Klaus Kinski
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Klaus Günter Karl Nakszynski |
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Minhoï Geneviève Loanic (d) |
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Klaus Günter Karl Nakszynski, dit Klaus Kinski, est un acteur allemand né le à Zoppot, dans le territoire de Dantzig (aujourd'hui Sopot en Pologne), et mort le à Lagunitas en Californie.
Réputé pour son jeu d'acteur très intense et célèbre pour sa personnalité volatile, il a joué dans plus de 130 films pendant une carrière s'étalant sur 40 ans de 1948 à 1988[1],[2],[3]. Il est notamment connu pour avoir joué de 1972 à 1987 dans cinq films de Werner Herzog — Aguirre, la colère de Dieu, Nosferatu, fantôme de la nuit, Woyzeck, Fitzcarraldo, et Cobra Verde —, qui racontera plus tard leur relation tumultueuse dans le documentaire Ennemis intimes[4].
Les rôles de Kinski couvrent plusieurs genres, langues et nationalités, notamment des westerns spaghetti, des films d'horreur, des films de guerre, des drames, et des kriminalfilms d'Edgar Wallace. Sa célébrité grandit grâce à un certain nombre d'efforts créatifs excentriques, y compris un one-man show basé sur la vie de Jésus-Christ[5], un biopic du violoniste Niccolò Paganini réalisé par lui-même et avec lui-même dans le rôle principal, et plus de vingt albums de spoken word[6],[7].
Kinski est sujet à des explosions émotionnelles souvent violentes visant ses réalisateurs et ses collègues acteurs, des problèmes compliqués par des antécédents de troubles psychiques. Herzog le décrit comme « l'un des plus grands acteurs du siècle, mais aussi comme un monstre et une grande peste[8],[9] ». Il décrit également la technique d'entrée dans le champ de la caméra développée par l'acteur. En effet, plutôt que d'entrer directement devant l'objectif, il préfère se positionner sur le côté de la caméra et se dévoiler progressivement à l'image en pivotant sur lui-même, ce qui apporte une tension mystérieuse. Dans son autobiographie, Herzog nomme cette technique la « spirale de Kinski »[10].
Après sa mort, ses filles Pola[4],[11] et Nastassja[12],[13], elles-mêmes actrices, l'accusent d'abus physiques et sexuels. Sa notoriété et sa production prolifique se sont développées en un culte[14],[15] et une réputation d'icône populaire[16].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Klaus Günter Karl Nakszynski est le cadet des quatre enfants de Bruno Nakszyński, pharmacien allemand d'ascendance polonaise, et de Susanne Lutze, infirmière allemande dont le père était pasteur[17]. En 1930, la famille emménage à Berlin.
Selon ses propres déclarations, la famille aurait été pauvre et Kinski contraint à gagner de l'argent dès son plus jeune âge, mendier, voire voler. Toutefois, le fait qu'il ait été cireur de chaussures, garçon de courses ou encore laveur de cadavres n'est pas prouvé et ses affirmations ont été contredites par ses frères aînés, selon lesquels la famille était « de classe moyenne » et Klaus « particulièrement entouré d'attention ».
Quoi qu'il en soit, le fait est que le jeune Kinski atterrit en maison de correction avant d'intégrer le lycée Prinz-Heinrich jusqu'au collège puis le lycée Bismarck.
Il a 16 ans lorsqu'il est enrôlé dans la Wehrmacht en 1943. Blessé au cours des derniers combats, il est fait prisonnier par les Anglais en 1944. C'est là que, le , il monte pour la première fois sur les planches et joue un rôle de théâtre grotesque Pech und Schwefel (Suie et soufre) sur la scène du camp de détention, dirigé par l'acteur et metteur en scène Hans Buehl. Ensuite il incarne souvent des rôles féminins. Après avoir frappé un autre acteur lors d'une répétition il est contraint de quitter cette troupe et rejoindre une troupe de cabaret dans le camp. Au printemps 1946 il est parmi les derniers prisonniers à être libéré.
