Aller au contenu

Érik Izraelewicz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 novembre 2012 à 11:14 et modifiée en dernier par HaguardDuNord (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Érik Izraelewicz après une conférence HEC Média (Paris 2009)

Érik Izraelewicz[1], est un journaliste français, né à Strasbourg le et mort le à Paris. Il a été notamment directeur des rédactions du journal Le Monde du à sa mort.

Biographie

Élève de prépa HEC au lycée Kléber à Strasbourg puis diplômé d'HEC (1976), du Centre de formation des journalistes (1978), et docteur en économie internationale (1979), il débute dans le journalisme économique à L'Usine nouvelle[2]. Il entre à L'Expansion en 1981, puis intègre La Tribune de l'économie à la création du titre en 1985[3].

Il rejoint le service économie du quotidien Le Monde à partir d', pour traiter des banques, des assurances et de la conjoncture financière française. Il prend la direction en du service dont il est le chef adjoint depuis , et devient l'éditorialiste du titre en matière d'économie en 1991. Il est correspondant du journal à New York de 1993 à 1994. En , il est nommé rédacteur en chef du journal[2].

Il quitte le journal du soir en , pour le quotidien économique Les Échos, comme rédacteur en chef et éditorialiste. Directeur adjoint de la rédaction en 2006, il devient le directeur de la rédaction[3]. Il tient aussi une chronique quotidienne économique sur Europe 1.

Adversaire du rachat du titre par LVMH fin 2007 auquel il aurait préféré une offre de Fimalac, et opposé aux interventions de Nicolas Beytout, nouveau directeur général du quotidien sur son contenu[4], il quitte Les Échos en février 2008 pour le même poste à La Tribune, récemment racheté par Alain Weill. Il quitte également Europe 1 pour devenir chroniqueur sur les autres médias du groupe NextRadioTV : RMC et BFM TV[5]. Il conduit la sortie d'une nouvelle formule en , et d'une édition du samedi[2].

En , il quitte La Tribune à la suite de la revente du quotidien par Alain Weill. Il rédige alors un nouveau livre sur la Chine, L'Arrogance chinoise.

Alors que Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse entre dans le capital du Monde, il est nommé directeur des rédactions du groupe et membre du directoire le , choix ratifié par les journalistes du quotidien avec 74 % des voix, les salariés à 75 % et les cadres à 78 % le [6]. Sous sa direction sont lancés une nouvelle version du quotidien, désormais disponible l'après-midi dans l'ensemble des régions, le magazine hebdomadaire M et de nouveaux cahiers. Il poursuit le rapprochement entre les salariés du journal et ceux du site Internet et du Monde.fr[7].

Il est également membre du Conseil scientifique du CEPII à partir de 1995, de la Commission économique de la Nation à partir de 1997, et du Conseil d'administration de l'ENA à partir de 2001.

Il meurt le 27 novembre 2012 après avoir été victime d'un infarctus au siège du Monde[8].

Ouvrages

Notes et références

  1. Couverture "Érik Izraelewicz" Ce que la crise a changé : 60 personnalités imaginent le monde de demain
  2. a b et c « Erik Izraelewicz, un journaliste spécialiste de l'économie à la tête du "Monde" », Le Monde, 11 février 2011
  3. a et b Erik Izraelewicz, École de Paris du management
  4. « Erik Izraelewicz quitte Les Échos pour La Tribune », Libération, 12 février 2008
  5. « 12 février : Izraelewicz prend la tête de La Tribune », Le Figaro, 12 février 2008
  6. « Erik Izraelewicz, un journaliste spécialiste de l'économie à la tête du "Monde" », Lemonde.fr, 11 février 2011, consulté le 6 octobre 2012.
  7. [1]
  8. Erik Izraelewicz, le directeur du journal «Le Monde» est décédé, Le Parisien