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Google+

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Google+
Logo de Google+
Logo de Google+ de 2015 à 2019.

Adresse plus.google.com
Description Réseau social
Slogan Partagez le Web comme vous le vivez
Langue Multilingue
Inscription Entreprises
Propriétaire Google
Créé par Google
Lancement
Fermeture
État actuel  fermé

Google+ (prononcé et parfois écrit Google Plus, souvent abrégé G+) est une ancienne application de réseau social de l'entreprise américaine Google lancée le , et dont la fermeture progressive a été annoncée le .

Elle est présentée par nombre de médias comme un produit destiné à concurrencer Facebook[1],[2].

En , il y a plus de soixante millions d'utilisateurs. Fin , Google+ passe la barre des 90 millions d'utilisateurs[3], cent-dix millions en 2015. Néanmoins, ces statistiques sont à nuancer étant donné que chaque individu possédant un compte Gmail est automatiquement inscrit à Google+. Très peu des utilisateurs enregistrés à Google+ sont réellement actifs[4].

Les utilisateurs de Google+ peuvent voir les mises à jour de leurs contacts grâce à des cercles à travers le « stream », semblable aux « flux de nouvelles » de Facebook. La zone de saisie permet aux utilisateurs de se mettre à niveau sur les états ou l'utilisation des icônes à télécharger et partager des photos et vidéos[5].

En , deux études montrent que le temps moyen passé par chaque utilisateur de ce réseau social est faible comparé à Facebook (un peu plus de trois minutes par mois pour Google+ contre plus de six heures pour Facebook) et même qu'il a diminué jusqu'en  ; les données de ces études ont été dénoncées comme « particulièrement sous-évaluées » par Google[6],[7].

En , Google annonce la fermeture de Google+ à la fin de l'été 2019[4]. Fin 2018, à la suite de la découverte d’une nouvelle faille de sécurité, cette fermeture est avancée au [8],[9].

Depuis le , Google+ est définitivement fermé au public[10].

Logo alternatif de Google+, utilisé depuis le .

Google+ n'est pas un premier coup d'essai en termes de réseautage social pour Google : avec les lancements successifs d'Orkut en , de Wave en et de Buzz en , le groupe avait déjà fait plusieurs efforts dans cette direction mais sans jamais rencontrer le succès escompté. En , lors d'une conférence à Los Angeles, le PDG de l'époque Eric Schmidt avait reconnu que Google avait manqué le virage « social » du web, et qu'il avait une part de responsabilité dans cet échec : « I clearly knew I had to do something and I failed to do it. (...) CEOs need to take responsibility. I screwed up » (« Je savais clairement que je devais faire quelque chose, mais je n'ai pas réussi à le faire. Un PDG doit prendre ses responsabilités. J'ai merdé »)[11].

Le service avait comme nom de code Esmerald Sea[12].

Invitations

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Lorsque Google présenta en son nouveau réseau social encore en phase de version bêta, l'entreprise a décidé de commencer comme elle l'avait fait avec Gmail. Google a donc distribué des invitations à certaines personnalités du monde informatique. Et Google comptait donc disséminer grâce à ces personnes dans tout le web, en ajoutant ainsi un aspect de privilège pour celui qui reçoit l'invitation. Ainsi, peu de temps après avoir ouvert ses portes, le système n'accepte plus temporairement de nouveaux entrants, pour cause de saturation et de trop forte demande, selon Google[13].

Grand public

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Le , Google ouvre son service au plus grand monde en France afin de permettre à tout utilisateur disposant d'un compte Google d'accéder à la plateforme. Cependant, il remet en place la formule des invitations le lendemain, cette fois-ci sans restriction.[réf. nécessaire]

Le , le service est ouvert sans invitation à tout utilisateur qui le souhaite[14].

Caractéristiques

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Google+ est conçu comme une couche supplémentaire sur des services Google existants et fonctionnant avec un compte Google.