Carrière
[modifier | modifier le code]Selon son propre récit, il a d'abord passé six semaines « sauvages » à Heidelberg avec une prostituée de seize ans rencontrée dans le train, fille qu'il quitte pour travailler dans les théâtres de Tübingen et de Baden-Baden. C'est là qu'il apprend la mort de sa mère pendant la guerre lors d'un raid aérien sur Berlin. En automne 1946 il retourne à Berlin, où il apprend la mort de son père à l'hôpital de Marienbad des suites d'une pneumonie.
Kinski sous-loue une chambre à Berlin chez la famille Matzig, considérée comme une colonie d'artistes et un foyer d'intellectuels de gauche dès avant que les nazis prennent le pouvoir. C'est ainsi qu'il se dirige vers le théâtre, en 1946 et mène une vie de bohème de ville en ville en Allemagne (Offenburg, Francfort, Berlin). À Tübingen, il obtient un premier succès dans le rôle de Melchthal dans Wilhelm Tell[Lequel ?] et se fait remarquer en « investissant » la totalité de son cachet (50 DM) dans une beuverie[réf. nécessaire]. Après un bref engagement à Baden-Baden et quelques petits rôles sans importance, il prend le pseudonyme de Klaus Kinski.
C'est à cette époque qu'il arrive à percer : le public berlinois le découvre en 1947 dans deux pièces de Jean Cocteau : La Machine à écrire, puis La Voix humaine, un long monologue dans lequel il incarne le rôle d'une femme désespérée, et dont la représentation fait scandale[réf. nécessaire].
Il débute au cinéma en 1948, quitte l'Allemagne pour vagabonder en France, refait du théâtre en 1951, puis du cinéma à partir de 1955. Son irascibilité lui ferme bien des portes mais, polyglotte, il tourne dans plusieurs pays et apparaît dans de nombreux rôles secondaires, comme dans Le Docteur Jivago de David Lean. Il tient progressivement des rôles principaux, notamment de méchants, dans les années 1960, et devient une vedette du cinéma de série B, principalement en Italie. Les films de Werner Herzog lui permettent ensuite de parvenir à une plus grande reconnaissance, dans le domaine du cinéma d'art et d'essai[réf. nécessaire].
Le Grand Silence, western italien de Sergio Corbucci sorti en 1968, est le premier film qui attire sur lui l'attention en France. Suivront entre autres Justine ou les Infortunes de la vertu (1968), L'important c'est d'aimer (1974) et Mort d'un pourri (1979). Il invente une façon particulière d'entrer dans le champ de la caméra en tournant de manière à être de profil puis de face en pivotant sur ses jambes (la caméra ne filmant que son torse, son visage et non ses jambes) et sans que la caméra fasse aucun mouvement : c'est la «spirale Kinski » (décrite comme telle par Werner Herzog)[18].
Klaus Kinski a tourné un grand nombre de films : des policiers aux « westerns spaghetti » en passant par des dizaines de séries B, et surtout les films de Werner Herzog : Aguirre, la colère de Dieu (1972), suivi de Nosferatu, fantôme de la nuit et Woyzeck (tous deux en 1979) puis Fitzcarraldo (1982) et Cobra Verde (1987). Si ces cinq films, fruits de sa collaboration avec Herzog, lui apportent la consécration dans le monde du cinéma[19], Kinski a avoué avoir choisi d'autres films de sa carrière uniquement en fonction du cachet et de la durée du tournage[20] et même refusé des offres de Steven Spielberg[21] ou d'Akira Kurosawa au motif que ces derniers ne lui proposaient pas assez d'argent.
Acteur charismatique, réputé pour ses coups de tête et ses colères ravageuses, les relations difficiles qu'il entretient avec les réalisateurs font l'objet du film documentaire de Werner Herzog, dont il était l'acteur fétiche : Ennemis intimes (Mein Liebster Feind, littéralement Mon plus cher ennemi, 1999, parfois traduit par Mon ennemi intime)[réf. nécessaire].
