Le Grand-Abergement
Le Grand-Abergement | |
Église Saint-Armand. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Commune | Haut Valromey |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Nathalie Gallet 2020-2026 |
Code postal | 01260 |
Code commune | 01176 |
Démographie | |
Gentilé | Pofs |
Population | 121 hab. (2018 ) |
Densité | 3,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 02′ 05″ nord, 5° 40′ 32″ est |
Altitude | Min. 696 m Max. 1 293 m |
Superficie | 31,92 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Plateau d'Hauteville |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Haut Valromey |
Localisation | |
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Le Grand-Abergement est une commune déléguée de la commune française de Haut Valromey, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants du Grand-Abergement s'appellent les Pofs[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les Neyrolles | Le Poizat, Lalleyriat (Le Poizat-Lalleyriat) |
Châtillon-en-Michaille (Valserhône) | ||
Le Petit-Abergement (Haut-Valromey) | N | Villes Billiat | ||
O Le Grand-Abergement E | ||||
S | ||||
Ruffieu | Hotonnes (Haut-Valromey) |
Toponymie
[modifier | modifier le code]En ancien francoprovençal, un abergement était un territoire donné par son suzerain à son vassal, paysan ou non, et moyennant une redevance annuelle. Ce mode de location à très long terme avait pour but de favoriser le défrichement des terres et le développement agricole.
On trouve également trois autres communes dans l'Ain portant ce nom typique du Jura débordant également en Saône-et-Loire, dans la Côte-d'Or et le Doubs : L'Abergement-Clémenciat, Le Petit-Abergement, L'Abergement-de-Varey. Il semble désigner des concessions agricoles à des colons du XIe au XVe siècle.
Il existe dans le Jura une commune au nom quasi-homonyme, Abergement-le-Grand.
Histoire
[modifier | modifier le code]Commune dès 1790, Le Grand-Abergement est fusionné le avec Hotonnes, Le Petit-Abergement et Songieu au sein de la commune nouvelle de Haut Valromey[2].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[4].
En 2018, la commune comptait 121 habitants[Note 1], en évolution de +3,42 % par rapport à 2012 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Belles fermes bugistes imposantes, ayant un dreffia sur une façade (balcon de bois sur lequel était mis à sécher le bois de chauffage), abritant les hommes et les bêtes ainsi que les réserves pour passer les mois d'hiver.
- Maisons gardant des traces de l'Histoire : frises Renaissance, croix templières, changement des pentes des toits avec l'évolution des matériaux de couverture (chaume, tavaillon, ardoises, tuiles, bac en acier.
- Ancienne fruitière à comté (fromagerie).
- Chapelle de Retord située sur le territoire communal.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
[modifier | modifier le code]- Le Grand-Abergement, sur lion1906.com
- Laurent Touvet, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Haut Valromey », sur ain.gouv.fr,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.