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Jean Martin (acteur)

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Jean Martin
Nom de naissance Jean Louis Martin
Naissance
14e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 86 ans)
16e arrondissement de Paris
Profession Acteur
Films notables La Bataille d'Alger (1966)
Le Roi et l'Oiseau (1980)
Mon nom est personne (1973)
Peur sur la ville (1975)
Séries notables Le Théâtre de la jeunesse (1964)
Les Compagnons de Baal (1968)

Jean Martin, né le à Paris et mort le dans la même ville[1],[2], est un acteur français.

Jean Martin débute au théâtre sous la direction du metteur en scène Roger Blin, dans des créations de pièces de Samuel Beckett, Arthur Adamov et Eugène Ionesco. Il interprète Lucky dans En attendant Godot à la création de la pièce de Samuel Beckett, le , après que Pierre Louki, l'acteur devant jouer initialement Pozzo, eut fait défection et que Blin eut décidé de jouer son rôle, quittant celui de Lucky pour le confier à Martin. Le , Jean Martin est le premier à jouer le rôle de Clov lorsque Roger Blin crée en français Fin de partie de Beckett au Royal Court Theatre, à Londres[3].

Jean Martin a joué dans une cinquantaine de films dont plusieurs coproductions internationales (Chacal, Le Messie, Mon nom est personne)

En 1960, il est signataire du Manifeste des 121 titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie »[4].

Tombe de Jean Martin au cimetière du Montparnasse (division 6).

Il tient l'un de ses rôles les plus importants au cinéma dans La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo : le film met cependant plusieurs années à être distribué en France, en raison de la mémoire encore récente de la guerre d'Algérie.

Il était l'inquiétant Grand Maître Hubert de Mauvouloir, personnage central du feuilleton fantastique Les Compagnons de Baal, écrit par Jacques Champreux et réalisé par Pierre Prévert, diffusé l'été 1968 (du au ) sur la 2e chaîne de l'ORTF.

Jean Martin vivait rue de Lille dans le 7e arrondissement de Paris. Mort d'un cancer le [5],[3], il est incinéré au crématorium du Père-Lachaise puis inhumé au cimetière du Montparnasse (division 6, quelques mètres à droite d'Eugène Ionesco)[6].

Filmographie

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Télévision

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. (fr) « Jean Martin » lemonde.fr, 7 février 2009
  3. a et b (en) Ronald Bergan, « Obituary: Jean Martin », sur the Guardian, (consulté le ).
  4. « Jean Martin, signataire du Manifeste des 121 - Fabrique de sens », sur fabriquedesens.net (consulté le ).
  5. Brigitte Salino, « Jean Martin », Le Monde,‎
  6. « Tombe de Jean Martin au cimetière du Montparnasse, 6e division », sur landrucimetieres (consulté le )
  7. Le film n'obtiendra son visa d'exploitation en France qu'en 1971

Liens externes

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