En 1975, Kinski publie son autobiographie, traduite en français en 1976 sous le titre Crever pour vivre. Il y parle de son enfance misérable, de ses aventures crapuleuses, de ses passions, de ses haines, de ses folies, de son goût de la démesure et de ses préférences sexuelles pour les mineures[22]. Sa famille est outrée par le contenu du livre, qui contribue à éloigner l'acteur de ses enfants[23] : seul son fils cadet, Nikolai, assistera à ses funérailles en 1991[24]. Kinski meurt d'une crise cardiaque à Lagunitas en Californie à 65 ans, ses cendres sont dispersées dans l'océan Pacifique[25].
Carrière cinématographique
[modifier | modifier le code]En 1947, Klaus Kinski effectue un essai pour Roberto Rossellini qui prépare son film, Allemagne année zéro. Un contrat au théâtre l'empêchera de se libérer pour le tournage. Sa première expérience sera le film Morituri. Son premier rôle marquant sera celui du prince Otto, le frère de Louis II de Bavière, sous la direction de Helmut Käutner (Louis II de Bavière en 1955).
En 1957, il participe au film de Douglas Sirk, tourné en Allemagne, Le temps d'aimer et le temps de mourir. Son premier film comme vedette sera Der rote Rausch en 1962. C'est grâce au film de David Lean, Le Docteur Jivago qu'il acquiert la reconnaissance internationale. Il enchaîne avec Sergio Leone et en 1965 s'installe à Rome, où il tournera polars, westerns, films érotiques, films de guerre, acceptant « les rôles au téléphone sans même lire les scénarios, choisissant toujours celui qui est le mieux payé ». Le lieu de tournage est aussi un critère : Marrakech, Rio, Londres, Téhéran[26]... Dans les années 1970, il s'installe à Paris, où il alternera projets singuliers (avec Andrzej Żuławski, Serge Moati, Alain Fleischer, Frank Cassenti) et films commerciaux.
Adaptations d'Edgar Wallace
[modifier | modifier le code]En 1959, débute la série allemande des adaptations des romans d'Edgar Wallace. Cette série est produite par le tandem Wendlandt-Philipsen ; elle durera jusqu'en 1972 et comptera 38 opus. Klaus Kinski participera à de très nombreux épisodes : Le Vengeur défie Scotland Yard (un scénariste décapité) ; Les Mystères de Londres (un tueur aveugle) ; Le Narcisse jaune intrigue Scotland Yard (un barman) ; L'Étrange Comtesse (un déséquilibré) ; L'Orchidée rouge (un gangster) ; La Porte aux sept serrures (un filou) ; Le Requin harponne Scotland Yard (un policier camouflé en marchand) ; L'Énigme du serpent noir (un gardien d'animaux) ; Le Crapaud masqué (un abbé « mauvais ») ; Le Foulard indien ; Mabuse attaque Scotland Yard (un tueur) ; La Serrure aux treize secrets ; Neues vom Hexer (un domestique) ; La Main de l'épouvante ; Liz et Helen.
Les westerns
[modifier | modifier le code]La Chevauchée vers Santa Cruz (1963) marque les débuts de Klaus Kinski dans le western. Il tourne un autre de ces westerns allemands : Le Trésor des montagnes bleues. Puis viennent les westerns italo-espagnol : Et pour quelques dollars de plus (1965) ; El Chuncho (1966) ; Chacun pour soi (1967) ; Le Grand Silence (1968) ; Deux fois traître (1968) ; Et le vent apporta la violence (1969) ; Macho Callaghan se déchaîne (1970) ; Nevada Kid (1970) ; Priez les morts, tuez les vivants (1970) ; On m'appelle King (1971) ; La vengeance est un plat qui se mange froid (1971) ; La Vengeance de Dieu (1971) ; Black killer (1971) ; Le Retour de Clint le Solitaire (1972) ; Shangaï Joe (1972) ; Un génie, deux associés, une cloche (1975).
Collaborations
[modifier | modifier le code]Kinski tournera quatre films avec le cinéaste espagnol Jesús Franco, cinéaste mêlant horreur et érotisme dans ses films. Dans l'adaptation de Sade, Justine ou les Infortunes de la vertu, il joue le rôle du marquis de Sade. Suivront Venus in Furs en 1969, Les Nuits de Dracula en 1970 et Jack l'Éventreur en 1976.
