Jeunes libéraux-radicaux suisses
Jeunes libéraux-radicaux suisses (de) Jungfreisinnige Schweiz (it) Giovani liberali radicali svizzeri (rm) Giuvens liberals svizzers | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Jonas Lüthy |
Fondation | 2008 |
Siège | Berne, Suisse |
Positionnement | Centre droit à droite |
Idéologie | Libéralisme Radicalisme |
Affiliation européenne | LYMEC |
Affiliation internationale | International Federation of Liberal Youth (en) |
Adhérents | 4 450 (2021)[1] |
Couleurs | bleu et rouge |
Site web | jungfreisinnige.ch/fr/ |
Les Jeunes libéraux-radicaux suisses (abrégé en JLRS ou JLR, en allemand : Jungfreisinnige Schweiz, abrégé en JFS, en italien : Giovani liberali radicali svizzeri, abrégé en GLRS et en en romanche : Giuvens liberals svizzers) est le parti jeune du Parti libéral-radical (PLR).
Les Jeunes libéraux-radicaux suisses sont issus de la fusion entre les Jeunes libéraux suisses et les Jeunes radicaux suisses qui a lieu le [2].
Description
[modifier | modifier le code]Les Jeunes libéraux-radicaux suisses sont constitués de sections dans pratiquement tous les cantons, pour un total dépassant les 4 200 membres, âgés de 15 à 35 ans. Indépendant, le mouvement est affilié au PLR et, sur le plan international, au LYMEC ainsi qu'à l'International Federation of Liberal Youth (en).
Le parti dispose de représentants élus sur le plan fédéral, cantonal et communal. Ils sont quatre au Conseil National, soit Andri Silberschmidt, Philippe Nantermod, Christa Markwalder et Christian Wasserfallen, et une au Conseil des États, Johanna Gapany.
Le parti défend une vision libérale[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Le parti est issu de la fusion des jeunes radicaux et des jeunes libéraux en 2008, soit un an avant le parti-mère[4]. Les jeunes radicaux ont été fondés en 1928[5].
Président
[modifier | modifier le code]- Depuis 2024 : Jonas Lüthy (BS)
- 2019 - 2024 : Matthias Müller (ZH)[6]
- 2016 - 2019 : Andri Silberschmidt (ZH)[7]
- 2013-2016 : Maurus Zeier (LU)[8]
- 2012-2013 : Maurus Zeier (LU) et Philippe Nantermod (VS)[9]
- 2010 - 2012 : Brenda Mäder (TG)[10],[11]
Organisation
[modifier | modifier le code]Le Congrès est l'organe suprême des Jeunes libéraux-radicaux. Il se réunit une fois par année (normalement au printemps). Le Congrès élit individuellement les membres du Comité Directeur et vote les papiers politiques stratégiques qui forment le manifeste.
Durant l'année, l'Assemblée des Délégués se réunit quatre fois et décide des affaires courantes, par exemple adopte les positions du parti sur les votations populaires. Le Comité est responsable de toutes les autres affaires courantes.
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]Opposition au PLR
[modifier | modifier le code]Ils s'opposent au PLR en particulier sur la stratégie énergétique, sur l'initiative populaire No Billag et sur la loi sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme[12].
Référendum contre la loi sur les jeux d'argent
[modifier | modifier le code]La loi sur les jeux d'argent acceptée par l'Assemblée fédérale prévoit la possibilité de bloquer les sites Internet étrangers proposant des jeux d'argent[13]. Les JLR lancent un référendum en ; la loi est finalement acceptée le .
Recul de l’âge de la retraite
[modifier | modifier le code]Le 5 novembre 2019, les JLR lancent la récolte de signature pour une initiative populaire visant à empêcher l'assèchement du fonds AVS en augmentant dans un premier temps l'âge de la retraite (hommes et femmes) à 66 ans puis en liant celui-ci à l'espérance de vie[14]. Ils déposent l'initiative le munie de 145 000 signatures[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Nora Lüthi, « Politik ist hip - Von wegen uninteressierte Junge: Jungparteien sind im Aufwind », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- Fusion Jeunes libéraux-radicaux suisses
- « «Plus de liberté, moins d’Etat»: un slogan assumé pour la liberté », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Daniel S. Miéville, « Fusion radicale-libérale: jeunes, femmes et Neuchâtelois d'abord », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Hans Hirter (trad. Pierre-G. Martin), « Jeunesses des partis » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) « Matthias Müller ist neuer Präsident der Jungfreisinnigen », sur Telebasel, (consulté le )
- Keystone et Agence télégraphique suisse, « Andri Silberschmidt est le nouveau président des Jeunes PLR », sur swissinfo.ch, (consulté le )
- « Philippe Nantermod quitte les juniors du PLR », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) « Maurus Zeier wird neuer Co-Präsident der Jungfreisinnigen Schweiz », sur Radio Pilatus, (consulté le )
- (de) « Brenda Mäder gewinnt Wahl », sur Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
- « Le PLR ne pose plus les questions de fond », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) Christina Neuhaus, « Herzschrittmacher der FDP », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne)
- Boris Busslinger, « Le référendum sur les jeux d’argent en quatre questions », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Les Jeunes PLR proposent de relever l'âge de la retraite », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « L'initiative des Jeunes PLR pour la retraite à 66 ans pour tous déposée », sur rts.ch, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Alfred Gebert, Jungliberale Bewegung der Schweiz : 1928-1938, Benteli, coll. « Helvetia politica », , 291 p. (ISBN 3-7165-0400-9 et 978-3-7165-0400-0, OCLC 8799778)