Google met en avant trois nouveaux services[15] :

  • les « cercles » (circles) : des groupes de contact différents que l'utilisateur peut créer et au sein desquels il décide des informations qu'il souhaite partager, proche des « Aspects » de Diaspora. Organisés au moyen d'une interface en glisser-déposer, les contacts font partie de cercles dont ils peuvent connaître les membres mais dont ils ne connaissent pas le nom ; les paramètres de vie privée permettent aussi à chacun de cacher les membres de ses cercles ainsi que ceux dont ils font partie. Ce système remplace la « liste d'amis » typique d'autres sites tels que Facebook ;
  • les « bulles » (hangouts) : un système de chat vidéo collectif et spontané, réunissant entre 2 et 10 personnes simultanément. Chaque bulle peut potentiellement être rejointe par quiconque en posséderait l'URL unique. Le , Google ajoute au bouton « Partage » des vidéos YouTube une fonction permettant de suggérer à un ami de venir regarder la vidéo en simultané, dans une bulle ;
  • les « déclics » (sparks) : un système de suggestion et de partage de contenu par thème avec ses contacts, semblable à la section « Recommandations » de Google Reader.

Par ailleurs, un compte Google+ permet :

  • aux utilisateurs Picasa de stocker des images de façon illimitée (sauf pour la définition), là où un utilisateur lambda se voit imposer un quota de stockage[16] ;
  • d'envoyer de manière automatisée ses photos depuis un téléphone Android ou iOS vers un dossier privé, via la fonction « instant upload », pour éventuellement les partager plus tard ;
  • de communiquer au moyen du chat Google Talk, de la même manière que Gmail, mais aussi à travers la fonction « Huddle », un outil de communication instantanée disponible sur Android, iPhone, et via SMS ;
  • de voir des vidéos YouTube directement depuis votre page Google+, service mis en place depuis le [17].

Google a annoncé le qu'il y aurait des jeux disponibles sur Google+ très rapidement[18]. On sait qu'au lancement de ce nouveau service, 16 jeux ont été disponibles, il en compte désormais[Quand ?] 38.

Google permet depuis d'utiliser des Gifs animés en image de profil sur Google+[19].

En , Google crée l'interface My Business qui permet de gérer son activité d'entreprise sur Google. Google My Business est une interface centralisée qui permet de gérer ses pages Google+ qu'elles soient locales ou non[20].

Author Rank

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L'Author Rank était l'indice de réputation d'un auteur sur Google +.

Il faisait partie des critères de l'algorithme Google pour le référencement naturel de ses pages de recherche via l'Authorship[21].

Même si les critères de l'algorithme n'ont jamais été communiqués par Google, on suppose que les principales caractéristiques de l'indice Author Rank sont les suivantes :

  • le nombre d'interactions générées par les articles de l'auteur sur Google + (+1 et partages) ;
  • le nombre et la qualité des abonnés Google + ayant inscrit l’auteur dans l'un de leurs cercles ;
  • le nombre de publications enregistrées sur Google+ ;
  • la pertinence des articles en question.

Application pour smartphones

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Google+ est disponible depuis son lancement le sur Google Play. Une application a également été développée pour iOS.

Globalement, la presse spécialisée s'est plutôt enthousiasmée de l'arrivée d'un nouvel acteur dans les réseaux sociaux, d'autant plus au vu de la crédibilité de Google. Ainsi, entre autres, le journal du geek s'est dit assez « optimiste »[22].

La barre des vingt millions d'inscrits aurait pu être dépassée dès le week-end du [23]. Finalement, il y aura dix-huit millions d'utilisateurs à partir du [24]. D'après comScore, le site aurait atteint les vingt-cinq millions d'utilisateurs durant la semaine du , soit un mois après son lancement[25], 170 millions d'utilisateurs en mars 2012 puis 250 millions d'utilisateurs en .

Certains observateurs considèrent toutefois que « Google+ n'est pas un réseau social, c'est que le fait d'avoir des amis ou de suivre des gens n'est qu'une excroissance accidentelle de son but véritable : être une paroi invisible entre vous et le web, une paroi qui voit ce que vous faites, l'enregistre et le stocke pour un usage futur[26],[27]. »

Le , Google France annonce qu'il fermera le sa page sur le réseau social Google+[28] en invitant ses fans à le [29]suivre sur Twitter et Facebook[30]. Le , Google confirme une information du Wall Street Journal sur l'existence d'une faille de sécurité, de 2015 à 2018 sur Google+, et indique également la fermeture de Google+ dans les dix mois[4].

