Fahy
Fahy | ||||
Église de Fahy vue depuis la place | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Porrentruy | |||
Communes limitrophes | Grandfontaine, Rocourt, Haute-Ajoie, Bure, Abbévillers, Croix | |||
Maire | Philippe Christinaz | |||
NPA | 2916 | |||
No OFS | 6789 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Foyard | |||
Population permanente |
333 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 43 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 25′ 10″ nord, 6° 57′ 05″ est | |||
Altitude | 567 m |
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Superficie | 7,78 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Jura
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Liens | ||||
Site web | fahy.ch | |||
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Fahy est une commune suisse du canton du Jura.
C'est un village frontalier, limitrophe de la France, situé entre Abbévillers en France, Bure et Chevenez.
Géographie
[modifier | modifier le code]Fahy se situe dans le district de Porrentruy, dans le Jura. La commune se trouve à la frontière française, sur la route de Montbéliard. Plusieurs groupes de maisons hautes, typiques, forment le village[1].
Le territoire de Fahy s'étend sur 7,78 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 9,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 57,7 %, les surfaces boisées 26,7 % et les surfaces improductives 5,8 %[3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le village est attesté en 1177 comme « Fahyl » et en 1438 comme « Fahyt »[1]. Le nom « Fahy » est formé du latin « fāgētu » signifiant « hêtre » et du suffixe « -ētum » qui signifie « lieu planté d'un certain type d'arbres »[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Une chapelle est mentionnée en 1177 parmi les possessions du prieuré de Lanthenans (Franche-Comté). En 1477, l'évêque de Bâle afferme ses droits sur le village, presque totalement détruit lors des guerres de Bourgogne. L'église Saint-Pierre est construite en 1787-1788 sur des plans de l'architecte Pierre François Paris. Auparavant rattaché à Grandfontaine, Fahy devient une paroisse indépendante en 1802[1].
La commune fait partie de la mairie de Bure et de l'évêché de Bâle jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Français dès 1793 (département du Mont-Terrible, puis du Haut-Rhin), bernois de 1815 à 1978, Fahy adopte un statut de commune mixte en 1836. Le village est resté essentiellement agricole jusque vers 1950. Il amorce ensuite une modeste industrialisation, car il devient la porte d'entrée de la Suisse pour les automobiles Peugeot qui y reçoivent leur dernier équipement[1].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Fahy compte 333 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 43 hab/km2[5]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −1,4 % (canton : 5,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 26 %, au-dessous de la valeur cantonale (33 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 38,6 %, alors qu'il est de 28,1 % au niveau cantonal[7].
La même année, la commune compte 165 hommes pour 182 femmes, soit un taux de 49,5 % d'hommes, supérieur à celui du canton (49,4 %)[7].
Patrimoine bâti
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Église.
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Maison d'habitation.
-
Ferme.
Références
[modifier | modifier le code]- Dominique Prongué, « Fahy » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Fahy » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :