Maria Verdure
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Maria Iphigénie Glorvina Verdure |
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Marie Verdure, née le à Saint-Folquin (France) et morte le dans le 9e arrondissement de Paris, est une militante républicaine lors de la Commune de Paris en 1871[1]. Elle fut membre de la société L’Éducation nouvelle pour la Commune de Paris, qui est à l'origine des crèches.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Marie Verdure est la fille de l’instituteur et communard Augustin Verdure[1] et de Caroline Verdure[2].
Elle vit, avec ses parents, 8 rue Sainte-Marie-du-Temple[2].
Engagement militant
[modifier | modifier le code]Maria Verdure rencontre André Léo à la « Société (mixte) de revendication des droits de la femme » ainsi que d'autres femmes comme Maria Deraimes ou Paula Minck ayant pour but d'améliorer l'éducation des filles[3].
La société L’Éducation nouvelle la délègue le 26 mars 1871 auprès du gouvernement de la Commune de Paris pour négocier que l’instruction soit laïque, gratuite et obligatoire[2]. Elle correspond avec André Léo à ce sujet[4].
Elle fait partie de la Société des Amis de l’Enseignement en compagnie de Charles Élie Ducoudray et son frère Félix Ducoudray, médecin[1].
Les 15 et , au nom de la Société des Amis de l’enseignement, Charles Élie Ducoudray, son frère Félix Ducoudray et Maria Verdure présentent à la Commission animée par Edouard Vaillant un projet de création et d’organisation des crèches. Ce projet très précis expose les conditions de l'accueil, de l'encadrement (« 10 personnes pour cent enfants »[5]) et tient compte de l'hygiène, du bien-être des enfants (« La salle de jeux contient tout ce qui peut amuser les enfants »[5]) mais aussi du personnel (« un labeur toujours le même dégoûterait ces femmes et les rendrait tristes et maussades »[5]) tout en respectant une stricte laïcité (« aucun ministre ou représentant d'un culte n'est admis dans le personnel »[5]).
Vie privée
[modifier | modifier le code]Maria Verdure et Charles Élie Ducoudray se marient le [1]. Celui-ci meurt le à Versailles d'une rupture d'anévrisme en rendant visite à Théophile Ferré en prison[6]. Élie Charles Marius Ducoudray (1872-1902) naît après le décès de son père.
Références
[modifier | modifier le code]- « VERDURE Maria, Iphigénie, Glorvina, dite Marie - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le ).
- « Petit dictionnaire des femmes de la Commune », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
- Gisèle Hivert-Messeca et Yves Hivert-Messeca, Femmes et franc-maçonnerie: Trois siècles de franc-maçonnerie mixte en France (de 1740 à nos jours), Dervy, (ISBN 978-2-84454-865-8, lire en ligne).
- (en) Carolyn J. Eichner, Surmounting the Barricades: Women in the Paris Commune, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-11110-4, lire en ligne).
- Suzy Cohen, L’enfance au cœur. Marie et Pauline : deux pionnières de l'école maternelle, Paris/Budapest/Kinshasa etc., L’Harmattan, , 188 p. (ISBN 2-296-00570-5).
- Louise Michel, Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même, F. Roy, (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :