Pour cette édition, des travaux empêchent le passage à Stavelot. Par conséquent, la trilogie traditionnelle des côtes de Wanne, de Stockeu et de la Haute-Levée est abandonnée au profit d'un parcours situé plus à l'est qui passera par Malmedy et empruntera les côtes de Pont, de Bellevaux et de la Ferme Libert, trois ascensions inédites dans l'histoire de l'épreuve. Le final de l'épreuve reste toutefois inchangé[1].
Huit coureurs partent pour une échappée au long cours et comptent jusqu'à 13 minutes d'avance sur le peloton. Ce groupe est formé par Tiago Machado (Katusha), Anthony Perez et Stéphane Rossetto (Cofidis), Mekseb Debesay (Dimension Data), Bart De Clercq (Lotto-Soudal), Nick van der Lijke (Roompot-Nederlandse Loterij), Fabien Grellier (Direct Énergie) et Aaron Gate (Aqua Blue Sport). Ce groupe finit de se désintégrer dans la côte de la Redoute à la suite d'une attaque d'Anthony Perez qui lâche ses compagnons. Le peloton emmené par les équipiers Astana d'Alejandro Valverde pointe alors à 4 minutes. Dans la côte de la Roche-aux-faucons, Antony Perez se fait rattraper et dépasser par son compatriote et coéquipier Stéphane Rossetto. Ce dernier est rejoint sur le pont d'Ougrée franchissant la Meuse par Tim Wellens placé en avant-garde du peloton. Regroupement général au pied de la côte de Saint-Nicolas qui, toutefois, ne décide pas du sort de la course malgré quelques escarmouches sans conséquence. C'est dans le dernier kilomètre et la montée vers Ans que la course se joue enfin. L'Irlandais Dan Martin (Quick Step) attaque, prend quelques longueurs mais il est finalement repris par Alejandro Valverde qui franchit la ligne d'arrivée en vainqueur[2]. C'est la quatrième victoire à la Doyenne pour le vétéran espagnol de 37 ans qui devient second au palmarès de l'épreuve derrière Eddy Merckx, vainqueur à cinq reprises.