L'association française Union fédérale des consommateurs-Que Choisir fait condamner la société Google pour des conditions d'utilisation abusives et illicites à accéder aux services de Google+. Le jugement a été rendu au tribunal de Paris le 12 février 2019 et son compte rendu doit être bien visible au public sur le moteur de recherche, il est accessible en décembre 2020[31].

Notes et références

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  1. (en) « Another Try By Google To Take On Facebook » (consulté le ).
  2. « NouvelObs: Google dévoile Google Plus, destiné à concurrencer Facebook » (consulté le ).
  3. Jérôme G, « Google+ : 90 millions d'utilisateurs officialisés », sur www.generation-nt.com, (consulté le ).
  4. a b et c Damien Leloup et Michaël Szadkowski, « Google va fermer Google+ après la découverte d’une faille de sécurité ayant affecté les données d’au moins 500 000 utilisateurs », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. (en) « The Google+ Social Network, Finally Arrives » (consulté le ).
  6. GOOGLE+ – 90 millions d’utilisateurs fantômes, bigbrowser.blog.lemonde.fr, .
  7. (en) The Mounting Minuses at Google+, Wall Street Journal, .
  8. « Google+ : chronique d'une mort programmée entre le 4 février et le 2 avril », sur 01net (consulté le ).
  9. « Après la découverte d'une nouvelle faille, Google+ va fermer plus vite que prévu », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Louise Millon, « Ça y est, Google+ fait officiellement ses adieux », sur Presse-Citron, (consulté le ).
  11. (en) Sam Gustin, « Google’s Schmidt: ‘I Screwed Up’ on Social Networking », sur wired.com.
  12. « Chronique du WE : Google, insécurité sociale », sur www.journaldugeek.com, .
  13. Clémence Dunand, « Google réussit son buzz avec Google+ », sur blogs.lesechos.fr, Les échos, .
  14. (en) Paul Boutin, « Google+ for everyone: what you need to know », sur Gadgetwise (Blog de The New York Times), (consulté le ).
  15. « PCINpact : Google s'attaque à Facebook avec Google+ : présentation » (consulté le ).
  16. Vincent Hermann, « Google+ offre un stockage "illimité" aux utilisateurs de Picasa », PC Impact, .
  17. « YouTube directement intégré dans le réseau social Google+ », Le parisien, .
  18. « Les jeux arrivent sur Google+ ! », Journal du geek, .
  19. « Google+ autorise les Gifs en image de profil », Journal du geek, .
  20. « Google My Business », sur Référencement Page 1.
  21. « edit-place.com/blog/dossier-au… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  22. « 2 utilisateurs sur 3 de Facebook prêts à migrer vers Google+ ? », Journal du Geek, .
  23. Nicolas Vincent, « Google+ : le cap des 20 millions dès ce week-end ? », Presse Citron, .
  24. « Près de 18 millions d’utilisateurs pour Google+ », Journal du Geek, .
  25. Nil Sanyas, « Google+ atteint 25 millions de visiteurs, dont 500 000 Français », sur www.pcinpact.com, PC Inpact, .
  26. Xavier de La Porte, Google+ : bienvenue dans la Matrice, blog Lemonde.fr.
  27. (en) Charles Arthur, « Google+ isn't a social network; it's The Matrix », The Guardian, .
  28. Julien Cadot, « Google France ferme sa page Google+ (et conseille de suivre Google sur Facebook) - Pop culture - Numerama », Numerama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Google lui-même s'avoue vaincu et quitte Google+ », Begeek.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Google France ferme sa page Google+ et demande de le suivre sur Facebook et Twitter », PhonAndroid,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Condamnation : Google mauvais perdant ? », sur le site Que Choisir, , mise à jour le 11 décembre 2020.

Bibliographie

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  • Roberto Gonzalez, Ruben Cuevas, Reza Motamedi, Reza Rejaie, Angel Cuevas, Google+ or Google-?: dissecting the evolution of the new OSN in its first year, WWW '13: Proceedings of the 22nd international conference on World Wide Web, 2013.
  • Jason Watson, Andrew Besmer, Heather Richter Lipford, +Your circles: sharing behavior on Google+, SOUPS '12: Proceedings of the Eighth Symposium on Usable Privacy and Security, 2012.

Articles connexes

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Liens externes

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