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Israel Gelfand

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Israel Gelfand
Israel Gelfand en 1955.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Floral Park Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Израиль Моисеевич Гельфанд, ישׂראל געלפֿאַנד ou Ізраїль Мойсейович ГельфандVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Enfants
Sergej Izrailevič Gelʹfand (d)
Vladimir I. Gelfand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Mikhail Gelfand (en) (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Chaires
Professeur titulaire (en), membre de l'Académie des sciences de l'URSS (d), membre titulaire de l'Académie des sciences de Russie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
Directeur de thèse
Site web
Distinctions
Œuvres principales
Théorème de Gelfand-Mazur, théorème de Gelfand-Naimark (d), représentation de Gelfand (d), équation de Liouville–Bratu–Gelfand (d), Gelfand pair (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Israel Moiseevich Gelfand (en russe : Израиль Моисеевич Гельфанд), né le à Krasni Okny (de), en Ukraine, alors dans l'Empire russe et mort le à New Brunswick dans le New Jersey, est un mathématicien polyvalent[1] qui a notamment travaillé en analyse fonctionnelle, qu'il interprète au sens large comme les « mathématiques de la mécanique quantique ». Il a écrit de nombreux articles avec des mathématiciens moscovites.

Israel est cloué dans un lit d’hôpital pour une appendicite à l’âge de 15 ans, il en profite pour maîtriser un traité de calcul infinitésimal en moins de deux semaines.

En 1930, à 17 ans, il vit à Moscou ; il cherche du travail avant même d'avoir terminé ses études au lycée. Il réussit à s’immiscer dans les séminaires de mathématiques de l’université et est admis deux ans plus tard en école doctorale, où il sera élève d’Andreï Kolmogorov.

Préoccupé par l’enseignement des mathématiques, il est à l’origine d’une série de cours par correspondance destinés à des adolescents doués ne pouvant pas bénéficier, pour différentes raisons, d’un enseignement de qualité.

Le décès de l’un de ses fils des suites d’une leucémie le conduit à s’intéresser de près à la biologie à partir de 1958.

Il émigre aux États-Unis à la fin des années 1980 et continue d’enseigner à l'université Harvard, au Massachusetts Institute of Technology et enfin à l’université Rutgers où il accepte un poste de professeur visiteur distingué en 1990.

Il continue de rester actif et prolifique bien qu’à un âge avancé, ce qu’il attribuait au régime strictement végétarien que lui et sa femme suivaient[2]. En effet, convaincus de l'immoralité de tuer et manger des animaux, Israel Gelfand et sa femme Tatiana cessent de consommer de la viande en 1994, puis tous produits animaux en 2000[3]. Ils s'opposent également à la vivisection scientifique, et Israel a notamment pris avec succès la défense d'un étudiant russe qui refusait, dans le cadre de son cursus, de participer à de telles expériences[3].

En mathématiques, il s’est vu attribuer les prix Wolf en 1978 et Leroy P. Steele en 2005 ainsi que le prix de Kyōto en 1989[4].

Contributions

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Israel Gelfand a été l’auteur d’environ 800 articles et 30 livres, dont un célèbre traité sur les distributions en plusieurs volumes.

Une revue complète de ses contributions en mathématiques serait difficile mais bien des théorèmes portent son nom, que ce soit en théorie de la représentation des groupes, en théorie des algèbres des opérateurs et autres branches des mathématiques à la racine des équations de la physique quantique :

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Israel Gelfand » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

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