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Good Girls Revolt

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Good Girls Revolt
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo original de la série.
Autres titres
francophones
La révolte des bonnes filles
(Drapeau du Québec Québec)
Genre Série dramatique et historique
Création Dana Calvo
d'après le roman de Lynn Povich
Production Lynda Obst Productions
Annxbelita Films
Farm Kid
Amazon Studios
TriStar Television
Acteurs principaux Genevieve Angelson
Anna Camp
Erin Darke
Hunter Parrish
Chris Diamantopoulos
Joy Bryant
Musique Dhani Harrison et Paul Hicks
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine Prime Video
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 10
Durée 45-57 minutes
Diff. originale

Good Girls Revolt, ou La révolte des bonnes filles au Québec, est une série télévisée américaine en 10 épisodes de 45 à 57 minutes, créée par Dana Calvo et diffusée entre le et le sur le service Prime Video.

La série est une adaptation du roman The Good Girls Revolt de Lynn Povich, lui-même inspiré de faits vécus; les femmes du magazine Newsweek dans leurs procès contre leurs employeurs.

En France et en Belgique , la série a été diffusée intégralement le sur Prime Video. Au Québec, elle a été diffusée entre le et le sur ICI ARTV[1]. Elle reste pour le moment inédite en Suisse.

La vie d'un hebdomadaire national News of the Week en pleines revendications pour les droits des femmes en 1969.

Les femmes dans la salle de presse sont reléguées à des postes de bas niveau alors qu'elles sont nombreuses à être plus talentueuses et mieux éduquées que leurs homologues masculins. Leurs recherches et leurs écrits ne sont pas reconnus et elles sont moins payées que les hommes.

Distribution

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Acteurs principaux

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Acteurs récurrents

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Version française
Source VF : Doublage Série Database[2]

Le , il est annoncé que Genevieve Angelson[3] et Anna Camp [4] viennent de rejoindre la distribution principale d'un pilote pour une série adaptée du roman The Good Girls Revolt et prévue sur le service de vidéo à la demande Prime Video.

Le , elles sont rejoints par Chris Diamantopoulos et Joy Bryant[5].

Comme avec toutes ses séries, Prime Video diffuse l'épisode pilote avant d'éventuellement commander la série pour tester son succès. L'épisode est donc mis en ligne le sur le service[6].

Le , Prime Video annonce la commande d'une saison de neuf épisodes pour la série[7].

Le , le service annonce l'abandon de la série après une saison, malgré des audiences annoncées satisfaisantes, la série étant le deuxième meilleur démarrage pour une série originale de la plateforme après The Man in the High Castle[8].

Le , Sony Pictures Television annonce le développement d'une deuxième saison de la série grâce à la mobilisation de l'équipe ainsi que des fans à la suite de la controverse ayant touché Prime Video. La série sera ensuite proposée à plusieurs chaînes et services de streaming, voire à Prime Video, le service ayant changé de direction[9].

L'épisode pilote a été diffusée en avant-première le puis le reste de la série a été mis en ligne intégralement le .

  1. Altamont (Pilot)
  2. Sous surveillance (The Folo)
  3. Visions d'avenir (The Futures)
  4. Tensions (Out of Pocket)
  5. Nouvelle décennie (The Year-Ender)
  6. Luttes (Strikethrough)
  7. Happy Birthday (Puff Piece)
  8. Je suis là (Exposé)
  9. Changer le monde (Dateline)
  10. (The Newser)

Autour de la série

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Controverse

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Le , le directeur de Amazon Video, Roy Price, est accusé de harcèlement sexuel par Isa Hackett, productrice de la série The Man in the High Castle, diffusée sur le service[10]. Par la suite, plusieurs propos sexistes qu'aurait tenus l'homme refont surface. Roy Price fini par confirmer les accusations et quitte son poste[11].

À la suite de cela, Anna Camp, l’interprète de Jane Hollander, pointe du doigt le fait que la décision d'annuler la série ait été prise par Roy Price. Le fait que la série ait été un succès d’audiences pousse l'actrice ainsi que plusieurs membres de l'équipe, dont sa créatrice, à penser qu'elle a été une victime de la façon de penser de Roy Price. En effet, la série aborde le sujet du sexisme et du harcèlement sur le lieu de travail, ce dont Roy Price est accusé[12].

À la suite de cette controverse, Sony Pictures Television décide en , de relancer le développement d'une deuxième saison pour proposer la série à plusieurs chaînes et services de streaming, voire à Prime Video, le service ayant remplacé Roy Price par Sharon Tal Yguado[9].

Notes et références

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  1. Nathalie Collard, « Magazine Newsweek: la révolte des bonnes filles », lapresse.ca, (consulté le )
  2. « Fiche du doublage de la série », sur Doublage Séries Database, (consulté le )
  3. (en) Dominic Patten et Patrick Hipes, « Genevieve Angelson Joins Amazon’s Good Girls Revolt Pilot », deadline.com, (consulté le )
  4. (en) Dominic Patten, « Anna Camp Joins Amazon Pilot Good Girls Revolt », deadline.com, (consulté le )
  5. (en) Denise Petski, « Joy Bryant & Chris Diamantopoulos Join Amazon Pilot Good Girls Revolt », deadline.com, (consulté le )
  6. (en) Brian Steinberg, « Amazon’s Good Girls Revolt Aims To Revive Newsroom Drama », variety.com, (consulté le )
  7. (en) Elizabeth Wagmeister, « Amazon Orders Newsroom Drama Good Girls Revolt to Series », variety.com, (consulté le )
  8. (en) Nellie Andreeva, « Good Girls Revolt: No Season 2 At Amazon, Will Be Shopped Elsewhere », deadline.com, (consulté le )
  9. a et b (en) Nellie Andreeva, « Good Girls Revolt TV Series Eyes Season 2 Comeback As Its Relevance Rises », deadline.com, (consulté le )
  10. « Le chef des studios Amazon, Roy Price, démissionne après des accusations de harcèlement sexuel », huffingtonpost.fr, (consulté le )
  11. (en) « Amazon Suspends Entertainment Chief Roy Price », wsj.com, (consulté le )
  12. (en) Eleanor Cummins, « After Amazon’s Sexual Harassment Scandal, Good Girls Revolt’s Cancellation Seems Crueler Than Ever », slate.com, (consulté le )

Lien externe

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