Sa tumultueuse collaboration avec Werner Herzog est la plus féconde et la plus connue (cinq films) et sera immortalisée dans un documentaire réalisé en 1999 par Herzog lui-même : Ennemis intimes.
Vie privée
[modifier | modifier le code]Ses trois enfants ont eux aussi choisi la profession d'acteurs :
- Pola Kinski (née en 1952),
- Nastassja Kinski (née en 1961) connue pour le film Tess de Roman Polanski (1979) ainsi que pour son rôle dans Paris, Texas de Wim Wenders (1984),
- Nikolai Kinski (né en 1976) qui a joué aux côtés de son père dans (ce qui sera) son dernier film, Kinski Paganini, en 1989, dans Klimt de Raoul Ruiz et avec Charlize Theron dans Aeon Flux (2005).
Révélations antérieures à sa mort
[modifier | modifier le code]Dans un livre autobiographique paru en 1975 et intitulé Ich bin so wild nach deinem Erdbeermund - Je suis tellement fou de ta bouche à la fraise, Klaus Kinski parle de ses préférences sexuelles pour les mineures. Il y décrit le viol d'une adolescente de 15 ans, dont il a couvert les cris en mettant le son du téléviseur à fond. L'ouvrage est ressorti en 1991, épuré et avec le titre Ich brauche Liebe - J'ai besoin d'amour.
Révélations ultérieures à sa mort
[modifier | modifier le code]En 2013, avec la publication de son autobiographie Kindermund[27] (bouche d'enfant), sa fille aînée, Pola Kinski, accuse son père de l'avoir violée de l'âge de 5 ans à 19 ans[28],[22]. La cadette Nastassja dénonce également un père tyrannique, terrifiant, qui a tenté d'abuser d'elle et lui a fait subir des attouchements[29].
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1948 : Morituri d'Eugen York : prisonnier néerlandais
- 1950 : Cœur de pierre (Das kalte Herz) de Paul Verhoeven
- 1951 : Le Traître (Decision Before Dawn) d'Anatole Litvak : le soldat pleurnichard
- 1954 : La Peur (La paura) de Roberto Rossellini : artiste de cabaret
- 1955 : Sarajevo (Um Thron und Liebe) de Fritz Kortner : Cabrinovic
- 1955 : Louis II de Bavière (Ludwig II: Glanz und Ende eines Königs) d'Helmut Käutner : Prince Othon de Bavière
- 1955 : Des enfants, des mères et un général (Kinder, Mütter und ein General) de Laszlo Benedek : Lieutenant
- 1955 : Hanussen d'O. W. Fischer et Georg Marischka : Erik von Spazier alias "Mirko"
- 1956 : Waldwinter de Wolfgang Liebeneiner : Otto Hartwig
- 1956 : Geliebte Corinna de Eduard von Bosordy : Klaus Brockmann
- 1958 : Le Temps d'aimer et le temps de mourir (A Time to Love and a Time to Die) de Douglas Sirk : lieutenant de la Gestapo
- 1960 : Le Vengeur défie Scotland Yard (Der Rächer) de Karl Anton : Lorenz Voss
- 1961 : Les Mystères de Londres (Die Toten Augen von London) d'Alfred Vohrer : Edgar Strauss
- 1961 : Le Narcisse jaune intrigue Scotland Yard (Das Geheimnis der gelben Narzissen) d'Ákos Ráthonyi : Peter Keene
- 1961 : Fric-frac rue Latour (Bankraub in der Rue Latour) de Curd Jürgens : Bex, Autor
- 1961 : L'Étrange Comtesse de Josef von Báky (Die seltsame Gräfin) : Bresset
- 1961 : Die Kurve (TV) : Anton
- 1962 : L'Orchidée rouge (Das Rätsel der roten Orchidee) de Helmut Ashley : Steve
- 1962 : Trahison sur commande (The Counterfeit Traitor) de George Seaton : Kindler
