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James Peale

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James Peale
Portrait de James Peale peignant une miniature, par son frère Charles Willson Peale en 1795.
Naissance
Décès
Sépulture
Gloria Dei (Old Swedes') Church (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Père
Charles Peale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Margaret Triggs Peale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Charles Willson Peale
Margaret Jane Peale Ramsey (d)
St. George Peale (d)
Elizabeth Digby Peale Polk (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

James Peale, né en 1749 et mort le , est un peintre américain.

James Peale est né à Chesterton dans le Maryland, de Charles Peale (1709-1750) et de Margaret Triggs (1709-1791), dont il est le deuxième fils. Son père mourut lorsqu'il n'était encore qu'un nourrisson, et sa famille déménagea à Annapolis. C'est là qu'en 1762, il commença des apprentissages, d'abord dans une sellerie, puis chez un ébéniste. En 1769, son frère Charles Willson Peale revint de Londres où il était parti étudier la peinture dans l'atelier de Benjamin West, et James lui servit d'assistant tout en apprenant lui-même à peindre. Il travailla dans l'atelier de son frère jusqu'au  ; il accepta ce jour-là le poste de porte-enseigne[1] dans le régiment de William Smallwood, dans l'Armée Continentale. Trois mois plus tard il fut promu capitaine, et combattit durant les trois années suivantes dans les batailles de Long Island, White Plains, Trenton, Brandywine, Germantown, Princeton et Monmouth, puis démissionna en 1779 et rejoignit son frère à Philadelphie. Il se maria en 1782 et s'établit dans un foyer et un atelier indépendants de ceux de Charles, ce qui ne les empêcha pas de collaborer en 1788 à la Philadelphia's Federal Procession honorant la Constitution fraîchement rédigée.

James Peale s'éclairant avec un quinquet à huile, vu par son frère Charles Willson Peale en 1822.

Au début de sa carrière, Peale peignit des portraits et des natures mortes, ce qui lui valut une certaine réputation à partir du milieu des années 1780. C'est à cette période que Charles lui transmit la pratique des miniatures, et James s'y voua jusqu'au début du XIXe siècle, avec une prédilection pour l'aquarelle sur ivoire. En 1795, il exposa au Columbianum, une nouvelle académie de Philadelphie, une nature morte de fruits, neuf miniatures et le portrait de sa famille. Vers 1810, alors que sa vue commençait à baisser, James Peale abandonna la miniature pour se consacrer à de grands portraits et des natures mortes très admirés à Philadelphie, Boston et Baltimore où ils étaient exposés.

On ignore toujours le nombre total de paysages que Peale a peints, mais l'on sait qu'il exécuta plus de deux cents miniatures d'aquarelle sur ivoire, peut-être cent natures mortes, un peu moins de soixante-dix portraits à l'huile, et au moins huit toiles d'histoire.

James Peale décéda à Philadelphie le , mais sa continuité fut assurée. En effet, trois de ses six enfants devinrent des peintres accomplis : Anna Claypoole Peale (1798–1871), miniaturiste et peintre de natures mortes ; Margaretta Angelica Peale (1795–1882), peintre de trompe-l'œil et de natures mortes de fruits ; et Sarah Miriam Peale (1800–1885), portraitiste et peintre de natures mortes également.

Notes et références

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  1. Porte-enseigne, (fr) Wiktionary

Bibliographie

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Liens externes

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