garrigou et, enfin, le , le pape François le déclare Vénérable[3].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Clément Tournier, Un saint Vincent de Paul toulousain : Le chanoine Maurice Garrigou, Edouard Privat, .
- Pierre Dhombre, Maurice Garrigou, témoin de la Compassion de Dieu pour l'homme, Dujarric, .
- Jean-Claude Meyer, La vie de Maurice Garrigou, Baziège, Pélé-Jeunes, , 144 p. (lire en ligne).
Références
[modifier | modifier le code]- « Vénérable Maurice Garrigou », sur nominis.cef (consulté le ).
- « Vatican : Les vertus héroïques du P. Garrigou (1766-1852) », Aleteia, (lire en ligne, consulté le ).
- Paul Carcenac, « Le pape va béatifier un prêtre toulousain », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le ).
- Naissance en septembre 1766
- Naissance dans l'Ariège
- Prêtre catholique français du XIXe siècle
- Prêtre catholique français du XVIIIe siècle
- Prêtre réfractaire
- Chanoine du XVIIIe siècle
- Chanoine du XIXe siècle
- Fondateur français d'ordre
- Éducateur catholique
- Décès en septembre 1852
- Décès à Toulouse
- Vénérable catholique français