- 1962 : Der rote Rausch de Wolfgang Schleif : Martin
- 1962 : La Porte aux sept serrures (Die Tür mit den 7 Schlössern) d'Alfred Vohrer : Pheeny
- 1962 : Le Requin harponne Scotland Yard (Das Gasthaus an der Themse) d'Alfred Vohrer : Gregor Gubanow
- 1963 : Die Mondvögel (TV) : Valentin
- 1963 : L'Énigme du serpent noir (Der Zinker) d'Alfred Vohrer : Krischna
- 1963 : Interpol contre stupéfiants (Die schwarze Kobra) de Rudolf Zehetgruber : Koks-Charley
- 1963 : Le Crapaud masqué (Der Frosch mit der Maske) de Franz Josef Gottlieb : Thomas Fortuna
- 1963 : Das Indische Tuch d'Alfred Vohrer : Peter Ross
- 1963 : Le Dr. Mabuse contre Scotland Yard (Scotland Yard jagt Dr Mabuse) de Paul May : commissaire Joe Wright
- 1963 : Kali Yug, déesse de la vengeance (Kali Yug, la dea della vendetta) de Mario Camerini : Saddhu
- 1963 : Le Secret de la veuve noire (de) (Das Geheimnis der schwarzen Witwe) de Franz Josef Gottlieb : Boyd
- 1963 : Piccadilly minuit douze (de) (Piccadilly null Uhr zwölf) de Rudolf Zehetgruber : Whitey
- 1964 : La Chevauchée vers Santa Cruz (Der Letzte Ritt nach Santa Cruz) de Rolf Olsen : José
- 1964 : Toujours au-delà (Wartezimmer zum Jenseits) d'Alfred Vohrer : Shapiro
- 1964 : La Serrure aux treize secrets (Die Gruft mit dem Rätselschloß) de Franz Josef Gottlieb : George
- 1964 : Le Trésor des montagnes bleues (Winnetou - 2. Teil) de Harald Reinl : David 'Luke' Lucas
- 1964 : F.B.I. contre l'œillet chinois (Das Geheimnis der chinesischen Nelke) de Rudolf Zehetgruber : Speranzo
- 1964 : Das Verrätertor de Freddie Francis : Kane
- 1965 : Neues vom Hexer d'Alfred Vohrer : Edwards
- 1965 : Guerre secrète (The Dirty Game) de Terence Young, Carlo Lizzani et Christian-Jaque : un agent russe
- 1965 : L'Homme d'Istamboul (Estambul 65) d'Antonio Isasi Isasmendi : Schenck
- 1965 : Les Filles du plaisir (en) (The Pleasure Girls) de Gerry O'Hara : Nikko Stalmar
- 1965 : Et pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) de Sergio Leone : Juan Wild, le bossu
- 1965 : Le Docteur Jivago (Doctor Zhivago) de David Lean : Kostoyed
- 1966 : Le Cirque de la peur (Circus of Fear) de John Llewellyn Moxey : Manfred Hart
- 1966 : Opération Marrakech (Our Man in Marrakesh) de Don Sharp : Jonquil
- 1966 : Le Carnaval des barbouzes (Gern hab’ ich die Frauen gekillt) d'Alberto Cardone, Louis Soulanes, Sheldon Reynolds et Robert Lynn, segment San Francisco : Gomez
- 1966 : Guet-apens à Téhéran (Das Geheimnis der gelben Mönche) de Manfred R. Köhler : Caporetti
- 1966 : El Chuncho (El Chuncho, quien sabe?) de Damiano Damiani : El Santo
- 1967 : La Main de l'épouvante (Die blaue Hand) d'Alfred Vohrer : Dave Emerson / Richard Emerson
- 1967 : Le Grand Départ vers la Lune (Rocket to the Moon) de Don Sharp
- 1967 : The Million Eyes of Sumuru (en) de Lindsay Shonteff : Président Boong
- 1967 : Five Golden Dragons de Jeremy Summers : Gert
- 1967 : Le Carnaval des truands (Ad ogni costo) de Giuliano Montaldo : Erich Weiss
- 1968 : Sigpress contre Scotland Yard (Sigpress contro Scotland Yard) de Guido Zurli : Pierluigi
- 1968 : Coplan sauve sa peau d'Yves Boisset : Theler
- 1968 : Chacun pour soi (Ognuno per se) de Giorgio Capitani : Brent le blond
