Machine Girl
Pays d'origine | États-Unis |
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Genre musical | Musique électronique, digital hardcore, breakcore, drum and bass, footwork, musique industrielle |
Années actives | Depuis 2012 |
Labels | Visual Disturbances, Kitty on Fire Records, Orange Milk Records |
Site officiel | shop.machin3gir1.com |
Membres |
Matt Stephenson Sean Kelly |
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Machine Girl (parfois orthographié machin3gir1) est un groupe américain du breakcore, un des sous-genre de la musique électronique, formé en 2012[1] par Matt Stephenson à Long Island, dans l'État de New York[2],[3],[4]. En 2015, le projet devient un duo, avec Stephenson recrutant le percussionniste Sean Kelly pour jouer de la batterie en direct[5].
Style musical
[modifier | modifier le code]Dans une interview avec le magazine Revolver, Stephenson définit Machine Girl comme du « punk électronique déglingué » et déclare qu'ils n'aimaient pas l'étiquette « industrielle » parce qu'elle était « très gothique, et très noire et blanche », considérant que le projet était « beaucoup plus coloré »[6]. Kerrang! les cite comme l'un des « groupes élargissant la définition du hardcore », et a décrit le projet comme « une race particulièrement punky et féroce du sous-genre électronique breakcore qui pourrait facilement passer pour du hardcore quand ils le déchirent en live »[7]. Pitchfork définit leur style comme « écrasant sans relâche des morceaux de punk, grindcore, rave, d'industriel, et plus encore » et « imprévisible et dangereux, plein de rage animale et d'énergie incontrôlable »[8].
Leur musique comporte souvent des paroles et des échantillons critiquant le capitalisme et explorant la santé mentale, l'identité de genre et la sexualité. Ceci est particulièrement visible dans leurs albums ...Because I'm Young Arrogant and Hate Everything You Stand for, The Ugly Art et U-Void Synthesizer.
Le projet est nommé d'après le film japonais The Machine Girl sorti en 2008[6], qu'ils ont occasionnellement samplé sur leur album WLFGRL, sorti en 2014.
Membres
[modifier | modifier le code]Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]- 2014 : WLFGRL
- 2015 : Gemini
- 2017 : ...Because I'm Young Arrogant and Hate Everything You Stand for
- 2018 : The Ugly Art
- 2020 : U-Void Synthesizer
EP
[modifier | modifier le code]- 2013 : Electronic Gimp Music EP
- 2013 : 13th Hour EP
- 2013 : GRLPWR EP
- 2016 : MACHINE GIRL VS MACHINE GIRL
- 2020 : RePorpoised Phantasies
- 2024 : SUPER FREQ
Compilations
[modifier | modifier le code]- 2014 : Jet Set Radio Remixes 1
- 2014 : WLFGRL Remixes A
- 2014 : WLFGRL Remixes B
- 2015 : Phantom Tracks
- 2016 : Phantasy Trax™
- 2017 : WLFGRL+
- 2020 : MG DEMO DISC
- 2020 : Stretch Collection
Singles
[modifier | modifier le code]- 2012 : Gravity Diva
- 2014 : Emerald Juke / Krystle (Glitch Mix)
- 2015 : Killing of the Bird / Lifeforce
- 2016 : Costume / Fuqthatlil
- 2016 : Minnesota / Explode
Mixtape
[modifier | modifier le code]- 2018 : MRK90 Mix Vol. 1
Bandes originales
[modifier | modifier le code]- 2022 : Neon White OST 1 - The Wicked Heart
- 2022 : Neon White OST 2 - The Burn That Cures
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Gravity Diva | Machine Girl », (consulté le ).
- (en) Simpson, « Machine Girl », AllMusic (consulté le ).
- (en) Adame, « Machine Girl, the future of digital hardcore », Warp, (consulté le ).
- (en) Smith, « A Guide to the Relentless Hardcore of Machine Girl », Bandcamp, 14s eptembre 2020 (consulté le ).
- (en) Pettis, « Lobsterfest 2019 Q&A: Machine Girl », ACRN.com, (consulté le ).
- (en) Eli Enis, « Machine Girl: "Alien music" duo on spitting blood, mashing genres, transcending self », sur Revolver, (consulté le ).
- (en) Eli Enis, « 5 bands expanding the definition of hardcore », sur Kerrang!, (consulté le ).
- (en) Colin Joyce, « Machine Girl: U-Void Synthesizer », sur Pitchfork, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :