Consonne dorsale
En phonétique articulatoire, une consonne dorsale désigne une consonne articulée avec la partie postérieure de la langue contre le voile du palais (ou vélaire)[1],[2]. Sont ainsi articulées les consonnes dont le lieu d'articulation est situé vers l'arrière de la bouche : palatales, vélaires et uvulaires. Elles sont présentes dans de nombreuses langues à travers le monde.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les premières mentions des consonnes dorsales remontent à l'Antiquité. Les linguistes grecs et romains ont observé ces sons dans des langues étrangères, mais leur classification précise a varié au fil du temps. Au Moyen Âge, les grammairiens ont commencé à décrire plus systématiquement ces sons, notamment dans le contexte des langues germaniques et slaves.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Les consonnes dorsales se caractérisent par leur point d'articulation au niveau du voile du palais.
Elles peuvent être :
- occlusives (comme /k/ et /g/) ;
- fricatives (comme /x/ et /ɣ/) ;
- ou nasales (comme /ŋ/).
Leur répartition géographique est vaste, allant des langues européennes aux langues africaines et asiatiques.
Exemples
[modifier | modifier le code]- En français, le son [k] est présent dans des mots comme « car », « cœur » et « coq » ;
- En allemand, les sons [ x] et [ɣ] apparaissent dans des mots comme « Bach » et Tag (jour) ;
- En swahili, la consonne nasale [ŋ] se trouve dans des mots comme ngoma (tambour).
Références
[modifier | modifier le code]- « Phonologie du FR2 » [PDF], sur Langues et Grammaires du Monde dans l'espace francophone
- « dorsal », sur Office québécois de la langue française