Aller au contenu

HMS Queen (1769)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

HMS Queen
illustration de HMS Queen (1769)
Type Deuxième rang
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Lancement 1769
Caractéristiques techniques
Longueur 54 m
Maître-bau 15 m
Tirant d'eau 6,6 m
Caractéristiques militaires
Armement 90 canons
98 canons
74 canons

Le HMS Queen est un vaisseau de ligne en service dans la Royal Navy à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.

Conception et construction

[modifier | modifier le code]

Le HMS Queen est le seul navire de sa classe. Conçu à la base pour porter 90 canons, il reçoit au début des années 1780 un nouvel armement portant sa batterie à 98 canons. Dans sa version à 90 canons, ceux-ci sont répartis en 28 canons de 32 livres sur le pont-batterie principal, 30 canons de 18 livres sur le pont-batterie médian, 30 canons de 12 livres sur le pont-batterie supérieur et 2 canons de 9 livres sur le gaillard d'avant[1].

Commandé le et construit par le chantier naval de Woolwich, il est lancé le [1]. Long de 177 pieds et 6 pouces (soit environ 54 m), large de 49 pieds et 6 pouces (soit environ 15 m) et d'un tirant d'eau de 21 pieds et 9 pouces (soit environ 6,6 m), il déplace 1 876 tons[1].

Service actif

[modifier | modifier le code]
Le Queen après avoir mené la ligne de bataille britannique face aux vaisseaux français lors de la guerre de la première coalition.

Guerre d'indépendance des États-Unis

[modifier | modifier le code]

En 1778, le HMS Queen participe au sein de la flotte de l'amiral Keppel à la première bataille d'Ouessant[2]. Le navire participe aussi à la seconde bataille d'Ouessant, en 1781. Le , le HMS Queen porte la marque du contre-amiral Hood à la bataille du cap Spartel[3].

Guerres de la Révolution française

[modifier | modifier le code]

Le , le HMS Queen participe à la bataille du 13 prairial an II où il est sévèrement endommagé[4].

Le , lors de la bataille de Groix, le HMS Queen se porte à l'assaut du centre de la ligne française[5]. Le navire concentre son feu sur le Tigre qui affronte également les HMS Queen Charlotte et London et finit par abaisser son pavillon[6].

Le vaisseau est ensuite envoyé aux Antilles.

Guerres napoléoniennes

[modifier | modifier le code]

En 1805, le HMS Queen fait partie des quatre navires qui, sous les ordres du contre-amiral Louis, se porte depuis Gibraltar à la rencontre des navires britanniques revenant de la bataille de Trafalgar. Le vice-amiral Collingwood porte alors sa marque à son bord[7].

Dernières années

[modifier | modifier le code]

Le HMS Queen est rasé et transformé en un deux-ponts de 74 canons en 1811. Il est démoli en 1821[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Lavery 2003, p. 175
  2. Archives nationales, fonds Marine, B4-136
  3. Schomberg, Naval Chronology, p. 390–3
  4. Smith 1998, p. 82
  5. Rouvier 1868, p. 212
  6. James 2002, p. 247
  7. James 1823, p. 365

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) William James, The Naval History of Great Britain, vol. 2 : 1797–1799, Conway Maritime Press, (1re éd. 1827), 620 p. (ISBN 0-85177-906-9)
  • Wiiliam James, The naval history of Great Britain, vol. 3, Londres, (lire en ligne)
  • (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Greenhill Books, (ISBN 1-85367-276-9)
  • Charles Rouvier, Histoire des marins français sous la République, de 1789 à 1803, Paris, Librairie Maritime at Scientifique, (lire en ligne), « Croisière dans l'océan »
  • (en) Brian Lavery, The Ship of the Line : Volume 1 : The development of the battlefleet 1650-1850., Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-252-8)