- 1968 : Sartana (Se incontri Sartana prega per la tua morte) de Gianfranco Parolini : Morgan
- 1968 : L'Homme, l'orgueil et la vengeance (L'uomo, l'orgoglio, la vendetta) de Luigi Bazzoni : lieutenant Miguel Garcia
- 1968 : Casse au Vatican (A qualsiasi prezzo) d'Emilio P. Miraglia[30] : Clint Rogers
- 1968 : Le Bâtard (I bastardi) de Duccio Tessari : Adam
- 1968 : Le Grand Silence (Il grande silenzio) de Sergio Corbucci : Tigrero / Loco
- 1969 : Le Fossoyeur (Sono Sartana, il vostro becchino) de Giuliano Carnimeo : Hot Head
- 1969 : Cinq pour l'enfer (5 per l'inferno) de Gianfranco Parolini : colonel SS Hans Mueller
- 1969 : Justine ou les Infortunes de la vertu (Marquis de Sade's Justine) de Jesús Franco : Marquis De Sade
- 1969 : Deux fois traître (Due volte Giuda) de Nando Cicero : Dingus / Victor Barrett
- 1969 : Liz et Helen (A doppia faccia) de Riccardo Freda : John Alexander
- 1969 : La Loi des gangsters (La legge dei gangsters) de Siro Marcellini : Quintero
- 1969 : Deux salopards en enfer (Il dito nella piaga) de Tonino Ricci : caporal Brian Haskins / Norman Carr
- 1969 : Venus in Furs (Paroxismus) de Jesús Franco : Ahmed Kortobawi
- 1970 : Wie kommt ein so reizendes Mädchen zu diesem Gewerbe? (de) de Will Tremper (de) : Juan José Ignatio Rodriguez de Calderon, 'Sam
- 1970 : Et le vent apporta la violence (E Dio disse a Caino) d'Antonio Margheriti : Gary Hamilton
- 1970 : Les Nuits de Dracula (Nachts, wenn Dracula erwacht) de Jesús Franco : R. M. Renfield
- 1970 : La Peau de Torpedo de Jean Delannoy : Pavel Richko / Torpédo I
- 1970 : Rendez-vous avec le déshonneur (Appuntamento col disonore) d'Adriano Bolzoni : Evagoras
- 1970 : Les Léopards de Churchill (I leopardi di Churchill) de Maurizio Pradeaux : Capitaine SS Holtz
- 1970 : Le Goût de la vengeance (La belva) de Mario Costa : Johnny Laster
- 1971 : L'Œil de l'araignée (L'occhio del ragno) de Roberto Bianchi Montero : Hans Fischer
- 1971 : Macho Callaghan se déchaîne (Giù la testa… hombre!) de Demofilo Fidani : Reverend Cotton
- 1971 : Nevada Kid (Per una bara piena di dollari) de Demofilo Fidani : Hagen
- 1971 : On m'appelle King (Lo chiamavano King) de Giancarlo Romitelli : Brian Foster
- 1971 : La Clinique sanglante (La bestia uccide a sangue freddo) de Fernando Di Leo : Dr Francis Clay
- 1971 : Priez les morts, tuez les vivants (Prega il morto e ammazza il vivo) de Giuseppe Vari : Dan Hogan
- 1971 : La vengeance est un plat qui se mange froid (La vendetta è un piatto che si serve freddo) de Pasquale Squitieri : Prescott
- 1971 : Les Fantômes de Hurlevent (Nella stretta morsa del ragno) d'Antonio Margheriti : Edgar Allan Poe
- 1971 : La Vengeance de Dieu (Il venditore di morte) d'Enzo Gicca Palli : Chester Conway
- 1971 : Black Killer de Carlo Croccolo : James Webb, the lawyer
- 1972 : Mon nom est Shangaï Joe (Il mio nome è Shangai Joe) de Mario Caiano : Scalper Jack
- 1972 : Clint, une corde pour te pendre (Il ritorno di Clint il solitario) d'Alfonso Balcázar : Scott
- 1972 : Aguirre, la colère de Dieu (Aguirre, der Zorn Gottes) de Werner Herzog : Don Lope de Aguirre
- 1973 : L'Enfer des héros (Eroi all'inferno) de Joe D’Amato : Gen. Kaufmann
