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Frank Walts

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Frank Walts
Portrait photographique (avant 1900).
Biographie
Naissance
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Lima Township (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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A travaillé pour

Frank Matson Walts (1877-1941) est un artiste peintre américain, réputé pour ses illustrations publiées dans des magazines progressistes comme The Crisis et socialistes comme The Masses.

Originaire de l'Indiana, diplômé de l'université Purdue en tant qu'ingénieur civil[1], les débuts et la vie de Frank Walts, un artiste considéré comme proche de la communauté afro-américaine du début du XXe siècle, restent méconnus ; durant les années 1910, il est possiblement très lié avec le courant renaissance de Harlem et les activités du New York Liberal Club et les dessinateurs proches d'Art Young, ancrés dans le Greenwich Village[2],[3].

Pour autant, en 1905, il est employé comme dessinateur industriel au Sanitary District of Chicago[4].

Puis, sous le nom de « F. M. Walts », il livre des dessins à Town and Country (dès 1911), et expose une œuvre peinte à l'Art Institute of Chicago du 24 mars au 16 avril 1913 lors de la deuxième exposition de The International Exhibition of Modern Art (après New York, et avant Boston)[5]. En octobre-novembre suivant, il présente des dessins au New York Military Show[6].

En septembre 1913, il dépose un brevet pour un dispositif de réflecteur optique[7],[8]. Jusqu'en janvier 1920, il travaille au Bureau of School Buildings, à New York, comme dessinateur[9].

Les talents d'artiste de Walts sont employés dans des magazines appartenant au courant progressiste et socialiste, et en lien avec le Parti communiste américain. Il est largement présent dans les derniers numéros de The Masses (dès mars 1914), puis dans The Liberator (1918-1924), et enfin dans New Masses, au moins jusqu'en 1935.

W. E. B. Du Bois, fondateur en 1910 de la revue The Crisis, l'embauche vers 1916 ; proche de la quarantaine, Walts y compose des couvertures et des illustrations. Du Bois souligne alors son talent et le caractère radicalement moderne de ses créations. De fait, Walts est rattaché au courant moderniste américain[10],[11].

Il collabore dans les années 1910-1930 à Wid's Independent Review of Feature Films, Good Morning (fondé par Art Young en 1919), International Communist, The New Yorker, Harper's et Collier's, et est l'auteur d'affiches entre autres pour le New York Theater Guild (i.e. The Apple Cart de George Bernard Shaw, Ford's Theatre, février 1930), le cinéma (King Vidor, Billy The Kid, MGM, 1930[12]) et d'ex-libris[13].

Il meurt en janvier 1941 à Manhattan, New York et est enterré au cimetière de Lindenwood, Fort Wayne[14].

D'une manière générale, son travail graphique, jugé comme original et surprenant, reste largement ignoré[15],[16].

Notes et références

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  1. (en) Purdue University Alumni Directory, p. 14.
  2. (en) Ralph L. Harley Jr., « Checklist of Afro-American Art and Artists », in: The Serif, no 7, décembre 1970.
  3. [PDF] (en) Peter Hulme, « The Liberal Club and its Jamaican Secretary », Essex University, mars 2017, p. 15, note 48.
  4. (en) [PDF] Sanitary District of Chicago (Proceedings), 1905, p. 1905.
  5. (en) Base DOME, en ligne.
  6. (en) The Evening Post, NY, 15 novembre 1913, p. 49 — en ligne.
  7. (en) Annual Report of the Commissioner of Patents, 1913, p. 906.
  8. (en) Optical reflector US1074145A, sur Patents.
  9. (en) [PDF] The City Record, New York, 9 janvier 1920, p. 93.
  10. (en) « Couvertures de Walts pour The Crisis (1919-1921) », Modernist Journals.
  11. (en) Miracle Johnson, Babies, Beauty, and Bravery. Black Excellence on the Covers of The Crisis, NMAAHC / Smithsonian, 24 août 2023.
  12. « Getty Image John Kobal Foundation », en ligne.
  13. Voir celui destiné à Anita Loos, in: « Aldous Huxley and Anita Loos in Hollywood », Bromer Books, 15 février 2012.
  14. (en) Frank Matson Walts, Find A Grave.
  15. Selon (en) Donals Harris, On Company Time: American Modernism in the Big Magazines, New York, Columbia University Press, 2016, chap. 1 — lire la critique de Jennifer Nolan sur Sharp News.
  16. Voir aussi (en) Mark S. Morrisson, The Public Face of Modernism: Little Magazines, Audiences, and Reception 1905-1920, Madison, The University of Wisconsin Press, 2001, pp. 195-197 et couverture — sur Google Livres.

Liens externes

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