- 1973 : La Fureur d'un flic (La mano spietata della legge) de Mario Gariazzo : Vito Quattroni
- 1973 : La mort a souri à l'assassin (La morte ha sorriso all'assassino) de Joe D'Amato : Dr Sturges
- 1973 : Révélations d'un psychiatre sur le monde du sexe (it) (Rivelazioni di uno psichiatra sul mondo perverso del sesso) de Renato Polselli
- 1974 : Chi ha rubato il tesoro dello scia? de Guido Leoni
- 1974 : La mano che nutre la morte de Sergio Garrone : Prof. Nijinski
- 1974 : Le amanti del mostro de Sergio Garrone : Dr Alex Nijinski
- 1975 : Le orme de Luigi Bazzoni : Blackmann
- 1975 : L'important c'est d'aimer d'Andrzej Żuławski : Karl-Heinz Zimmer
- 1975 : Che botte ragazzi! d'Adalberto Albertini : Pat Barnes
- 1975 : Un génie, deux associés, une cloche (Un genio, due compari, un pollo) de Damiano Damiani : Doc Foster
- 1975 : Le Filet (de) (Das Netz) de Manfred Purzer : Emilio Bossi
- 1975 : Les Marches du palais de Frédéric Aubert (inédit)
- 1976 : Jack l'Éventreur (Der Dirnenmörder von London) de Jesús Franco : Dr Dennis Orloff / Jack l'éventreur
- 1976 : Le Secret de la vie (Lifespan) d'Alexander Whitelaw : Nicholas Ulrich
- 1976 : Nuit d'or de Serge Moati : Michel Fournier
- 1977 : Opération Thunderbolt (Mivtsa Yonatan) de Menahem Golan : Wilfried Boese
- 1977 : Madame Claude de Just Jaeckin : Alexander Zakis
- 1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner : Nicolas Tomski
- 1978 : La Chanson de Roland de Frank Cassenti : Roland / Klaus
- 1979 : The Buddy Holly Story de Steve Rash
- 1979 : Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu: Phantom der Nacht) de Werner Herzog : Comte Dracula
- 1979 : Zoo zéro d'Alain Fleischer : Yavé, le directeur du zoo
- 1979 : Woyzeck de Werner Herzog : Friedrich Johann Franz Woyzeck
- 1980 : Haine de Dominique Goult : le motard
- 1980 : La Femme enfant de Raphaële Billetdoux : Marcel
- 1980 : Schizoid (Murder by mail) de David Paulsen : Pieter Fales
- 1981 : Les Fruits de la passion de Shuji Terayama : Sir Stephen
- 1981 : Venin (Venom) de Piers Haggard : Jacques Müller (Jacmel)
- 1981 : Victor la gaffe (Buddy Buddy) de Billy Wilder : Dr Hugo Zuckerbrot
- 1982 : Les Armes du pouvoir (Love and Money) de James Toback : Frederic Stockheinz
- 1982 : Fitzcarraldo de Werner Herzog : Brian Sweeney Fitzgerald - 'Fitzcarraldo'
- 1982 : Burden of Dreams documentaire de Les Blank : lui-même
- 1982 : Le Soldat (The Soldier) de James Glickenhaus : Dracha
- 1982 : Androïde (Androïd) d'Aaron Lipstadt : Dr Daniel
- 1983 : Faerie Tale Theatre (segment : Beauty and the beast) de Roger Vadim (TV) : la bête
- 1984 : The Secret Diary of Sigmund Freud de Danford B. Greene : Dr Max Bauer
- 1984 : La Petite Fille au tambour (The Little Drummer Girl) de George Roy Hill : Martin Kurtz
- 1984 : Nom de code : Oies sauvages (Geheimcode: Wildgänse) d'Antonio Margheriti : Charlton
- 1985 : À la poursuite de la pierre sacrée (Revenge of the Stolen Stars) d'Ulli Lommel : Donald McBride
- 1985 : Créature (Creature) de William Malone : Hans Rudy Hofner
- 1985 : Commando Léopard (Kommando Leopard) d'Antonio Margheriti : Silveira
- 1985 : Le Chevalier du dragon (El caballero del dragón) de Fernando Colomo : Boecius
- 1986 : Fou à tuer (Crawlspace) de David Schmoeller : Dr Karl Gunther
- 1987 : Tueur du futur (Timestalkers) (TV) : Dr Joseph Cole
- 1987 : Cobra Verde de Werner Herzog : Francisco Manoel da Silva aka Cobra Verde
- 1988 : Nosferatu à Venise (Nosferatu a Venezia) d'Augusto Caminito : Nosferatu
- 1988 : Grandi cacciatori (White hunter) d'Augusto Caminito : Klaus Naginsky
- 1989 : Kinski Paganini (Paganini) de Klaus Kinski : Niccolò Paganini
Publications
[modifier | modifier le code]- Crever pour vivre, Klaus Kinski, éditions Belfond, 1976 ; Livre de Poche, 1982. Autobiographie[31]. Ressortie en version remaniée J'ai besoin d'amour, Klaus Kinski, éditions Michel Lafon, Paris, 1990
Hommages
[modifier | modifier le code]- Le photographe français Bruno de Monès a réalisé un portrait de l'acteur en 1977.
- Le groupe espagnol de shoegaze/pop/indie Klaus & Kinski porte son nom.
Voix françaises
[modifier | modifier le code]Bien qu'il fût francophone, Klaus Kinski fut tout de même doublé à cause de son accent, notamment dans des rôles non germaniques.
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et aussi :
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christian David, Kinski. Die Biographie, Berlin, Germany, Aufbau-Verlag, (ISBN 978-3-7466-2434-1, OCLC 244018538)
- (de) Peter Geyer, Klaus Kinski: Leben, Werk, Wirkung, Frankfurt am Main, Suhrkamp, (ISBN 3-518-18220-X)
- James E. Jr. Wise et Scott Baron, International Stars at War, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 105–107 p. (ISBN 1-55750-965-4)
- Patrick Jackson, « German actor Klaus Kinski 'abused his daughter Pola' », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Reviews Brehm, « Jesus Christus Erloser », sur Fuller Studio, (consulté le )
- Christian David, Kinski. Die Biographie, Berlin, Germany, Aufbau-Verlag, (ISBN 978-3-7466-2434-1, OCLC 244018538)
- (de) Peter Geyer, Klaus Kinski: Leben, Werk, Wirkung, Frankfurt am Main, Suhrkamp, (ISBN 3-518-18220-X), p. 60-61
- (en) « Murderous feud on the film set », sur The Guardian, (consulté le )
- (en) « Hideous Kinski », sur The Guardian, (consulté le )
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- Édouard Launet, Le petit livre des gros égos, Presses universitaires de France, , 192 p. (ISBN 978-2-13-061994-9, lire en ligne), p. 149-152
- extrait du livre de Philippe Rège, Klaus Kinski
- Traduction française : Tu ne diras jamais rien [« Kindermund »], traduction de Peter Hirsch, Paris, Éditions Michel Lafon, 2013, 311 p. (ISBN 978-2-7499-2086-3)
- Voir sur tdg.ch.
- « Nastassja Kinski : elle accuse son père Klaus », Le Nouvel Observateur, 14 janvier 2013 ; « Nastassja Kinski : mon père était un tyran », TF1 news, 13 janvier 2013 mis à jour le 14 janvier.
- « Klaus Kinski » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- Berlin, « Klaus Kinski, un monument s’effondre », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Klaus Kinski, Philippe Rège, éditions Pierre-Marcel Favre (Lausanne, Suisse), 1987
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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- Naissance dans la ville libre de Dantzig
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